D
ans l'archipel de Solune, toutes les treize lunes, deux peuples sont obligés d'envoyer aux terribles Worgs six de leurs enfants pour éviter de subir leur colère. Bien entendu, à chaque fois ils espèrent que ce seront les derniers et que les petits sacrifiés sauront mettre fin à cette dramatique tradition.
Ce deuxième épisode poursuit l'épopée de nos six élus qui vont enfin croiser la route des Worgs.
Ce résumé parle de lui-même : l'histoire est on ne peut plus classique et ce n'est sûrement pas cette série qui va renouveler le genre de l'Heroic Fantasy. Et comme si ce n'était pas suffisant, les personnages ne sont pas attachants et les dialogues sont souvent enfantins, voire niais. N'exagérons rien, ce n'est certes pas réellement mauvais, mais quand on connaît l'imagination et l'expérience de Thomas Mosdi, c'est plutôt désolant...
La déception est d'autant plus grande que les dessins de Olivier Brazao, pour sa première série, sont très agréables. C'est à se demander qui est le débutant ! Car même s'il peut remercier Béatrice Tillier pour ses couleurs douces et chaleureuses, son style est déjà d'une grande maturité et colle parfaitement à l'univers.
Sheewõwkees se présente donc comme une série des plus moyennes mais son graphisme attrayant devrait tout de même lui assurer un certain succès.
Suite et fin dans le tome suivant.
Voici une série des plus classique sans aucune originalité ce qui est surprenant pour un scénariste comme Mosdi qui a quand même de l'expérience. Certes ce n'est pas une mauvaise série et celà reste agréable à lire mais on a aucune surprise et les personnages ne sont pas du tout attachant d'autant que les dialogues sont plus que légers. Le plus gros paradoxe dans cette série est que le dessinateur se débrouille très bien pour une première série avec un style agréable et déjà mature alors que Mosdi scénariste expérimenté nous donne une intrigue plate et sans surprise.