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es terroristes perturbent le bon déroulement de l'exposition universelle de Bruxelles. S'étant aperçus que la source des problèmes est située en Antarctique, les deux héros s'y rendent en compagnie de leur ami Nasir, membre des services secrets indiens. Mais ils sont capturés dès leur arrivée car la base est déjà sous le contrôle du mystérieux Açoka. Heureusement, Blake réussit à s'enfuir…
On est d'emblée frappé par la couverture de cet album, aux couleurs particulièrement criardes et à l'harmonie discutable. Celle du premier tome divisait les amateurs, entre le côté hommage à Jacobs, et l'utilisation des couleurs trop vives, celle-ci les réunit dans la déception. Cette couverture ratée est-elle un avertissement sur le contenu de l'album lui-même ?
Juillard et Sente nous avaient appâtés avec un premier tome à la fois fidèle à Jacobs dans le cadre idéal d'une exposition universelle à Bruxelles et également novateur pour le côté flash-back sur la jeunesse en Inde de Mortimer. Comme pour la machination Voronov, les classiques sont revisités en y introduisant habilement de la modernité, notamment au travers de thèmes plus actuels comme l'écologie ou le racisme, et bien sûr avec de véritables personnages féminins. Mais cette seconde partie marque un retour plutôt brutal aux fondamentaux : des aventures qui font la part belle à l'action sur fond de technologie futuriste, et un contexte simplifié à l'extrême. N'est pas Jacobs qui veut : ce cocktail d'ingrédients qui faisait le charme de ses albums frôle ici le ringard, et la capacité des héros à se sortir de n'importe quelle situation fut-ce aux prix d'invraisemblances agace plus qu'elle ne fait rêver. L'intrigue est quant à elle convenue, simpliste : finalement, Sente est bien meilleur quand il s'éloigne de Jacobs. On est loin de la Machination Voronov pour le plaisir de lecture. Heureusement, Juillard excelle dans ce style graphique, bien aidé par la coloriste Madeleine de Mille et après tout, c'est déjà une réelle satisfaction.
Comme Van Hamme et Benoît finalement, la seconde paire ayant repris cette mythique série en subit la loi, faite d'alternance de hauts et de bas. Curieuse malédiction, tout à fait dans l'esprit des aventures vécues par les héros. Les réussites justifient elles à elles seules ces albums moins bons ? Voilà en tout cas de quoi alimenter les interminables discussions sur les forums.
Derrière une couverture ratée, se cache le dénouement de l'histoire débutée avec "la menace universelle".
Et je dois bien avouer que j'ai été assez déçu par cet opus ". En effet, "le duel des esprits" n'a pas pris. Autant, j'adhère au côté science fiction des autres albums de "Blake et Mortimer" (qui s'appuie souvent sur des explications scientifiques très longues dans la bouche des personnages), autant cet affrontement dématérialisé entre Olrik et Philip Mortimer m'a semblé hautement improbable voire risible.
En outre, des couleurs trop criardes viennent nuire à la lecture du récit.
Comme pour le précédent volume, le retour sur l'aventure indienne reste appréciable.
Reste les dernières pages où Yves Sente introduit de façon très habile la trame de ce que sera le prochain album "le sanctuaire du Gondwana".
Décidément, le format en deux volumes ne réussit pas aux aventures de Blake et Mortimer.
A la mort de Jacobs, la maison d'édition a souhaité relancer la série.
la faute à ces générations de lecteurs qui avaient adoré ces personnages, leurs aventures et le génie de son auteur.
Le parti pris est celui d'ancrer la série dans une époque, celle qui lui conviendrait le mieux (les années 50), et ce fut une excellente idée.
L'autre idée fut de confier la série à plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs, et ce fut aussi une bonne idée ; les albums sortent avec une régularité exemplaire et bien venue (c'est aussi la preuve que ces albums, pour faciles qu'ils paraissent, sont très difficiles à concevoir, car le scénario et le dessin sont exigeants et excluent toute erreur).
Le résultat est assez égal, d'un album à l'autre.
cela se laisse lire, ce n'est pas déplaisant; mais pas génial non plus.
Il n'y a plus de magie, mais reste l'enveloppe, de qualité.
A lire comme méthadone pour les accros de la série.
une suite une peu longue, même si tous les ingrédients d'un B&M sont présents.
-des ennemis connus et inconnus
-des techologies futuristes
-des machines improbables
-de l'amitié.
il manque un ptt qqe chose pour rester scotché pendant toute la lecture
La couverture est une horreur!
Encore moins bon que le précédent. Les évènements s'enchaînent sur un rythme bancal et la fin peut sembler tordue, mais il s'agit en fait d'une astuce scénaristique qui justifiera l'album suivant. J'avoue que c'était un procédé particulièrement audacieux et bien trouvé, hélas l'album suivant sera une catastrophe.
Pour en revenir à cette histoire-ci, j'avoue ne pas avoir accroché (trop farfelu, trop monotone, bref, sans grande saveur). Qui plus est, pour gâcher un peu plus l'ensemble, la couverture de cet album est vraiment repoussante, avec ces couleurs criardes qui n'arrangent rien.
Au final, LES SARCOPHAGES DU SIXIEME CONTINENT ne resteront pas dans les annales.
Après un premier tome fabuleux on tombe de haut.
Non pas que cet album soit bien bas, il est très correct, mais c'est simplement que le premier volume avait placé la barre un peu haut et qu'il semble difficile de maintenir ce rythme et cette qualité.
Dans cette bande d'aventures, on notera le coup de chapeau à Jacobs et plus généralement à la BD belge puisqu'une bonne partie de l'histoire se déroule, entre autres, à Bruxelles.
Au niveau du scénario il faut reconnaitre que ça traine en longueur avec certains passage où il ne se passe pas grand chose et qui ont tendance à casser le rythme de l'histoire. En fait tout celà aurait pu tenir en un seul tome. L'histoire en elle même est bien faite et à pour mérite d'en apprendre davantage sur le passé de Mortimer. Au départ ça le rendais plus ''humain'', plus ''comme tout le monde'' ce qui était appréciable. Cependant la fin vient totalement contredire tout ceci en le faisant apparaître comme un être assez froid paradoxallement peu de temps après une scène où il fait preuve d'humanité et de sentimentalisme. Toutefois ceci peu s'expliquer par une certaine théorie, développé dans le sujet Spoiler sur Olrik sur BDgest.com, qui si elle s'avère exacte promet une suite qui risque d'être mémorable.
Donc globalement celà reste une bonne histoire avec peut être une ou deux incohérences mais sans en être totalement sûr (le prochain BetM de Van Hamme et Sente devrait nous confirmer ou infirmer tout celà).