A
près la Seconde Guerre mondiale, Guiseppe est devenu projectionniste ambulant. Parcourant la campagne italienne pour faire découvrir à la population les merveilles du 7ème art, il se voit remettre une bobine de film par un vagabond. Celui-ci ne dure qu’une dizaine de minutes Cependant, son visionnage va interloquer l’ancien assistant-réalisateur tant le centaure et le faune qui y apparaissent semblent authentiques, défiant tous les moyens techniques connus. Sa projection dans les différents villages va rapidement attirer un jeune homme porteur de mystères et d’ennuis.
Éric Stalner invite le lecteur à une histoire aux confins du réel, comme lorsqu’il se réveille avec les images résiduelles d’un rêve, instant durant lequel la réalité n’a pas encore repris tous ses droits, où tout semble possible. Il introduit dans la vie de Guiseppe et de son chien Bartolomeo des êtres issus de la mythologie gréco-romaine. Construisant lentement et progressivement sa narration, il distille ses informations pour donner vie à cette fantasmagorie jusqu’à un final qui ouvre vraiment l’aventure. Jusque-là, malgré les questions autour de l’élément fantastique constitué par Vito, elle s’avérait plus attirante que prenante, le merveilleux attendu tardant à prendre de l’importance. C’est le reproche qui pourra être fait à ce premier opus : un manque d’épaisseur tant dans le rythme que pour les protagonistes.
Toutefois, la balade sicilienne se révèle plaisante grâce au talent de dessinateur de l’auteur. Ses personnages sont soignés et évoluent dans des décors évocateurs, très réalistes mais jamais surchargés. Rehaussées par des couleurs directes douces de qualité, les planches sont attirantes et compensent la petite insuffisance de consistance du récit.
Même si ce tome se découvre un peu trop vite, il s’avère plutôt agréable et laisse espérer que le potentiel de magie qu’il contient trouvera à s’épanouir par la suite.
J’apprécie déjà Beaucoup le travail de stalner alors peut être que mon avis s'en trouveras subjectif cela dit c est beau , bien "foutue" on n'a l impression d’être dans se Rêve.... floue pour l'instant au bon sens du terme.Peut être un bémol cette couverture ou le personnage est trop présent en surface...
Début très prometteur pour cette nouvelle série d'Eric Stalner.
On rentre dans le vif du sujet dès les premières pages, et ce premier volume se lit avec plaisir, sans aucun temps mort.
Même si la couverture de l'album nous donne une idée du monde fantastique dans lequel Guiseppe Amarino, le projectionniste ambulant, va se trouver confronter, le recit se déroule dans la Sicile de l'immédiate après guerre.
Il faut d'ailleurs souligner la beauté des dessins d'Eric Stalner, qui nous offre des décors siciliens somptueux.
Même si les mystères sont assez nombreux dans cet opus (qui est Vito? qui a filmé de court métrage fantastique, quelles sont les motivations de ses poursuivants....), l'histoire reste linéaire.
Un bon album qui j'espère, augure d'une bonne série.
Une belle surprise, en tout cas, pour moi.