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yant perçu dans les étoiles le terrible avenir du royaume, le mage Élund prévient le roi Émeraude Ier d’une future attaque des forces d’Irianeth. Il lui dévoile aussi le seul moyen d’enrayer le fléau : former des enfants dotés de pouvoirs spéciaux. Aussitôt, le souverain dépêche des hérauts aux quatre coins de ses terres et dans les états voisins afin de dénicher les perles rares. Nobles ou manants, princes, garçons et filles de ferme, apprentis artisans, enfants des villes, des forêts ou des déserts, tous ceux qui possèdent un quelconque don sont invités à la cour d’Émeraude. Là, ils subissent des tests qui doivent déterminer s’ils deviendront les chevaliers destinés à repousser l’ennemi. Sept d’entre eux seulement réussissent les épreuves et découvrent bientôt l’étendue de leurs facultés sous la houlette du vieil Élund.
Les enfants magiques ouvre l’adaptation en bande dessinée des Chevaliers d’Émeraude, série fleuve de romans pour adolescents écrits par la québécoise Anne Robillard. Celle-ci scénarise ce premier opus et y livre un récit inédit qui ne manquera pas de réjouir les connaisseurs de l’œuvre originale. En effet, elle narre le pourquoi et la façon dont la première génération de chevaliers a été rassemblée et formée.
Ce faisant, l’auteure dresse un tableau relativement complet de l’univers qu’elle a créé, puisqu’il est donné de parcourir non seulement le royaume d’Émeraude mais aussi les pays alentours afin de rencontrer chacun des futurs héros. Ces derniers – Wellan, Bergeau, Santo, Falcon, Jasson, Dempsey et Chloé – sont présentés tour à tour dans leur contexte familial et social, avant que leur caractère respectif ne se dessine encore un peu plus durant leur entrainement. Cependant, si ce tome d’introduction remplit parfaitement son office, le scénario manque un peu de piquant tant l’enjeu paraît encore lointain et parce que, pour l’instant, les personnages n’ont guère affronté d’aventures. En dehors d’une ou deux petites anicroches, il faut attendre la fin de l’album pour avoir vraiment de l'action.
Qu’à cela ne tienne. Le lecteur trouve de toute façon son plaisir dans le dessin très typé de Tiburce Oger (Gorn, La forêt, Canoë Bay). Son trait souple et soigné semble idéal pour ce genre d’histoire fantastique qu’il embellit et rend d’emblée attractive. Sa mise en scène et ses cadrages servent parfaitement la narration, tandis que son sens du décor joint à la colorisation crée de belles ambiances et animent avec force l’ensemble.
Malgré un scénario parfois un peu facile, Les enfants magiques constituent une entrée en matière satisfaisante que relève grandement un graphisme enchanteur.
J'ai retrouvé un peu une ambiance à la Gorn qui me manquait un peu. Ceci dit, je n'ai pas trouvé d'originalité dans le scénario. On s'ennuie assez rapidement car c'est du déjà-vu. A noter également qu'il s'agit d'une adaptation de romans de fantasy à succès.
Le graphisme est époustouflant comme à l'accoutumé avec Tiburce Oger avec un souci du décor très marqué. Du coup, cette nouvelle série souffre d'une assez grande inégalité entre un scénario moyen et un dessin exceptionnel.
Je n'ai pas réussi à me plonger avec aisance dans cet univers ce qui ne veut pas dire que cela sera également le cas avec les fans de la série originelle qui comprennent sans doute mieux que moi toutes les subtilités.
Premier tome d'introduction où les différents personnages sont présentés. Les dessins ne sont pas toujours clairs et la mise en couleur n'aide pas vraiment. La lecture est plaisante sans être inoubliable.
Dessins de Tiburce très reconnaissable et appréciable pour ceux qui aiment. On sens bien les caractéristiques de la série Gorn.
Cependant, ce premier tome, la mise en situation de l'intrigue, bin on apprend pas grand chose et surtout y'a BEAUCOUP de personnages! beaucoup de chevaliers d'emeraude, ca fait bcp a ingurgiter, on s'y perd.