L
e capitaine De La Loya fait escale avec ses deux galions sur une île peuplée de lépreux afin d’interroger un marin agonisant et d’obtenir des informations sur le Barracuda et le diamant du Kashar. Ces renseignements vont le conduire à Puerto Blanco. Pendant ce temps, dans le repaire des flibustiers, Emilio/Emilia a hérité du capitaine Flynn et veut mettre à profit cette nouvelle liberté pour venger la mort de ce dernier. Car Morkam a survécu à ses blessures qui n’ont pas entamé sa capacité de nuisance. L’idylle entre Raffy et Maria se poursuit, mais les tourtereaux font l’objet d’une surveillance qui pourrait finir par avoir une incidence sur leur avenir.
Voilà un troisième opus qui ne fera pas taire le débat autour de cette série. Fort des espoirs nés d’un premier tome alerte et d’une préface dans laquelle Jean Dufaux annonçait un triptyque en clamant son amour pour les histoires de pirates, « le panache, l’ivresse des horizons ouverts, l’impertinence moqueuse et l’ironie cinglante. », une partie du public se sent « trahie » par un récit se cantonnant à la terre ferme et qui ne se terminera pas en trois tomes comme prévu.
Faut-il pour autant vouer l’album aux gémonies ? C’est oublier que ce choix de narration (la terre plutôt que la mer) était clairement annoncé par le scénariste. Effectivement, le souffle du large manque quelque peu, cependant, les intrigues de cour (cour des miracles pour être exact) fonctionnent plutôt bien malgré quelques incohérences. Le maelström de sentiments, de protagonistes et de complots offre une aventure plaisante à défaut d’être enthousiasmante. Les nouvelles de Blackdog, le mystère autour de la pierre maudite, l’arrivée prochaine de De La Loya et de son inquiétant moine ou encore les secrets de la gouverneure, tout contribue à une accélération du tourbillon et laisse espérer un prochain épisode encore plus haut en couleurs.
La prestation de Jérémy reste convaincante. Ses personnages sont bien caractérisés et expressifs, ses décors minutieux et sa maîtrise de la coloration évidente avec toutefois un bémol pour les nuits trop « turquoises ». Le résultat est tout à fait appréciable et donne vie à cette aventure.
Duel s’avère plus cohérent et rythmé que son prédécesseur, Cicatrices, et donne envie de suivre le destin de ces boucaniers « échoués » sur leur île.
Quand la qualité du dessin rejoint celle du scénario, on obtient un chef d'œuvre.
Dès le premier coup d'oeil sur l'objet on a compris le niveau; les couvertures sont magnifiques et mystérieuses.
Et que dire du scénario, où trois (voir quatre ou cinq) histoires se croisent, s'éloignent et se rejoignent. Le tout avec des implications propres à chaque personnages On est clairement devant une série incontournable.
Dans ce 3e opus, l'histoire démarre avec le capitaine De La Loya et frère Esteban qui accostent sur une île afin d'obtenir des renseignements sur le Barracuda et le diamant du Kashar. De retour à Puerto Blanco, Emilio lance un duel à mort à Morkam pour venger la mort de Flynn. Maria et Raffy se font trahir et en paient les conséquences. Des documents secrets et de la plus haute importance sur le passé de la Gouverneure changent de propriétaires et peuvent changer le destin de Puerto Blanco..
Beaucoup d'actions et rebondissements dans cet album, que je trouve réussi et dans la lignée de ses prédécesseurs. Et la fin laisse prévoir beaucoup de chamboulement dans le prochain opus !!!
Bon d'accord le scénario se traine dans ce tome 3. mais les dessins toujours aussi beaux. Le dessin toujours aussi vivant.
Il faut dans le 4 ème, un peu plus d'action et on restera fidèle.
J'ai lu les 3 tomes de Barracuda ainsi que les avis de mes camarades bédéphiles....J'adore le dessin et les couleurs flamboyantes, et j'apprécie un scénario, qui s'il n'est pas du meilleur cru, est assez original. Il faut espérer que Dufaux en a conscience, et qu'il évoluera en se bonifiant (le scénario, pas Dufaux, pour lui, c'est déjà fait...). Les divergences de point de vue sont à considérer comme une richesse, et il m'est d'avis que Barracuda a largement sa place dans une bibliothèque à bulles...
Bon de 3 tomes, il passe à 5.
On n'est plus sous le charme comme lors du premier tome. Les dessins sont beaux mais le scénario traine en longueur.
JE continue pour avoir toute la série mais bon, dommage, il aurait du le faire plus court.
Jean Dufaux semble mélanger les genres dans ce troisième opus de Barracuda.A noter que cette aventure était, à l'origine, prévue en trois volumes (elle sera apparement achevée en 5 volumes).
Les pages consacrées au côté maritime de l'histoire font enfin leur retour,avec un soupçon de fantastique.Mais l'intrigue principale n'avance pas trop et nous continuons de suivre les déboires sentimentaux de nos 3 protagonistes, avec la mise en avant d'un personnage resté assez lisse dans les précédents volumes, la très belle et mystérieuse gouverneure de Puerto Blanco. J'espère tout de même que Dufaux ne nous fera pas le coup du précédent volume en consacrant le prochain tome au passé de la gouverneure, histoire de rallonger la sauce !
Malgré tout, j'ai trouvé cet album un cran au dessus de "cicatrices", précédent opus ,et j'avoue que mes doutes quant à mon intérêt sur cette série sont partis à la lecture du présent opus, d'autant plus que le dessin de Jérémy est toujours aussi bluffant.
Je suis partant pour la suite des tribulations de Raffy, de Maria et d'Emilio.
C'est pas terrible...
Je n'ai rien compris... Histoire sans intéret, bien loin de la lignée du premier tome.
Pourquoi cet épisode? ou est le rêve? le dépaysement? Ou veut-on nous emmener?
Passer d'un triptypique à une série à rallonge en est surement la cause.
Les couleurs sont criardes, les batiments prêts à tomber, la caverne du pirate trop caverne du pirate, les chandeliers trop zombies, le découpage réalisé à la tronçonneuse, les plongées en manque de point de fuite, les femmes nues pas assez rondes...
Bref c'est pas terrible: je m'en va tout vendre les trois premiers tomes, j'arrête les frais.