A
près avoir commis deux meurtres à Milan, Léonard de Vinci et son "ange" se rendent à Venise pour poursuivre leur vengeance. Cette fois, c’est un "monstre" qui va entrer en action pour se débarrasser du bourreau suivant. Mais l’étau se resserre et trop d’indices désignent le génie comme étant à l'origine de ces massacres. Vinci est obligé de fuir et après une courte escale à Rome, c’est à Florence, là où tout a débuté jadis, que le rendez-vous final est fixé.
L’association de Convard (Le triangle secret) et Chaillet (Vasco) mêle habilement polar et histoire. Deux genres, qui depuis Le nom de la rose n’ont cessé d’aiguiser l’intérêt. Sans tomber dans la facilité de l’ésotérisme de bon ton, les auteurs construisent un récit rendant crédible un Léonard De Vinci charismatique et manipulateur. Ce deuxième tome, malgré certaines longueurs qui font regretter un one shot plus épais mais plus rythmé, clôt l’intrigue sans grande surprise. Le premier album ne laissait pas beaucoup de place à l'étonnement. Le tueur, le modus operandi et le mobile sont connus, seules les dernières victimes et les circonstances détaillées du drame initial restent à découvrir. C’est peu au regard des 55 planches de Ombre et lumière. L'essentiel réside plus dans une mise en scène des inventions du génie comme bras armé du justicier. Utiliser ce potentiel scénaristique est une aubaine pour un auteur et Didier Convard tisse une trame permettant la mise au service de l'intrigue des projets les plus fous jusqu'alors uniquement couchés sur le papier. Avec Vinci, ils prennent enfin vie.
Gilles Chaillet excelle dans la représentation de l'Italie du XVIe siècle avec néanmoins un défaut lié à trop de précision : une certaine rigidité des personnages. Il n'en est pas moins vrai que les ambiances nocturnes des ruelles vénitiennes sont particulièrement bien rendues. On s'y promène avec le plaisir de ne pas se sentir touriste mais plutôt explorateur du temps. Mais cela ne dure pas et le choix de faire durer le récit reprend le dessus.
Une vengeance un peu longue qui berce nos coeurs d'une langueur monotone et sans doute sacrifiée à la mode du diptyque et à une possible contrainte marketing. Une belle association néanmoins qui prouve que le classicisme a encore sa place en bande dessinée.
On est loin des maîtres du suspense: Une fin prévisible, dès le tome 1. Un dessin qui n'a rien de d'exceptionnel et des couvertures peu attrayantes. Content de l'avoir emprunté a la bibliothèque et non acheté.
Une bonne fin pour Vinci, série de toute beauté. Aussi ici les dessins de Chaillet sont magnifique, chaque planche avec mille de détails. Un must have pour tous les amateurs de l'époque médiéval et Renaissance et pour les amateurs de beaux graphismes.
Apres un premier tome prometteur le second volet de cette histoire est d' une nullité incroyable !!! Les dessins de Chaillet semblent régresser ( franchement ces visages sont d' une laideur !!! ) il ne suffit pas de belles facades architecturales pour réussir un récit qui vire au grotesque.
C' est Chaillet et Convard qu 'il faut écorché vif !!!
Pas déçu du premier tome? Non? Eh bien vous ne serez pas déçu par celui-ci non plus. Le dessin est tout aussi bon, et l'intrigue se dévoile totalement, et l'on passe du doute (eh oui je me méfie toujours........) à la certitude dans ce tome final ou tout est mis à plat, dont la découverte du fameux tableau. J'ai adoré, et j'aurais aimé un tome de plus, mais juste pour le plaisir. Car ma foi toute l'histoire est fort bien amenée, charpentée. Une totale réussite pour moi.