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l n'est, en aucun cas, bon d'ouvrir une porte spatio-temporelle, on ne sait jamais qui va en sortir. Il est également préoccupant, après avoir échappé à un terrible accident de la circulation, de voir des « choses », particulièrement dans le cas d'un enfant adopté sur le point de découvrir son passé. De plus, quand ça commence à péter un peu partout, il faut mieux chercher refuge dans un endroit isolé. Tout ça, vous le savez bien, mais bon...
De mystérieux extraterrestres menaçant la planète, un adolescent à la destinée cachée et beaucoup d'actions et de suspens, Les dieux noirs est à la BD ce que le blockbuster estival est au cinéma. Attention néanmoins de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Même si Patrick Renault (Hunter) use et abuse des ficelles du genre, il respecte avant tout le but principal de ce type de scénario : le pur divertissement. Sur ce point précis, l'album est parfaitement réussi. Le petit jeu d'allers-retours entre les tribulations du jeune héros et les réactions des autorités face à la menace est précisément huilé. Les épisodes s'enchaînent et la tension atteint son paroxysme à la dernière case. Comment ça, il va falloir attendre le tome deux pour connaître la fin alors que la Terre s'embrase ?
Après une pause poétique avec Eloïsa et Napoléon, Francisco Ruizgé retourne aux affaires « sérieuses » dans Indicible. Trait réaliste, mise en page serrée et personnages à la mâchoire carrée, le dessinateur propose un traitement graphique classique complètement adapté au ton de ce récit. Pour emballer le tout, les très belles couleurs de Marie-Paule Alluard accompagnent les planches avec suffisamment de nuances pour les soutenir sans les étouffer.
Envie d'une petite lecture détente exécutée avec un professionnalisme sans faille ? Indicible est pour vous. N'oubliez pas le popcorn.
On passe véritablement un agréable moment de lecture avec ce récit de science-fiction sur fond apocalyptique d'invasion extra-terrestre. C'est un genre Independance day que j'aime bien. Bon, c'est vrai que le film de Roland Emmerich symbolise à lui seul le cinéma pop-corn...
En l'occurrence, le récit est plutôt bien construit à partir d'une expérience scientifique qui tourne mal. Il y a tout ce qui faut dans le scénario pour ne pas s'ennuyer. Le rythme est efficace et le lecteur est tenu en haleine malgré toutes les grosses ficelles du genre. La parution se fera en deux tomes donc cela ne sera pas trop long. La série de Bec à savoir Prométhée aurait dû sans doute s'en inspirer ! La sobriété sera de mise. On retiendra surtout l'efficacité de ce thriller fantastique.
Indicible demeure une bonne surprise à découvrir pour son scénario, pour ses dessins sobres et pour son ambiance.
J'ai acheté cet album à sa sortie en janvier 2013... je l'avais mis de côté en attendant le tome 2, pour lire la série d'une traite... Malheureusement, 4 ans plus tard la suite se fait toujours attendre...
J'ai donc lu le 1er tome d'Indicible ce matin.
Avis : BD de science fiction qui fonctionne bien même si le sujet est classique...
L’invasion extraterrestre d’Indicible n’a rien de révolutionnaire car ce sujet a été maintes fois traité. On retrouve le Lièvre de Mars, Prométhée, Independance Day, Half life… Cet air de déjà vu passe toutefois au second plan tant le rythme est palpitant et les personnages attachants. Kyle, l’infirmière, le Président, le soldat, le général, l’ET, tous ont une personnalité forte avec un comportement crédible. Patrick Renault réussit donc un joli coup au niveau de son scénario !
La mise en page de Francisco Ruisgé est ultra efficace avec des cases ‘explosives’ qui arrivent aux bons moments. Deux bémols toutefois : le dessin est souvent approximatif (décors peu détaillés, visages aux proportions étranges) et la colorisation fait vieillotte (aplats vifs).
Un excellent premier tome malgré tout. Et beaucoup d’attente pour la suite (Pitié, pas d’Elu ! Surprenez-nous !)
Pour l'oeuvre, j'ai retrouvé l'ambiance de Prométhée, l'univers de Cthulhu en plus. Vivement le 2ème et dernier tome !