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quablue est une série ayant subi les affres des changements de dessinateur. Un premier cycle constitué de 5 albums, dont seuls les 4 premiers sont dessinés par Vatine, forme la base qui avait enchanté nombre de lecteurs avides de SF, au dessin plaisant et au scénario original, et qui annonçait un avenir prometteur au couple initial. Ensuite on trouve Etoile Blanche, en 2 tomes pour un cycle indépendant dessiné par Tota que l'on retrouvera aux pinceaux pour le tome 5 et deux autres albums prenant la suite de la série initiale. Même si Thierry Cailleteau est resté fidèle à sa série en la scénarisant de bout en bout, le remplacement du dessinateur à partir du tome 5 n'a pas permis de maintenir un niveau de qualité pour les albums récents. Le dessin de Tota était trop anguleux et souffrait de la comparaison avec celui, plus doux et en progrès constant d'Olivier Vatine. Le baiser d'Arakh voit Siro reprendre le flambeau qui, en plus de faire ses preuves, se doit de relever le lourd défi de relancer la série.
Nao, constamment sollicité par la fondation, trouve à peine le temps de faire une pause sur Aquablue, pour assister au baptême de son tout jeune fils, et à sa présentation à Uruk Uru. Dès le lendemain il repart à bord de son vaisseau, pour aller livrer du matériel de fouille archéologique au Professeur Marelian, en expédition sur la planète Tetlaan. Il y découvre les intrigues que sont obligés de fomenter le professeur et l'ambassadeur terrien, dans l'unique but de plaire au tyran local.
A la première lecture de cet album, on pourrait penser que Cailleteau, en mal d'inspiration, est allé puiser dans les bon vieux thèmes classiques, à mi-chemin entre Indiana Jones et le Mythe de Cthulhu. En effet, tout y est : le scientifique prêt à tout pour assouvir son désir de reconnaissance, l'assistante au décolleté plongeant , le diplomate qui fait tout pour éviter l'incident, le tyran qui persécute la population et cherche un moyen de se débarrasser des rebelles et enfin le temple profané qui va voir se réveiller on ne sait quel monstre terrifiant. L'ensemble est tout de même bien mis en scène et c'est impatient de découvrir la suite qu'on arrive rapidement à la dernière page.
Mais tout cela manque un peu de consistance. Où sont passés les thèmes de fond qui ont fait d'Aquablue d'être si appréciée ? Si le virage "Fondation Aquablue" avait fait espérer qu'on allait renouer avec le côté écolo, on ne retrouve rien ici de la grande épopée qui se déroulait sur la planète bleue, ni de la poésie de la rencontre avec les populations indigènes.
Si le dessin de Siro, plus abouti que celui de son prédécesseur, le retour de Vatine pour le story-board et de Blanchard pour le design laissent présager un renouveau dans le dessin, c'est au niveau du récit que l'on ressent une certaine lassitude et un manque d'idées originales. Espérons que l'auteur se rattrape au prochain tome en nous concoctant une suite qui donnera une place plus importante à l'originalité tout en conservant l'efficacité de la première partie.
Nouveau cycle et nouveau dessinateur pour le 10e tome d'Aquablue. Après Olivier Vatine et Ciro Tota c'est au tour de Siro de peindre le destin de Nao. Destination Tetlaan pour une découverte archéologique et une malédiction. Un scénario simple mais efficace, un coup de jeune pour le dessin. Lecture plaisante sans prise de tête.
Très déçu de cet album et du suivant : ce n'est pas une mauvaise BD, mais le ton est différent des premiers albums, la mentalité et les aptitudes des personnages ont changé, et j'aime moins le dessin des personnages... Nao est bas du front par exemple, ce qui au moins est cohérent avec ses réactions primitives..
L'histoire repose sur un contexte très magico-religieux, alors qu'il était plutôt futuriste avant... Bref, bof.
Heureusement, l'histoire reste cohérente avec le reste, et les dessins sont beaux. J'aurais mis une meilleure note s'il s'agissait d'une nouvelle BD!
Dans cet album , Cailleteau, nous plonge à travers la planète Tetlaan dans un monde proche de l’Egypte antique sur fond d’archéologie. Tout est au rendez-vous le sable, les scorpions au pied des pyramides. Le nouveau au challenge psychologique dans le scénario relève du problème de la fidélité. En effet, Nao a un fils, Ylo, avec Mi- Nuée mais il est amoureux de l’assistante de Pr Marelian, la jolie brune, Chiara Dellapierra. Il est vrai que ce n’est pas le meilleur album de la série mais il reste intéressant tant au niveau du scénario qu’au niveau du dessin.
Ce n'est vraiment pas le meilleur cru de la série. Le seul point positif est qu'on y retrouve la bonne ambiance entre les différents personnages.
L'histoire est dynamique et il n'y a pas d'incohérences avec le reste. Le dessin n'est pas très bon car pas en cohérence avec la série (imaginez Tintin dessiné par Hugo Pratt...). Heureusement que Hautière et Reno ont repris la série...
James Cameron s'est dixit lui-même inspiré de cette BD pour son film Avatar.
Ce qui de ce seul fait lui confère le statut de BD majeure de la scène française.
Que dire, que dire de cette mediocrité.
Dommage car je suis fan des début de la série, ou il a fallu attendre des années pour avoir le tome 5. Finalement j'aurais peut etre préféré resté sur la fin du tome 4, ou les portes s'ouvrent et laisse une part de mystere.
La on descend dans les profondeurs de ..........
Pas descénario, dessins médiocres, voir enfantins
Je dois dire que les ressemblances avec le film la momie sont pour le moment très très très (et encore tout plein de très) nombreuses. Cependdant comme j'ai aimé le film, j'ai bien aimé la BD. L'histoire est intéressante mais un peu plus d'originalité aurait été bien vene? Quoi qu'il en soit on passe un bon moment c'est déjà ça. Voyons comment va évoluer l'histoire dans la seconde partie.