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oici que débute le troisième cycle des aventures de Lanfeust. Créfieu ! Comme le temps passe ! C'était presque hier, pourtant, que le forgeron rouquin de Glinin se découvrait un pouvoir étrange qui l'emmenait à la découverte du monde de Troy, de ses habitants plus ou moins magiciens et de son fabuleux bestiaire. Lanfeust, lancé dans la quête d'un animal mythique en compagnie de deux sœurs ravissantes se disputant son cœur, découvrait dans le troll Hébus un futur compagnon de bagarre inséparable et dans l'ignoble Thanos un adversaire aussi impitoyable qu'increvable.
Un héros, une quête, des combats, des jolies filles, un ennemi juré : jouant les docteurs Frankenstein, les auteurs avaient rassemblé et patiemment cousu les clichés du genre surexploité de l'heroic fantasy pour former ce qui pouvait n'être qu'une créature difforme et sans âme. Mais la forme allait être donnée par Tarquin et son dessin dynamique et expressif, s'affinant au cours des albums. Quant à l'âme, Arleston allait l'insuffler sous la forme d'un humour omniprésent et totalement décomplexé, dans les situations autant que les dialogues émaillés de jeux de mots approximatifs - les meilleurs, selon les connaisseurs. Le tout habillait une histoire suffisamment riche en rebondissements pour maintenir l'intérêt tout au long des huit tomes. Au final, un genre rabâché habilement et plaisamment revisité pour une série obtenant un succès mérité.
Au début du deuxième cycle, quand Lanfeust s'embarqua pour les étoiles, la crainte était réelle de voir le tout partir en quenouille. D'abord parce que, si plaisant que fût l'univers de Troy, le tour en avait été fait dans le premier cycle et il paraissait inutile de prolonger la série. Ensuite, projeter des personnages d'heroic fantasy dans un univers de science-fiction risquait de les dénaturer complètement tout en décrédibilisant l'histoire. Et pourtant, c'était précisément l'idée géniale : avec le vaste univers, les auteurs s'étaient offert le cadre idéal pour exploiter pleinement leur imagination et leur fantaisie débridée. Lanfeust, lancé malgré lui dans une nouvelle quête, découvrait de nouveaux mondes et croisait une impressionnante galerie de créatures farfelues plus ou moins fréquentables parmi lesquelles l'orgnobi Swiip, bientôt nouveau compagnon et petit génie du groupe. Même Hébus, a priori le plus déplacé dans un univers futuriste, s'y intégrait parfaitement, allant jusqu'à se découvrir le plus naturellement du monde un don inné pour le pilotage d'engins spatiaux. Les auteurs avaient réussi, contre toute attente, le mariage contre nature du bâton de magicien et du sabre laser au nom de l'aventure épique, de la joyeuse baston et de l'humour déjanté. Amen.
Aujourd'hui, dans l'album débutant ce troisième cycle, Lanfeust revient sur son monde natal. Où cela va-t-il le mener ? A ce stade, bien malin qui pourrait le dire... En ramenant leur héros sur Troy, les auteurs se trouvent en effet face à deux difficultés. La première est la disparition de la plupart des membres du groupe : Qam, Cixi et Swiip, entre autres, ne sont pas du voyage. Il reste bien le fidèle Hébus, le contraire serait difficilement concevable, mais l'absence de personnages charismatiques se fait tout de même sentir. Il y a bien une vague remplaçante à Cixi, qui rappelle la chipie insupportable des débuts, mais qui ne parvient qu'à faire regretter la Cixi plus mûre et plus séduisante des derniers albums. Quant aux retrouvailles avec le chevalier Or-Azur et son épouse Cian, elles ne soulèvent pas un enthousiasme délirant : ces personnages, si sympathiques soient-ils, peinent pour l'instant à susciter plus qu'un intérêt poli. Le deuxième problème est bien sûr le cadre de l'intrigue qui, cette fois, s'est rétréci au seul monde de Troy, déjà parcouru en long et en large. Bien sûr, dans un début de cycle, l'obligation de planter le décor et d'introduire les nouveaux personnages ne permet pas de faire beaucoup avancer l'histoire. Il n'empêche que les rebondissements farfelus qui viendraient pimenter un scénario manquant de tonus tardent à venir et laissent ce que les Anglais appellent "an air of déjà vu". Cette impression mitigée est renforcée par un couac inattendu au niveau du dessin, qui donne l'impression curieuse que l'album était initialement conçu dans un format plus petit et a été agrandi par nécessité. Au final, les cases sont moins riches en détails et paraissent même étrangement vides par moments, bien que le dessin en lui-même ne semble pas avoir baissé en qualité.
