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our sauver sa cité assiégée par une armée d’Orks, Llali, la fille du roi d’Eysine, a décidé d’implorer l’aide des Elfes Sylvains, repliés dans leur forêt de Daëdenn. Poursuivie par des ennemis, elle se retrouve acculée dans un sanctuaire en ruines où elle est secourue par un archer. Alors que tous deux vont succomber sous le nombre, Llali est soudain investie d’un immense pouvoir qui lui permet de repousser les assaillants. Persuadée que la jeune fille possède des dons druidiques, Yfass la conduit devant son peuple, sans savoir que son choix liera irrémédiablement leurs destins.
Après Jean-Luc Istin, c’est au tour de Nicolas Jarry (Les brumes d’Asceltis, Durandal, Le crépuscule des dieux) de prendre possession de l’univers développé dans la série concept consacrée aux « longues oreilles », en se penchant sur les Elfes verts, hôtes des bois. Mettant lentement en place son récit, il effectue plusieurs retours en arrière afin d’expliquer le contexte et de narrer la rencontre entre les personnages principaux. Au passage, il sème de nombreux éléments intéressants qu’il ne parvient malheureusement pas à exploiter pleinement en raison du format même de l’album. L’histoire en paraît donc bousculée, précipitée, les événements s’enchaînant sans que le lecteur puisse prendre le temps de les apprécier. Le propos semble ainsi manquer d’épaisseur, en dépit de la profondeur des thèmes abordés et de la dimension tragique qui le sous-tend. Au dessin, Gianluca Maconi livre une copie satisfaisante s’appuyant sur un trait semi-réaliste autant qu’expressif et un découpage fluide. Le soin apporté aux décors et aux scènes de combat s’avère tout à fait appréciable. Enfin, la colorisation use d’une palette assez riche et sait créer de belles atmosphères, tantôt lumineuses, tantôt sombres.
Traité trop rapidement, restant en surface, L'honneur des Elfes Sylvains laisse une impression mitigée. Dommage.
>>> Lire la chronique du Crystal des elfes bleus
Ce deuxième tome nous plonge dans la civilisation des elfes sylvains. Ce volume présente une histoire totalement différente de la première et tout aussi captivante.
En nous plongeant dans cette aventure, nous découvrons les fondements de la race elfe sylvain. À la clôture du récit, nous pouvons constater une alliance possible entre l'humanité et ces elfes de la forêt.
Le scénario est vraiment captivant et nous maintient en haleine. Nous le suivons entourés de superbes dessins aux nuances de vert et d'orange, qui reflètent l'ambiance boisée de ce magnifique tome.
À ce stade, ces deux BD nous offrent de très jolies histoires presque poétiques. J'ai hâte de lire le 3e opus pour en savoir plus sur la prochaine race elfique.
Rien ne va plus pour la cité d’Eysine ! Une très puissante armée d’Orcs mercenaires l’assiège. Les commanditaires ne sont autres que des humains : ceux des cités des archipels, complètement irrespectueux des traités qu’ils ont signés et qui sont juste bons à se torcher le…
Les dirigeants d’Eysine comprennent que, pour des raisons diverses, aucun homme ne viendra à leur secours.
La fille du seigneur de ces lieux propose une solution : aller quérir l’aide des esprits de la forêt, les Elfes !
Personne ne prend sa proposition au sérieux. Qu’est-ce qu’une femme connaît en matière de stratégie ? Hein ? Franchement ! Qu’elle aille soigner les blessés et réconforter les mourants ! C’est là la place d’une femme, ou d’une fille, d’élu ! Non, mais vraiment pour qui ça se prend cette petite bonne femme ?
Têtue comme une mule, ou davantage encore, la demoiselle Llali s’extirpe de la cité avec son garde du corps personnel, Imgam, pour poursuivre son objectif : s’en aller dans la profonde forêt demander aux Elfes sylvains leur appui pour venir à bout de l’infâme armée de mercenaires orcs qui finiront sans aucun doute par s’emparer des puissants remparts de la cité d’Eysine.
