D
ans ce deuxième tome de la série Zombies, la situation des survivants n’est pas très reluisante. Le groupe que Sam a rejoint sur l’île de Vashon parvient encore à se débrouiller pas trop mal, notamment en essayant de conserver un minimum de règles et d’humanité dans la gestion de son quotidien. Josh, le gamin qu’il a pris sous son aile, est, lui, entre la vie et la mort, et les médicaments commencent à manquer. Il va falloir tenter une sortie.
"The show must go on", et comme c’est joliment dit dans l’album par une non moins jolie demoiselle : "faut voir le bon côté des choses, aujourd’hui on fait des trucs pas croyables tous les jours". Effectivement, et ça ne va pas aller en s’arrangeant, tel que c’est parti, la maxime « le pire n’est jamais certain » devrait être dignement honorée. Ce ne sont plus quelques zombies hirsutes qui claudiquent de manière anarchique dans les rues des villes, mais de véritables meutes dont l’effet de masse n’a rien à envier à la dernière Mahâ Kumbhamela. Cette marée de morts-vivants semble déterminée et fonctionne comme si elle était organisée. Qu’est-ce-qui a changé ? En tout état de cause, l’avenir semble bien sombre pour les vivants.
Comme pour célébrer son sujet, les planches de l’album sont très denses graphiquement. Le dessin est soigné et fourmille de détails que gouteront pleinement les amateurs de corps décharnés trimballant avec la nonchalance du décervelé des lambeaux de chairs. Les autres s’y perdront un peu, les sauts entre les séquences n’étant pas toujours évidents à suivre d’un front de résistance à un autre. Sans être du même tonneau que la série Walking dead, reine en cette chasse-gardée, Zombies n’a pas à rougir de la comparaison. Globalement, l’intrigue se développe gentiment - façon de parler - tout en restant dans un univers cohérent pour l’heure. En parallèle, la pression monte autour des rescapés.
Suite au prochain épisode ! Pour vous faire saliver, cela sans rien livrer qui ne mériterait lapidation, il convient de préciser que ce second tome se clôt sur une scène qui laisse présager d’un carnage certain à venir ! Après, c’est votre came, ou pas.
Un tome 2 dans la droite lignée du premier opus : vraiment excellent. La meilleure BD de zombies... à peu près du même niveau qye Walking Dead, c'est dire !
Pas mal, il y a des trouvailles que je n’aurais jamais imaginé, mais néanmoins je trouve que certaines situations sont un peu faciles. La fin de cette bédé se termine en gros point d’interrogation, on a envie de lire la suite pour savoir comment ils vont se sortir de leurs positions critiques… mais dans certaines situations, les protagonistes s’en sortent un peu trop bien (je trouve), mais cette histoire reste agréable à lire. Je conseille pour tous fan de somnambules.
Une histoire très classique de Zombies effectivement ... Groupe de survivants, apocalypse... Etc...
Pour ma part, après un 1er tome convainquant, j'ai trouvé cette suite un peu en dessous. Par exemple, la façon dont les différents groupes de survivant agissent entre eux me semble peu crédible. Un peu trop "gentil" à mon goût.
Ceci dit, ça se laisse lire, avec une qualité de dessin/couleur au top! Et notre héros à une dégaine pas trop mal aussi.
À suivre!
Bon, soyons clair, cette série propose une histoire de zombies tout à fait classique : les zombies règnent en maître, la race humaine est en voie d'extinction! Donc si vous êtes allérgiques à la simple évocation de ce mot, passez votre chemin.
Pour les autres, Olivier Péru, l'excellent scénariste de, entre-autre, "Nosfératu", "Lancelot" ou encore "La guerre des orcs", nous offre un récit très convainquant. Après un premier tome qui lançait excellemment la série, cette suite ne déçoit pas du tout. Le récit reste dense et dynamique, distillant tension et horreur, action et rebondissements (comme cette panique qui semble gagner les zombies). Il n'oublie pas également de travailler ces personnages qui gagnent en épaisseur et sont plutôt convaincant par rapport au contexte dans lequel ils doivent survivre.
Le dessin de Sophian Cholet a encore gagné en force et en précision. Il s'est affiné et nous donne des planches très riches qui bénéficient d'un cadrage bien maîtrisé.
Je m'étais détourné de ce style de récits depuis un moment, je m'y suis replongé avec plaisir.