Aussi, il est difficile de ne pas refermer cet album avec un sentiment de déception. Est-ce le cycle de trop ? Les fans refuseront évidemment d'y croire, qui se rappellent les bons moments des tomes passés où l'inventivité des auteurs s'exprimait dans les situations burlesques autant que les décors, les personnages pittoresques et les clins d'œil invitant à la relecture. Tarquin et Arleston peuvent encore surprendre, la preuve au prochain tome ?
Après Lanfeust de Troy et Lanfeust des étoiles, Arleston et Tarquin débutent le troisième cycle, Lanfeust Odyssey, avec l'énigme Or-Azur. Au programme, toujours de l'aventure et de l'humour aléatoire. Rien de révolutionnaire mais une lecture plaisante.
fuyez pauvres fous comme le dirait le vénérable Gandalf !!! j'ai revendu lanfeust odyssée !! c'est vide insipide , ça manque de sens !!! il faut savoir s’arrêter monsieur arleston ... à trop vouloir étirer allonger, la corde casse !!! ... et puis une fin de l'histoire et des achats à un moment , c'est bien aussi !!!
J’ai adoré lanfeust de Troy, j'ai supporté lanfeust des étoiles et la j'abandonne..
Cela n'apporte rien, ce n'est plus réchauffé mais cramé, la trame est usée et j'ai décidé d'arrêter les frais avec cette série.
Pour de l'héroïque fantaisie je suis passé à OKKO qui est une pure merveille
AH le pauvre lanfeust.
La première histoire que je suis depuis le début qui fini si mal
Reste le dessin qui est magnifique même si lanfeust de troy était le meilleur mais bon.
Qu'il finisse vite ce cycle pour que l'on garde une bonne idée des 2 premiers cycles et que l'on oublie celui là.
Le plus mauvais cycle de Lanfeust pour moi, on dirait que Arleston ne veux pas quitter le personnage qu' il a creer, il ferait mieux d' arrêter Lanfesut pour se consacrer a d' autres projets plus intéressants.
je constate que je ne suis pas le seul à avoir mal vecu la lecture de cet album ( que j'ai acheté x_x). le manque de charisme des personnages, le dessin moins agreable, le scenario pas vraiment passionnant ; ça fait beaucoup trop.
on ne va pas tirer sur l'ambulance d autant que les auteurs peuvent surfer sur la vague de leurs precédents succès... (la preuve je l'ai acheté un peu trop vite)
maintenant que je connais ce site, on ne m y reprendra plus : je lirais vos avis avant ! ^o^
Je ne suis pas d'accord avec bibi37, j'ai trouvé lanfest des étoiles assez bidon mais je troues que l'odyssey s'annonce pas si nulle que ca, prochain tome = suite et fin, donc on voit qu'une partie de la critique sur les longueurs déraisonnables a bien étée prise en compte.
Apres faut voir évidemment la suite pour être sur, mais je pense que les auteurs ont à coeur de remonter dans l'estime de leurs nombreux fans.
Entierement d'accord avec BIBI37?
ARLESTON devrait à nouveau priviligier la qualité que la quantité afin de retrouver ce qui faisait toute sa finesse il y a maintenant quelques années ... à force de trop en faireon passe à coté de l'essentiel : le plaisir des lecteurs ..
De même, il devrait se rappeler que quelques séries attendent, elles, un scenario depuis un petit bout de temps (askell par exemple).
Cordialement
Vous aviez aimé Lanfeust de Troy vous détesterez Lanfeust Odyssey.
Vous aviez trouvé Lanfeust des étoiles nullissime alors ce sentiment se reproduira pour cette nouvelle odyssée.
Ici on surfe sur la vague d'un succès mais il n'y a point d'invention nouvelle, ni de génie dans ce nouvel opus de aventures de Lanfeust.
Rien je n'ai rien trouvé d'original.
Alors à l'époque ou l'écologie prends toute son importance sauvez un arbre en ne faisant pas l'acquisition de cet ouvrage (pour moi l'honneur est sauf on me la prêté). A défaut toujours dans le respect de l'environnement brulez-le qu'il serve au moins à allumez votre cheminée.
Et qu'on décerne le grand prix de la fumisterie à Mr Arleston.
0/10.