D
e la bonne volonté à revendre mais une malchance chronique. Voilà bien comment définir au mieux l'Agent 212, simple membre des forces de l'ordre et gaffeur au possible. Cela fait maintenant 24 tomes qu'il accumule les tuiles et, pour le fan de la première heure, c'est toujours un vrai bonheur que de le retrouver en compagnie des ses collègues pas forcément plus malins et de ce brave commissaire qui passe son temps à les engueuler. Une chose est sûre, ils ne sont pas prêts de quitter la circulation…
Inspiration tarie après autant d'albums ? Pas du tout. Bien sûr, la surprise des débuts à disparu, c'est inévitable. Mais contrairement à beaucoup de séries humoristiques, L'agent 212 conserve un niveau égal au fil des albums. Les gags sont rarement répétitifs et, s'ils sont parfois prévisibles, ils n'en sont pas moins drôles. La machine est bien rôdée et bigrement efficace. Certainement parce qu'elle repose non seulement sur les gags mais aussi sur le dessin de Kox qui maîtrise ses personnages au physique si… particulier. Il suffit de voir notre cher agent et son copain Albert éclater de rire, la gueule ouverte, la langue pendante et la bouche pleine de bave…
Un nouvel album sans surprise, c'est vrai, mais une bonne tranche de rire. Et ça fait du bien.
C'est de gros gags, mais il faut admettre que certains m'ont bien fait sourire, voire même rire. La bedaine de l'agent 212, son incompétence ou sa malchance dans son travail et sa vie de couple sont toujours agréables. De bons gags. En conclusion, c'est sympa sans rien casser, mais ce n'est pas le but ici. C'est juste une BD pour se détendre, sans se prendre la tête. Et ca, c'est toujours le bienvenu.