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es marchés de Château Rouge à celui de Treichville, des rues du Marais à la brousse africaine, il n’y a qu’un pas que franchissent avec toujours autant de bonheur Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. C’est déjà le cinquième album et le soap de Yop-City n’a rien perdu de sa fraîcheur revigorante, de ses expressions imagées, ainsi que de son camaïeu d’ocres et de rouges. Les péripéties se succèdent, attendrissantes et faussement légères.
En filigrane, et malgré l’insouciance qui semble régner, sont, une fois encore, évoqués le patriarcat, la question de l’émancipation féminine ou de l’acceptation, que ce soit celle de l’homosexualité ou bien encore de l’immigré. Le miracle ivoirien ne durera pas et « Joie-ville », le sobriquet du quartier de Yopougon fera long feu. Ils sont nombreux déjà ceux qui – prédicateurs, escrocs en tout genre – profitent des soubresauts d’une société en transition et des premiers remous de la crise à venir.
Un sixième tome est d’ores et déjà annoncé. Le dernier ? Rien n’est moins sûr, une conclusion provisoire tout au plus, celle d'un cycle, comme l'avait été le troisième album. Pour la suite, tout dépendra de l’envie des auteurs. L’univers est riche et les projets ne manquent pas. Dans les cartons, il y a déjà ce roman graphique policier sur les enquêtes musclées du Commissaire Kouamé dans les ruelles d’Abidjan et, pour les plus jeunes, les aventures d'Akissi, une petite fille un rien garçon manqué dans son quartier de… Yopougon !
» A lire aussi, les chroniques des troisième et quatrième tomes.
Je suis dpuis longtemps cette serie maiis je dois dire que sur ce tome j'ai ete un peu decu .../
Le déroulement de l'histoire est passait de très bon a bon, l'humour et l'histoire magnifike n'est plus au rendez-vous
Maiis c pas grv je saiis que le 7 (si il en a un) sera extraordinaire !!
Avk plaisir
Ambre
Suite de la chronique de Yopougon, en parallèle avec la vie d'Innocent à Paris et les quiproquos de la langue et des mœurs différentes. Aya de son côté essaye de coincer son prof harceleur et va en découvrir de belle.
Toujours aussi agréable à suivre, ces histoires croisées amusent sur des choses graves et on voudrait que cette légèreté puisse durer toujours.
Loin des affres et du spleen d'un manu larcenet dépressif, aussi joyeux qu'un gaston lagaffe de notre enfance; voila une très bonne surprise.
Aya est un véritable enchantement pour quiconque connaît un peu et aime beaucoup l'Afrique (même si personnellement je préfère le Sénégal à la Cote d'Ivoire).
D'accord les dessins sont plutôt simplistes mais c'est drôle, sincère et rafraîchissant comme un glaçon dans un verre de coca (ou de whisky c'est selon).
Une réussite que je conseille même pour qui n"a pas lu les tomes précédents (ce qui était mon cas en lisant ce tome 5)
9/10.