A peine dans la forêt, les voilà poursuivis par de vilains gobelins, bouh qu’ils sont moches, montés sur des hyènes presque aussi hideuses que leurs cavaliers. Les paris sont ouverts : la belle Llali va-t-elle survivre à cette rencontre et atteindre l’objectif irréaliste qu’elle s’est fixé ?
Critique :
Après un 1er tome chez les Elfes bleus, bleus comme l’Océan, bienvenue chez les Elfes sylvains pour qui la forêt est le cœur de leur existence.
De prime abord, le lecteur accorderait sa confiance à ces amis de la nature qui, écolos avant la lettre, préservent la forêt avec laquelle ils vivent en parfaite harmonie. C’est mal connaître le scénariste Jarry qui va assombrir quelque peu l’âme de plusieurs d’entre eux. Il nous permettra aussi de rencontrer les impitoyables Elfes noirs qui n’hésitent pas à s’offrir au plus offrant tant leurs âmes, pour autant qu’ils en aient encore une, sont corrompues.
Il y a clairement un message écologiste derrière ce scénario qui accuse les hommes de chercher le profit à tout prix, quitte à saccager la terre qui les accueille.
Les dessins de Maconi sont d’excellente facture, forts bien servis par les couleurs de Saito.
Je regrette que le résumé de l’éditeur en dise trop et dévoile une partie significative de l’intrigue… mais comme je ne lis pas les résumés de cette collection avant d’acheter les albums, cela ne m’empêchera pas de me procurer le 3e tome des Elfes et de rencontrer les Elfes blancs…
Ce second tome présente pour la première fois la civilisation des elfes sylvains. On suit principalement deux personnages : Yfass, le fils de la reine des elfes sylvains et Llali, fille d’un roi des hommes. Les deux personnages vont se lier l’un à l’autre et tenter de réinstaurer d’anciennes alliances perdues. La magie, la guerre et les complots politiques sont également au cœur de l’histoire et le destin des deux protagonistes marquera les deux peuples à jamais.
Le point que j’ai le moins aimé concerne les dessins que je trouve très moyens, surtout après la lecture de l’excellent premier tome.
Je vous conseille cette lecture qui introduit des éléments importants pour le futur de la saga.
Premier tome des sylvains et tout est déjà là : cette antinomie constante entre l’esprit de nature et l’égoïsme elfique capable de tuer pour ne se mêler de rien (tome 7, la mentalité des blancs qui leur coûte finalement si cher,….), ces dessins précis et parfois nostalgiques d’un style ancien, ces couleurs brunes et vertes récurrentes, l’invasion de la forêt par les autres races , …
Pourtant la force de ce tome qui en fait le meilleur pour moi de l’ethnie réside dans cet amour impossible entre les héros (tellement impossible que ce sera le dernier elfe masculin amoureux d’une humaine), touchant, réel, beau et fondateur. La poésie est en effet présente et conclut magnifiquement ce tome dont la générosité des personnages est unique, dans les deux familles humaine et elve : leur promptitude au sacrifice est belle, carrée et sans détour. Yfass et Llali resteront deux héros sublimes à la hauteur de Lanawyn, Athenon, Ora...
Cet album, de par son scénario, est très surprenant, et osé. Faire mourir les deux personnages principaux de l'histoire, et ce, bien avant la fin du bouquin, c'était un pari osé, mais réussi. J'ai adoré, j'ai même eu du mal à le croire au début, avec un œil rapidement jeter en avant, pour trouver un indice du " fake " de la mort de la jeun Felj. Au final, j'ai bien accroché, et les dessins sont magnifiques, mention spéciale au niveau des paysages.
Un excellent scénario malheureusement servi par un graphisme beaucoup moins élégant que le tome 1. Pourtant le potentiel du dessinateur n’est pas à mettre en cause car une partie des cases est plutôt de bonne facture mais ce n’est malheureusement pas l’ensemble de la BD qui bénéficie de celui-ci.
