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l y a de cela cinq ans, nul ne connaissait l'existence des super-héros. Lorsque plusieurs êtres aux pouvoirs surhumains apparaissent dans certaines grandes villes américaines, ceux-ci inquiètent la population et sont même déclarés hors-la-loi par les autorités. Une menace extra-terrestre nommée Darkseid va cependant modifier la donne et obliger ces individus qui se connaissent à peine à unir leurs forces pour sauver la Terre.
À l’instar de l’excellent Batman – La cour des hiboux et du très bon Catwoman - La Règle du jeu, cet album fait partie de la première vague du fameux relaunch The New 52 de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics. Si cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l’univers DC propose une nouvelle porte d’entrée à tous les néophytes, ce titre-ci était d’entrée annoncé comme le blockbuster de ce nouveau départ. Il est donc assez logique de retrouver deux gros calibres aux manettes de cette revisite des origines de la Justice League : Geoff Johns au scénario et Jim Lee au dessin ! Excusez du peu !
Ce récit, qui se déroule dans le passé, au temps où les super-slips n’étaient pas connus du grand public, relate donc la première collaboration entre les plus grands héros de l’époque. Au fil des pages, Geoff Johns présente donc les vedettes de ce casting pour le moins prestigieux. Si Batman, Green Lantern, Flash, Superman, Wonder Woman et Aquaman sont évidemment de la partie, il faut dorénavant également compter sur Cyborg en tant que pilier fondateur. Ce personnage dont l’implication est intimement liée à l’intrigue, permet aussi d’introduire un membre de couleur à l’équipe de justiciers.
Le fond de l’histoire peut certes être qualifié de simpliste, mais cela permet à l’auteur de livrer un récit facile d’accès pour les nouveaux lecteurs, tout en lui laissant suffisamment de place pour se concentrer sur la présentation de ces méta-humains à l’égo surdimensionné qui doivent constituer la future Justice League. Ce scénario efficace et accessible à tous ne révolutionnera donc pas le genre et joue pleinement la carte de l’action. Rythmé par de nombreuses scènes de bravoure, ce tome particulièrement distrayant se lit très vite et ne laisse aucune prise à l'ennui.
Visuellement, Jim Lee ne livre peut-être pas son meilleur travail, mais ses planches demeurent tout de même somptueuses. Son style dynamique, ses cadrages hollywoodiens et sa façon de mettre en valeur les actions des personnages à coups de doubles-pages percutantes contribuent indéniablement à la qualité de ce récit. Notons également, qu’en plus des couvertures originales, cette édition propose également les croquis préparatoires de Jim Lee sur le design de ces héros relookés.
Une introduction réussie par un duo d’auteurs prestigieux !
Le relaunch de la Ligue de Justice, orchestré en 2011 par DC Comics avec la période New52, débute avec ce premier tome au travers d’une histoire entièrement consacrée à la présentation de ses membres (Justice League 2011, #1-6).
Qui dit relaunch, dit potentiels nouveaux lecteurs et il convient donc, via les premiers numéros, de faciliter leur immersion dans le monde des comics. Quoi de mieux donc qu’une origin story des plus classiques ? L’histoire se situe dans le passé, les super-héros qui composeront la future Ligue de Justice ne se connaissent pas, tout comme le grand public ou les forces de l’ordre ; en quelque sorte, le lecteur néophyte est mis au même niveau que les personnages et ira de surprise en découverte.
Pour le lecteur averti, il en va bien évidemment différemment. Les présentations et rencontres successives de Batman, Green Lantern et consorts sont d’un grand classicisme (ce n’est pas le scénario de Geoff Johns qui restera dans les mémoires, loin de là), l’adversaire est on ne peut plus basique (Darkseid et quelques bêbêtes dont on ignore les motivations) et l’affaire est rapidement pliée. Tout juste la caractérisation des personnages est, elle, intéressante (attitudes, répliques, petites touches d’humour) mais dans l’ensemble, si la lecture reste malgré tout plaisante, elle est également bien trop rapide. Un tome purement introductif en somme comme l’indique d’ailleurs son titre "Aux origines".
Il y a tout de même une raison à ces trois étoiles : le dessin. Entièrement assuré par Jim Lee, il est tout simplement magnifique. Comme d’habitude avec cet artiste, c’est un plaisir pour les yeux à chaque page et il faut au moins ça pour attirer de nouveaux lecteurs. Seul bémol, cette absence de marge un peu perturbante lorsque l’on vient de la BD franco-belge.
Retour sur la création de la ligue de justice, association de super-héros pour protéger le monde des super-vilains. La cohabitation n'est pas simple entre les super-égo aux pouvoirs sensationnels mais à l'humour adolescent. Les dessins sont satisfaisants même si certaines cases ne sont pas claires. Les couleurs sont vraiment criardes. Malgré tout, les débuts sont prometteurs.
Ce Tome présente efficacement les personnages et les enjeux que représente leurs "groupe".
Avec beaucoup d'action et de très belle image, cette série commence fort et à l'Américaine ;)
De plus, pas besoins d'être un pro des comics pour commencer cette series Urban Comics qui pour moi se révèle prometteuse x)
Et puis avec GreenLantern et Flash on est sûr d'avoir des petites moments d'humour !