L
'argent gouverne le monde, c'est bien connu. Mais qui gouverne l'argent ? Les banquiers ! Alors hors de question pour les auteurs de se moquer de cette corporation ô combien puissante et utile ! Ce serait trop dangereux !
Voilà le début du texte "accrocheur" du 4e de couverture destiné a donner envie de lire une série de gags sur les banquiers, "les courges" (employés des banquiers) et les clients qui sont "pauvres et sentent aussi comme tous les pauvres" (je ne fais que citer). Oui, vous avez bien lu, il vaut mieux être assis.
Que dire de plus...Les mots me manquent pour décrire cet objet. Il s'agit bien d'une bande dessinée vu que l'on note la présence de cases dessinées et de bulles remplies mais c'est le contenu de ces bulles qui pose problème. Si seulement il ne se contentait que de ne pas faire rire ! Mais voilà il est écoeurant de mauvais goût qui se voudrait être de l'ironie. Cette ironie que le talent peut transformer en humour. Mais où est le talent dans des dialogues tels que :
- La courge (je vous rappelle que c'est l’employé) : "Je lui ai fait prendre un crédit sur 10 ans chef !"
- Le banquier (le chef donc) : "Aaargh !Un crédit à un mourant... Je meurs !!"
Ou encore :
- Le banquier : "Monsieur Cigali ce n'est pas bien méchant, votre compte a été débité par erreur !"
- Le client (Qui pour une fois n'est apparemment pas pauvre et ne sent pas trop mais qui semble arborer un aspect qui se voudrait efféminé) : "Alors rebitez-le-moi tout de suite !"
Pas la peine de parler du dessin qui même si il était exceptionnel ne pourrait justifier l'existence de cette bd.
Une telle médiocrité ne peut s'expliquer que par un travail alimentaire... Et encore, d'autres le fond avec une certaine réussite.
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