Drakka 1. Le sang du vioque

D ans un New York futuriste, le chef d’une puissante organisation criminelle se meurt. Convoqué au chevet de son père avec la conviction de bientôt hériter du pactole familial, « la Hyène » apprend l’existence d’un frère dont il ignorait tout. Bien décidé à mettre la main sur l’empire paternel, il se rend en Europe de l’Est, dans le bidonville de Balach, afin d’éliminer son frangin. Ce dernier passe ses journées à chercher de la nourriture et s’avère être le dernier espoir d’un clan de vampires qui vit reclus sous terre.

Prévue en trois tomes, cette série signée Frédéric Brrémaud et Lorenzo de Felici se déroule dans un contexte futuriste où les humains cohabitent avec des créatures monstrueuses domestiquées. Si le scénariste se garde (pour l’instant?) de révéler les origines de ce monde étrange où les descendants de Dracula sont menacés d’extinction, la trame du récit est, par contre, assez légère. Jouant délibérément la carte de l’action, cette histoire de succession prend très vite des allures de chasse à l’homme, privilégiant le rythme aux dialogues.

Dans un style légèrement cartoonesque, mêlant influences franco-belges, asiatiques et américaines, Lorenzo de Felici insuffle également beaucoup de dynamisme aux planches et propose une galerie de personnages très diversifiée, qui contribue à alimenter la bonne dose d’humour qui accompagne cette saga ne se prenant pas trop au sérieux.

Une revisite amusante du mythe du vampire et un début de trilogie divertissant qui ravira les amateurs d’action et de récits légèrement déjantés.