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arney, Djinn et Bernard Prince reprennent du service six ans après leur escapade du Port des fous. Le Cormoran jette l’ancre à Quiritos, à l’embouchure d’un fleuve d’Amérique latine. Le contrat d’un armateur mystérieux attend l’équipage, ainsi que de vieilles connaissances et de bien des surprises. Les menaces du fleuve bouleversent parfois une vie plutôt tranquille.
Six ans pour les héros, plus de trente ans pour le dessinateur et les lecteurs ! Qu’est ce qui peut motiver un retour après une si longue absence ? La volonté de mettre un point final à une aventure que l’arrêt de la collaboration avec Greg n’avait pu permettre ? Sur l’impulsion de son fils, Hermann reprend donc du service après quelques épisodes en demi-teinte assurés par Dany ou Aidans au dessin. Si les héros ont légèrement gagné en maturité, physiquement elle est visible, l’ambiance reste proche des premiers albums, avec les caractères inchangés d’un Barney Jordan gouailleur et d’un Bernard Prince toujours aussi boy scout. Les lieux et les "méchants" sont semblables à ceux rencontrés dans La frontière de l’enfer ou Guerilla pour un fantôme. Le lecteur de la première heure se sent donc en terrain connu et c’est un élément parmis d'autres qui amoindrit l’intérêt du retour de l’équipage du Cormoran sur les eaux mouvantes des étals des librairies. Si la volonté de clore la série est ainsi affichée, pourquoi le faire avec une aventure qui n’arrive pas à se démarquer des autres et qui ne permet pas de considérer Menaces sur le fleuve comme autre chose qu'un album de plus. Les fans et les nostalgiques peuvent y trouver du plaisir, induit en partie par une non-objectivité qui peut être naturelle, malgré l’absence d’originalité.
L’évolution graphique, et morphologique pour Bernard Prince, est évidente, avec une ressemblance indéniable avec Jeremiah. Hermann n’arrive apparemment pas à se démarquer de son héros favori. La couleur directe est sûrement l’une des responsables de ce mimétisme. Premier album de la série à subir ce traitement, c’est aussi le dernier pour le dessinateur qui a décidé d’abandonner cette technique qui était devenue l’une des marques de fabrique de sa production. Une évolution, ou un retour en arrière, qui prouve la capacité de remise en question de l’auteur, et qui est bien souvent la marque des grands. Si le suspens est présent, le rythme haletant, l’aventure au rendez-vous, le décor exotique à souhait, la flamme de l’apothéose finale espérée est bien absente. Sans rien dévoiler, tout reste ouvert pour une éventuelle suite qui dépend autant des chiffres de ventes que de la capacité du père à résister à l’insistance du fils. Yves H. s’est parfaitement glissé dans le costume du scénariste classique mais efficace en rajoutant, non pas une touche de fantastique ou d’étrange comme à son habitude, mais plutôt un saupoudrage d’écologie bon ton. Cela ne peut pas faire de mal et le costume de Bernard ne lui va pas plus mal.
Pas indispensable mais un plaisant moment de lecture agrémenté d’un poil de nostalgie, en attendant une véritable conclusion.
Je m'y attendais, Scénario et dialogues sont grotesques. Par contre je ne m' attendais pas à ce que le dessin de Hermann soit bourré d'erreurs et d'approximations. Mis à part les paysages plutôt réussis, les personnages et les objets sont bouffis et disproportionnés. Prince est souvent difforme et a perdu sa légendaire prestance... Le personnage féminin sensé être sexy est un laideron repoussant... un album ou tout part à vau-l'eau, ce qui du coup fait du titre la seule réussite de cet album raté.
Pourquoi flinguer Yves H qui se débrouille pas si mal que ça pour faire du Greg ? L'histoire est plausible, les dessins superbes ( mais pourquoi t'obstines-tu à perseverer dans la couleur directe, Hermann? )
Vivement le 19 ième tome de cette série, avec les mêmes auteurs ! Faites vite, j'en bave !!!
Comment ne pas craquer devant un album dessiné par Hermann. Mise à part les visages qui sont toujours semblables, chaque vignette est une véritable œuvre d'art.
Et j'aime vraiment cette technique de la couleur directe qui nous change des aplats ordinateur.
Mais à part ça, cette nouvelle histoire n'apporte rien ! Yves H. suit tous les codes de Greg, (sauf qu'il y a une femme !) sans rien y rajouter mais le talent en moins.
Dommage car c'est vrai que cette reprise faisait saliver, on aurait aimé que les personnages qui vieillissent un peu évoluent également.
A lire pour les scènes de pluie dans la jungle vraiment sublimes, l'histoire n'étant pas déshonorante.
Ah oui, j’ai oublié, dans ma grande Désolation de préciser les aspects POSITIFS : oui, il y en a :
• Hermann est et sera toujours le « génie » de la couleur directe : c’est vraiment superbe, même si l’ensemble rappelle trop l’album « Guerilla pour un Fantôme »
• Je confirme que le dessin et les couleurs sont superbes !! Pour avoir eu le privilège d’admirer les planches originales, je peux assurer que le dessin et les couleurs sont à couper le souffle, un peu comme les planches de Marini où les rouge sont….Pfffft à mourir ! Ici, ce sont les verts !!!
Alors, bis repetitas, ton p’tit gars mon Huppen, ben, faudrait s’en faire une raison : pas bon, non pas bon….Mais toi : tous tes défauts sont excusés : tu es un VRAI DESSINATEUR !!
Quel bonheur de retrouver une série des « années mythiques » !!!! A l’époque, à part Mister Blueberry, pas grand-chose à se mettre sous la dent coté aventures exotiques…Je ne nie pas les Jacobs, Tillieux, Franquin et consorts, non, non, mais aventure de chez aventure… : c’était Bernard Prince !
• Annonce la parution : je trépigne !!!
• Achat de la Bd : mes mains tremblent de plaisir
• Arrivé chez moi : vite manger et puis…et puis…
• Ouf, dans mon lit et enfin ouvrir cette merveille !
• Lecture : heu…
• Re-lecture : re-heu….
• Re-re-lecture : QUAND HERMANN SE RENDRA T-IL ENFIN COMPTE QUE SON FILS NE VAUT PAS UN CLOU COMME SCENARISTE ?????!!!!!!!
Bon, d’accord, difficile d’admettre que sa progéniture n’est pas « valable » du moins dans le domaine du scénario, le reste, hein, je ne sais pas, no losé !!!
Quelle tristesse, mais quelle tristesse : tous mes rêves, hop, envolés ! Il y a même EL LOBO qui refait surface !!! Je rêve ou quoi ???!!! Comment peut-on être aussi nul ????!!!!
A part Van Hamme, cher Hermann père, faite vous-même vos scénariis svp svp svp svp svp help help help !!!!
Comme j’aimerais avoir l’avis (chuchoté, promis je ne dirai rien !) de ce pilier de la BD qu’est Hermann….
Bref : à acheter si on possède les EO de la série (avec Hermann au dessin, hein, Danny, faut pas rêver : nul, archi nul !) il faut acheter…Dans le cas contraire :AMATEURS : TROUVEZ des REEDITIONS ou les EO qui ne sont pas encore trop prohibitives…CECI N’EST PAS « THE » BERNARD PRINCE D’ORIGINE = NAVET !!!!!!!!!!
Allez, hop, BD suivante !