C’est vraiment dommage car l’histoire, malgré les différentes scènes de bagarres et de batailles, ne manque pas d’une certaine poésie. Et cet amour naissant, au fil des pages, entre une humaine, Llali, et un elfe, Yfass, donne l’envie au lecteur d’en connaître la conclusion.
Le principe d’un monde elfique droit et honorable sera durement mis à la peine quand Yfass découvrira la terrible trahison dont est coupable son propre peuple.
La dernière page est magnifique avec un superbe symbole de paix qui ouvre la voie à une réconciliation entre elfes et humains.
En conclusion, nous avons une magnifique histoire qui ne bénéficie pas du même graphisme de qualité que le premier tome tout en relativisant car les dessins sont majoritairement réussis.
Bon 2nd tome dans la lignée du premier opus, un format probablement un peu étroit pour mener cette histoire convenablement mais le scénario reste intéressant et entrainant néanmoins.
Les dessins sont réussis, quoi qu'un peu en dessous de ceux du tome 1 (qui étaient somptueux par moments) et respectent la "charte graphique" qui semble imprégner cette série.
L'esprit de cette collection est très plaisant, je me plonge dans les autres tomes dés que possible.
Belle couverture illustrant la scène d'introduction.
Les dessins sont assez inégaux. Certaines planches sont très belles avec un trait fin et des personnages soignés, sur d'autres on retrouve un trait plus grossier avec des personnages aux postures maladroites et aux détails trop absents. La couleur est réussie, elle se marie parfaitement avec le thème forestier et elle tente de rattraper certains dessins épais.
L'histoire fantasy est bien ficelée avec un flashback qui nous accompagne pendant tout le début du récit puis un traitement intéressant de la relation elfes-humains.
Le point fort reste la découverte de l'univers de la série avec un scénario assez original.
Tres bon 2eme album !le scenario est tres sympa;les scenes de bataille tres bien reprentées !! on passe un tres bon moment !!
Le scénario de ce deuxième tome est un peu plus fouillé que le premier mais paye le prix du format one-shot. Certaine choses sont survolées alors qu'elles mériteraient un approfondissement. Le lien éternel qui se crée entre l'elfe et la jeune fille par exemple.
Alors que le récit trouve ses origines dans des événements passés, ceux-ci sont forts complexes pour entrer correctement dans 50 pages et semble du coup manquer de profondeur. De plus cela crée de longues scènes de dialogues servants à justifier les événements et pendant lesquelles les personnages ne font rien de bien intéressant.
Le récit est malgré tout bien servi par des dessins correctes mais en dessous du tome 1 et une belle couleur servant l'atmosphère de cette album. On notera quand même de plus en plus d'éléments fort similaires au seigneur des anneaux qui m'avait déja dérangés dans le tome1. (Aamon = Elrond, les armures du tome 1, des orcs à cheval sur des hyènes et une cité d'Elfes Sylvain très très ressemblante à Fondcombe.)
A lire une fois pour le plaisir du genre.
Une pure réussite !!! Des tomes qui sortent à quelques mois d'intervalle avec des récits indépendants. On découvre à chaque fois de nouveaux héros et on finit toujours par avoir la conclusion de l'histoire. On a également droit aux talents divers de différents dessinateurs et ça ce ne peut être qu'un plus pour ce beau projet. Merci à ses créateurs. Vivement le prochain tome.
Le scénario est plutôt simple puisqu'une jeune humaine va chercher le secours des elfes pour sauver sa cité. Mais c'est raconté avec une justesse et un lyrisme que n'aurait pas renié Sir Tolkiem en personne.
Et si le scénario est conforme aux fondamentaux d'héroic fantasy les dessins sont réellement à tomber avec des paysages magnifiques.
On assiste sans nulle doute à l'avènement d'un grand dessinateur.
Alors je note 8/10 essentiellement pour le visuel.
Vivement la suite