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ondres 1825. Cinq jeunes hommes et femmes sont enlevés et conduits dans une sorte de Secret Academy pour y subir, avec d’autres, des épreuves de sélection. Cambrioleur, étudiants, bras droit de maffieux ou fille de gardien d’école, par qui et pour quoi ont-ils été choisis ?
Avec cinq albums parus en librairie en moins d’un an, dont trois à l’occasion de nouvelles séries, Denis-Pierre Filippi aura marqué l’année 2004. Il faut dire qu’il a un talent certain pour conter des histoires d’aventure, même si elles sont agencées à partir d’ingrédients relativement traditionnels. Le petit garçon de Gargouilles qui voyage dans le temps ou Ethan Ringler l’agent fédéral infiltré, à la base ce n’est pas novateur. Mais accompagnez le premier de gargouilles rigolotes et faites évoluer le second à l’époque du Far West, en compléments d’une mise en place soigneusement découpée, et vous avez deux albums très agréables à lire et l'envie de découvrir les suivants.
Dans Les corsaires d’Alcibiade, le lecteur est aussi submergé de références à mesure qu’il tourne les pages. Les inventions avant-gardistes pourraient sortir d’un roman de Jules Verne, le parachutage des personnages dans un lieu clos rappelle le Cube de V Natali, le réfectoire celui d’Harry Potter, le groupe de personnages aux talents différents réunis pour accomplir une mission délicate au profit d’une service secret de l’Etat euh… la place me manque. Qu’importe ! On crée bien de nouveaux plats sans avoir découvert de nouveaux ingrédients depuis bien longtemps. L’épreuve de sélection un rien confuse et peu probante mise à part, cet épisode « pilote » fonctionne bien.
L’autre atout de Filippi c’est également de travailler avec des dessinateurs talentueux. Après S Revel pour Un drôle d’ange gardien, OG Boiscommun pour le Livre de Jack/Sam ou encore Cecil avec qui il signera prochainement le 3ème tome très attendu du Réseau Bombyce, c’est au tour d’Eric Liberge, qu'on avait tant apprécié dans Mr Mardi-Gras Descendres, d’illustrer ses trouvailles. Celui-ci délaisse un temps le traitement de ses propres scénarios parfois confus (Le dernier Marduk) et les traitements infographiques plutôt clinquants pour évoluer dans un registre tout aussi personnel mais plus classique que dans ses dernières productions (Tonnerre rampant et Métal chez Soleil). Le dessin de la page 1 ne dépaysera d’ailleurs pas les amateurs de ses albums précédents. Même si l’on est surpris par la multitude de visages, souvent au premier plan, qui peuplent les cases, l’ensemble ici séduit, en particulier pour les costumes et les éléments les plus technologiques (décors métalliques, engins). Saluons également le travail de précision de Delf aux couleurs.
Avec Elites secrètes, l’entrée en matière est réussie. Le plus dur reste à faire en confiant aux Corsaires de solides missions les mettant aux prises avec des adversaires de caractère dans des lieux étonnants. Pas plus, pas moins.
J'ai testé cette série en allant à la bibli, et heureusement pour moi car je trouve que contrairement à l'idée que l'ont se fait de cette couverture, les dessins sont pas totalement réussi et la tete des persos souvents loupés.
L'histoire ne pas plus embalé que ça meme si j'aime bien la période.
Bref série à éviter, peut mieux faire.
Fan de mardi gras, je dois dire que cette histoire revisitée du club des 5 m'a assez décue! En effet on rentre difficilement dans l histoire, les personnages n'ont pas d'identité au point qu'à la fin de la lecture il est quasi impossible de dire qui est qui et de se souvenir des noms, tous les visages se ressemblent on dirait que tous sont fait sur le même model, et que une couleur de cheveux différente est mis à celui-là,on rajoute une cicatrice à celui ci, pas de personnages charismatiques donc?étonnant car les squelettes de mardi gras avaient à mon goût plus d'humanité et etaient beaucoup plus expressifs!! De plus sur certaines cases les persos semblent flotter et ne s intègre pas avec le fond. Donc déception....
Une bonne surprise...
Un peu à la manière de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, les héros sont recrutés sur base de leurs talents particuliers, même si ceux-ci sont nettement moins fantastiques que pour la Ligue.
Un premier tome qui tient toutes ses promesses et laisse présager de développements intéressants par la suite. J'ai particulièrement apprécié l'aspect technologique retranscit dans la BD, un peu à la manière d'un capitaine Nemo en avance sur son temps.
J'attends donc la suite de pied ferme.
Nous sommes au début du XIXe siècle, en Angleterre, au coeur d'une université secrète et sélecte de la couronne britannique. A travers le destin de cinq jeunes hommes et femmes que tout oppose et qui vont pourtant constituer l'une des équipes les plus efficaces de cette société secrète. Denis-Pierre Filippi met en scène ses personnages en les définissant par leurs spécialités respectives - deux cerveaux, une femme d'action, un voleur et un séducteur. Le Dessin quand à lui est bon avec des décors et instruments à la Jules Verne, petit bémôl concernant la couleur qui à mon gout reste relativement sombre. Le décor est planté on attendra la suite pour voir ce que vaudra réellement cette série. A suivre...
Un album bien fait et agréable à lire. Le dessin est de qualité, soigné et
documenté, le découpage efficace, les couleurs un peu sombres et souvent dans
les ocre-brun conviennent bien à l'atmosphère, bref, une histoire d'aventure
très proprette. Un peu trop peu-être car au final, on ne comprend pas grand
chose à se qui se passe, et, si l'ensemble de ce tome 1 n'est qu'une épreuve de
sélection, on se demande bien pourquoi les "employeurs" utilisent une telle
débauche de moyens et une mise en scène aussi pharaonique à la seule fin de
sélectionner 5 recrues, certes dégourdies, mais que rien ne laisse supposé
irremplaçables.
Bref, s'il se lit très facilement, cet opus laisse une impression mitigée.
La suite dira si c'était creux ou juste une introduction.