U
n auteur tel que Jean Dufaux peut-il encore nous surprendre ? Le prolifique scénariste de séries aussi diverses et variées que La Complainte des Landes Perdues, Muréna, Jessica Blandy ou encore Rapaces a-t-il suffisamment d’idées pour éviter les ressemblances entre les différents univers qu’il a créés ? Ce nouvel album de Niklos Koda suffit amplement à nous rassurer. Il renoue avec ce qui a sans doute lancé la série : un savant mélange d’espionnage et de magie. Cette dernière est bien éloignée des fées, mages et autres personnages d’héroic-fantasy, elle plonge ici au cœur de la manipulation des esprits et du paranormal.
Par cet album, Dufaux nous invite à suivre une nouvelle fois cet espion agissant sur commande du Bureau, une organisation de l’ombre oeuvrant lorsque la diplomatie ne peut plus intervenir. La nouvelle menace à laquelle Niklos Koda va devoir faire face est un magicien capable de transformer de simples citoyens en meurtriers. Cette mission va l’entraîner sur les traces de son enfance, et de certaines douleurs enfouies.
Petit à petit, cette série gagne en profondeur. Les scénarios se succèdent et le personnage principal s’étoffe et perd peu à peu ce côté playboy agaçant qui lui donnait un air superficiel. Après avoir constaté dans les tomes précédents que Niklos Koda avait une fille et des liaisons sentimentales, lui donnant ainsi plus de corps, nous découvrons ici une petite partie de son mystérieux passé. Il ne s’agit pas de tout savoir en une seule fois, mais cette judicieuse distillation des informations entretient parfaitement les zones d’ombres planant autour de ce héros, et ce pour notre plus grand plaisir. Dufaux est un grand scénariste, et il manie très bien les ficelles du suspense pour maintenir l’intérêt de ses lecteurs.
Olivier Grenson nous gratifie d’un dessin très abouti, l’évolution depuis Cartland Cross est nettement perceptible, et notamment dans le choix des visages. Les traits féminins sont d’une grande finesse et les expressions rendues par les personnages des deux sexes sont parfaitement réussies. Les décors sont saisissants de réalisme, particulièrement la présentation du Caire, ville chargée d'histoire où la modernité croissante côtoie l'insalubrité.
Vous l’avez compris, ce nouvel album est une réussite et installe parfaitement la série au sein de la collection « Troisième Vague » du Lombard. Là où des récits comme Vlad peinent à nous surprendre dans la durée, Niklos Koda se renouvelle et s’enrichit à chaque nouveau tome.
Ce tome et le suivant constituent l'une des meilleures aventures de la série. On retrouve l'aspect "magie" des deux premiers tomes, qui ne quittera plus la série, pour une intrigue bien ficelée, et les personnages ont un charisme dingue (notamment celle sur les deux couvertures), grâce au dessin de plus en plus beau de Grenson.
Après 6 albums lus à la suite, j'ai vraiment bien accroché !
Il est vrai que Niklos Koda fait penser à de nombreux héros de BD et que le genre n'est pas révolutionné.
Mais j'apprécie l'ambiance agent secret / occultisme.
Rien d'extraordinaire dans les scénarii cependant j'y ai trouvé un agréable moment de lecture.
Et j'adore la couverture de ce 6ème opus !
Étant donné la qualité du tome précédent on est forcément déçu avec cette suite un peu mollassonne. Cela se regarde et se lit bien quand même sans ennui. Maintenant que l’on sait que l’histoire de Niklos Koda et la série s’achèveront avec le tome 15, on a vraiment envie d’aller jusqu’au bout et cela sans voir s’installer la lassitude.
Quant il peut, Niklos Koda aide Valentina des mains de son ancienne agence.
A Berlin, un des agents français se retrouve à assassiner une personne, le hic s'est qu'il ne se rappele de rien.
Niklos aidé par Antioche, doit savoir qui se cache derrière se magicien Kandar, qui aime faire des tours avec des chiffres.
Un album aussi bien que les précédents, mais avec une touche de magie en plus.
Le scénario n'est pas des plus prenants. Une suite de meurtres par des gens manipulés, Niklos va mener l'enquete. Je suis resté sur ma faim, l'album se lit, mais ne passionne pas. En revanche, le dessin est de bonne qualité et j'ai bien apprécié les décors, ce qui rehausse un peu la qualité générle de cet album.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouve la particularite de cette serie, presente dans ses premiers tomes, le melange d'espionnage et de magie. Cette derniere avait ete abandonnee, a mon plus grand regret, dans les T3,4 et 5 au profit d'un scenario d'espionnage plus classique.
Nous retrouvons donc Niklos, prince du deguisement, aux prises avec un magicien qui semble-t-il possede le pouvoir de manipuler les gens a leur insu. Ce tome est un tome d'introduction assez bien ficele. Les differents protagonistes nous sont presentes et la mise en scene devoilee juste ce qu'il faut pour nous mettre en haleine. De plus, et ce qui ne gache pas du tout le plaisir bien au contraire, Dufaux continue a nous faire decouvrir son personnage principal et notament son passe, tissant ainsi une toile tout au long de la serie reliant les differentes histoires les unes aux autres.
Le dessin de Grenson est quant a lui toujours aussi majestueux notamment lorsqu'il s'agit de dessiner les personnages.
Un album moins passionnant que les deux albums précédents "valses maudites" et "hali mirvic", qui, de toute manière, sont les deux
meilleurs de cette série.
Il était difficile de faire mieux niveau scénario. les rebondissements étaient sensationnels, et l'on a pu apprendre énormément de choses sur Niklos.
Si on n'effectue pas de comparaison avec ces deux albums, on peut dire que cet album reste de très bonne facture.
Les dessins et les couleurs sont toujours excellents, les dialogues aussi, et le scénario est assez prenant.
L'histoire se lit (trop?) vite, car on a toujours envie de savoir ce qu'il va se passer.
Les personnages principaux de la série sont désormais bien en place, et de plus en plus fouillés.
La fin donne vraiment envie de connaître la suite.
Ceci me paraît le meilleur album de la série. J'aime bien le découpage. Les citations sont exemplaires. le scénario cohérent donne de l'épaisseur aux personnages. De plus, une nouvelle aventure commence et l'introduction est suffisante pour entre dans le vif des personnes et des situations.