D
ans un monde où les boucs sont en haut de la pyramide sociale et les hommes tout en bas, le jeune Cartigan est un humain qui a le pouvoir de parler aux animaux, comme son père. Ce don va lui être utile pour trouver un vieil ami de ses parents qui pourra l’aider dans sa quête : les sauver de "la fièvre".
De l’Héroic Fantasy où l’homme est relégué au statut d’esclave et où une entité démoniaque et invincible fait régner la terreur au travers de légendes et de récits de grandes batailles, c’est assez proche d’un certain classicisme. Le graphisme particulier de Daniel Lish vient apporter une touche d’originalité qui peut rebuter, car il joue dans le registre de l’ingratitude en ne ménageant pas les trognes des protagonistes et en surexposant son dessin de teintes grises. Déstabilisant et peu lisible, du moins en apparence. Il faut pouvoir passer outre pour rentrer dans un récit ensorcelant à défaut d’être palpitant.
Osé et pas facile d’accès, mais peut-être à suivre...
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