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étine, capitale de la planète Gaiata, est sous l’emprise des Sept, dirigeants sans scrupule qui régentent avec fermeté les habitants dont la majorité est devenue aveugle. Jude, filleule d’un des Sept, est l’insouciance même et profite de sa passion, la musique, tout en fermant les yeux sur la souffrance autour d’elle. Jusqu’au jour où les circonstances lui font rencontrer les personnes aux idées « subversives » qui vont bouleverser sa vision du monde.
Univers ultra stéréotypé, contexte de domination d’un peuple par une élite dirigeante et exploitante, personnages bodybuildés et intrigue basée sur une rébellion justifiée. Rien de nouveau sous le geyser monumental de Rétine. Comment faire pour se démarquer des nombreuses séries mettant en scène des scénarios similaires ? Changer de planète, mélanger décors futuristes et décors uchroniques, frapper de cécité la population soumise ? Bref, utiliser des subterfuges pour tenter de détourner l’attention et laisser penser que l’originalité est présente. Aucune surprise donc, mais l’objectif n’est pas là. Avec Guérilla dans la ville basse Stéphane Piatzsek et Iñaki Holgado entament une aventure très classique sur le fond.
Il est parfois préférable de faire simple pour être efficace. Ce n’est malheureusement pas le chemin choisi par les auteurs de Rétine qui, loin d’agresser l’œil, fait appel à des détours graphiques et scénaristiques souvent trop alambiqués. Qui recherche une lecture rapide et aisée, sans détour par les chemins tortueux de la pensée, y trouvera son lot de satisfaction : action, suspens et… action. Certes, c’est un peu court mais si le plaisir est là, pourquoi pas.
Je n'ai rien compris aux 9 première pages en preview. Sans le résumé de l'album je n'aurais pas la moindre idée du contenu de ce tome 1...
et du coup je pense tout de suite à Total Recall, bon pourquoi pas ... mais alors autrement...C'est tout de même bizarre le peu de souci des auteurs de vouloir simplement être compris? Pour la note, il n'y a pas à tortiller, c'est forcément soit 10 , soit 0... Dans le doute j'opte pour le chef-d'oeuvre incompris.