Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Dans mes veines 1. Tome un

21/02/2011 10815 visiteurs 6.5/10 (2 notes)

U n beau matin, alors qu’elle fait les cent pas dans son appartement pour dissiper les brumes de son esprit, Barbara, ex-flic, dite Barbie, tombe nez à nez avec le corps ensanglanté de Jill, ex-petite amie et ex-mannequin, qui gît sans vie dans la cuisine. Après deux ans d’absence, drôle de façon de réapparaître… Ni une ni deux, Barbie s’enfuit avant l’arrivée de ses anciens collègues, bien décidée à faire la lumière sur cette affaire.

Damien Marie retrouve ici Sébastien Goethals, son complice de Ceci est mon corps et Need, pour un polar ayant pour cadre le milieu de la mode et ses nombreuses dérives. La construction est efficace, alternant flashbacks et passages au présent à mesure que l’héroïne tente de découvrir la vérité sur la mort de son amour perdu. La description de l’univers du mannequinat, avec ses abus en tous genres et ses liens difficilement avouables avec des milieux interlopes, est sans concession, comme l’est la descente aux enfers de jeunes filles désorientées, soumises à un quotidien où la violence est loi. L’intérêt de cette première partie de diptyque réside donc plus dans l’instauration d’une ambiance que dans un scénario en lui-même peu original, faisant même pâle figure, par instants, comparé à une série telle que Cellule poison qui aborde des thèmes semblables, mais est sublimée par un traitement plus audacieux.

Il n’empêche, le résultat est probant et procure un réel plaisir de lecture. D’autant que le dessin de Goethals, sobre et affublé d’une colorisation surprenante, se révèle plus judicieux qu’il n’y paraît à première vue. L’atmosphère rendue convient fort bien aux sujets abordés et contribue à une certaine lenteur dans la narration, renforcée par une voix off aux accents mélancoliques écrite dans un style lui aussi efficace. En définitive, Dans mes veines ne dépareille pas avec la production de cet auteur, adepte des récits empreints d’une certaine noirceur et dont l’œuvre affiche un classicisme assumé.

Par D. Wesel
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

Dans mes veines
1. Tome un

  • Currently 2.75/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 2.8/5 (16 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 06/12/2020 à 14:05:25

    Dans mes veines met en scène une inspectrice de police dont la préférence va aux femmes. Il n’y a d’ailleurs aucune ambiguïté sur la question car c’est parfaitement assumé. Cela pourra encore rebuter de vieux catholiques nostalgiques ou des moralistes en quête d’une virginité saine. Cependant, l’époque a changé et il faudra bien évoluer avec son temps. Le mariage gay sera bientôt une réalité et tout cela paraitra bientôt normal. Or, cette bd semblait faire de cette spécificité un vecteur pour attirer les âmes bienveillantes humanistes et tolérantes. Certes, mais cela ne suffit pas. Le scénario doit être à la hauteur…

    Cela commence par le cadavre de l’ex-petite amie retrouvé de bon matin dans la cuisine pour survoler les milieux branchés de la capitale où l’on aime danser au son hype des disc jockeys. L’ombre de JP Gaultier n’est pas très loin. On va descendre dans les milieux sordides de la prostitution de luxe. Il n’y aura aucune crédibilité dans tout cela tant le personnage central apparaît comme superficielle au même titre que son langage vintage. On ne pouvait d’ailleurs pas faire pire. Aussi, la lecture ne sera pas des plus agréables. Ai-je envie d’aller plus loin ? Pas vraiment.