A
lpha et Sheena, agents de la CIA, sont plongés dans le monde politico-économico-anti terroriste et essayent de surnager en gardant la tête hors de l'eau et les mains propres. Pas facile !
Le tome 8, est une nouvelle enquête où l'on nous parle de complot politique, de magouilles de certains agents de la CIA, d'entente cordiale avec le Président des Etats-Unis, d'une tueuse aussi sexy que dangereuse, d'une inactivité flagrante de nos 2 héros et de missions réussies ou avortées.
Vous ne vous y retrouvez pas ? C'est normal, il n'y a rien à comprendre. Ce tome, qui est une mise en jambe complexe et sans intérêt, nous montre pléthore de protagonistes évoluant dans leur propre univers mais qui devront sans aucun doute, dans le futur album, se retrouver tous dans un feu de joie d'actions. Bref une succession de faits dont Alpha et Sheena sont exclus mais qui, on le devine, vont finir par mettre les pieds dans le plat. Nous l'attendons tout au long de ces 46 pages et cela ne se produit qu'à la dernière. Quel suspens !
C'est un peu mince pour nous faire patienter 1 an. Enfin pour faire patienter ceux qui le voudront bien.
Un autre point de vue (par Maximus) :
Les exemples abondent de ces héros récurrents qui séduisent au premier abord et pour lesquels on reproche plus tard au scénariste de s’auto-plagier. A la différence de nombreuses séries du même style, Alpha ne s’enfonce dans l’éternelle répétition du même schéma en faisant simplement varier le décor.
Très classique série d’espionnage au début, sans grande originalité, Alpha a depuis le cinquième tome gagné en contenu et en intensité ce qu’elle a perdu en action pure. Cet album inaugure un nouveau cycle dans la même veine, dans lequel l’inactivité forcée des héros permet aux auteurs de les montrer sous un jour nouveau, et d’une façon générale, les personnages gagnent en épaisseur. Sur un schéma actuellement très en vogue dans les romans et séries TV, on suit de multiples intrigues qui se rejoignent peu à peu sans qu’on en distingue au départ le point commun. Le procédé peut apparaître comme déroutant mais il comblera d’aise les amateurs, d’autant que Mythic gère très bien le rythme des rebondissements.
Un scenario dense, un graphisme efficace, un intérêt qui ne se dément au 7e tome : Alpha s’impose progressivement comme LA série d’espionnage du moment.
Un épisode remarquable.
Un scénario touffu plein de machination, de traitrise et de suspens.
Dessins de jigounov extraordinaires de précision et de couleurs.
Bref un des meilleurs tomes de la série.
8/10.
Alpha et Sheena sont invités à la maison blanche pour diner avec le président après luis avoir sauvé la vie.
Le problème, c'est que le manque d'action pour Alpha le rend presque dépressif.
Pendant se temps une tueuse du nom de Scala très douée, se charge de commettre des meurtres.
Alpha est quasi innexistant mais l'histoire n'est pas ininterressante.
J'ai adoré cet album, l'action y est omnprésente et les dessous de l'histoire, dont les fils sont tirés par l'Agence, sont excellents. Seul reproche: Alpha y tient une part quasi anecdotique. Dessin précis, net. Excellent.