28 février 2019. Septième jour après la disparition de la navette Atlantis et le début des événements qui frappent quotidiennement la planète, à 13:13 UTC, la planète. A 6:04 UTC, Jeff Spaulding retrouve son ami Richard Percy, du Pentagone, pour lui faire part de ses avancées dans ses recherches sur les entités extra-terrestres. Il espère toujours que ces derniers pourront lui permettre de sauver sa femme. Percy le met sur une tout autre piste, celle du projet Montauk, un projet de contrôle de l’esprit en utilisant des ondes radars. Pourquoi ? Quel rapport avec les catastrophes qui touchent la Terre et quels liens avec les créatures de l’espace ? Pendant ce temps, le gouvernement américain, qui a réactivé le projet Blue Book 2, s’affaire à sa mise en œuvre. Le temps presse…
Voilà déjà le cinquième album de l’ambitieuse saga imaginée par Christophe Bec. Après un précédent opus qui avait vu les événements se précipiter, la tension retombe. L’histoire s’attardant sur son protagoniste principal, Spaulding, et sa découverte d’un nouvel élément - un de plus diront les sceptiques - dans la liste des mystères qui parsèment la série : ici le projet Phoenix, ou Montauk, et son lien avec l’expérience de Philadelphie. Si les impatients se plaindront de ne toujours pas voir arriver clairement un embryon de réponse à leurs interrogations, il faut reconnaître l’habilité et le talent de Christophe Bec pour construire un ensemble cohérent, et surtout attrayant, à partir de tous ces faits fantastiques. Cette nouvelle pièce du puzzle ne vient pas s’entasser sur les autres. Elle s’intègre à eux le plus naturellement possible, renforçant encore plus la densité de l’histoire et surtout son intérêt.
Au dessin, c’est un collectif d’auteurs qui a œuvré ici. Si chacun s’en sort individuellement sans problème, l’homogénéité qui avait été maintenue précédemment avec Raffaele et Bocci en souffre un peu. C’est dommage tant elle est nécessaire devant le nombre de destins que le lecteur doit suivre. Mais cela passe au second plan tellement la curiosité de savoir où l’emmènera le récit prédomine.
Quelle prochaine catastrophe pour ce 28 février 2019 13:13 UTC ? Qui sont ces entités extra-terrestres ? Que veulent-elles réellement ? Quel est le but du projet Blue Book 2 ? Les Dieux oubliés des hommes viendront-ils à leurs secours ? Toutes ces questions auront-elles une réponse ? À suivre donc, avec une savoureuse impatience.
Après quatre albums, Christophe Bec nous offre enfin un début d'explication sur les événements peu ordinaires liés au 13 heures 13.
L’aventure semble avancée de plus en plus, toujours en nous tenant en haleine. La rencontre de Jeff Spaulding avec le journaliste Frederick Barnes signe l’amorce d'un grand pas vers peut-être la raison de tous ces phénomènes.
Du point de vue du graphisme, bien qu'il y ait eu différents dessinateurs, le trait de chacun est quasiment identique. Cela ne nous dérange pas du point de vue visuel.
moins bien que le précédent tome. a force d'avoir de longues planches d'explications, l'histoire perd de son intérêt, même si effectivement, il faut quelques éléments pour comprendre cette saga. bon je vais attaquer le prochain tome.
Certes, certains diront que la progression de l'histoire stagne. Ce n'est pas tout à fait faux mais cet album n'en est pas moins plaisant.
Les catastrophes ne sont peut-être pas toutes liées aux tiers que l'on avait évoqué précédemment, car on en apprend un peu plus sur les agissements du gouvernement américain.
Bref, même si ça progresse un peu moins, ça se lit toujours aussi bien et c'est toujours aussi plaisant. Suite au prochain épisode.
Ce tome-ci me déçoit un peu par rapport aux précédents. Je trouve ça dommage qu’il prenne un virage peu crédible avec les études scientifiques du gouvernement Américain qui selon moi va un peu trop loin et par conséquent, on s’éloigne un peu de la trame principale (les extra terrestres ou le fantastique). J’espère que les tomes suivants seront mieux.