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out commence dans un orphelinat au fin fond de la Sibérie. La vengeance d’une jeune fille nait d’un drame irréparable survenu une nuit sordide. Celle qui deviendra Irina la tueuse, va construire sa carrière d’agent du KGB dans un seul but : tuer le responsable du meurtre de sa camarade de chambrée. Mais les étapes pour y arriver ne seront pas de tout repos. Tant mieux, cela forge un caractère. Et lorsque que l’on connait celui d’Irina…
Confier le sort d'un personnage secondaire d’une série phare à un autre duo d’auteurs, c’est risquer de perdre une partie de l’âme du personnage en question. Si Meyer et Dorison ont réussi à tirer leur épingle du jeu avec La Mangouste , le résultat n’est pas aussi positif avec Irina. Si le parcours de la tueuse décrit par Corbeyran n’est pas en cause, il n’en est pas de même pour le style graphique de Berthet. Et force est de constater que c’est le succès de Pin up et Poison Ivy qui en est à l’origine. Son dessin, s’il est quasi irréprochable dans son genre, formate ses héroïnes, et ceux qu'il met en scène en général, à tel point qu’il est impossible de les différencier tant ils pourraient se glisser dans la peau des uns et des autres. L’histoire peut alors être passionnante, ne pas croire au personnage principal - devenu difficilement identifiable - est un frein au plaisir de lecture. Poison Ivy ou Dottie en Irina, même avec une coupe de cheveux adaptée, ce n’est pas très crédible et cela aseptise le fort caractère de la tueuse créée par Van Hamme et Vance. A cause d'une décalage physique qui la rend trop douce pour qu'on l'imagine en exécutrice froide, Irina n’est plus la tueuse de La Mangouste et l’attrait de l’album disparait. C’était une crainte du dessinateur lorsqu’il a accepté le challenge et le résultat ne le détrompe malheureusement pas.
Seul intérêt pour ce deuxième tome de XIII Mystery : en apprendre un peu plus sur le personnage énigmatique à l'existence forcément tourmentée pour justifier la fin que l’on connait. Parti d’une seule image de l’album The XIII mystery – l’enquête, Corbeyran imagine tout le passé de celle que l’on voit poignarder un homme dans une chambre d’hôtel et qui deviendra l’une des pires ennemis de XIII. Le parcours, semé d’embûches et de drames, sans pour autant sortir des sentiers battus, est intelligemment amené et abouti à un récit efficace et relativement captivant. Le tourment semblant ne laisser que peu de traces psychologiques, un regret nait tout de même à propos de cette constante froideur, difficilement compréhensible en début de carrière.
Un fond intéressant et une forme esthétiquement réussie mais à côté de la plaque, c’est le sentiment qui prédomine à la lecture de ce "XIII" à la sauce Berthet/Corbeyran.
Un remarquable one shot. Le personnage d’Irina m’a toujours laissé froid quand je lisais XIII, c’est pourquoi j’ai mis autant de temps avant de lire ce spin off centré sur elle.
Mais grand amateur de Berthet j’ai sauté le pas et je ne regrette pas. Le récit est tout à fait cohérent et s’imbrique parfaitement avec la série-mère.
Les dessins sont comme toujours sublimes et l’on finit par s’attacher à Irina (sans oublier le plaisir de retrouver Jessica même de manière fugace), c’est dire !
Du très bon.
Je confirme, après lecture de ce second tome signé par Eric Corbeyran au scénario où l'on s'interresse au personnage de la tueuse Irina, que la qualité est encore au rendez-vous. Pour l'instant, c'est un sans faute ! Cependant, il est dommage d'enchaîner encore sur un personnage de tueur de sang froid. Une alternance aurait été sans doute souhaitable. On va donc s'intéresser à la motivation d'Irina afin de comprendre sa psychologie profondément inhumaniste ! Philippe Berthet nous dessine d'ailleurs une Irina très proche de son personnage de Poison Ivy de la série des Pin-up.
Pour ce second opus , Berthet arrive, au fil des pages, à nous faire oublier ses célèbres Pin-up, malgré un trait similaire.
Par contre, Corbeyran n'a fait qu'épaissir l'article consacré à Irina dans l'album n°13 de XIII. En effet tout y était : son enfance en Biellorussie, son mariage, ses missions aux USA .... Corbeyran y ajoute seulement sa touche personnelle avec cette histoire de vengeance (même la présence de Jessica Martin ne nous surprend pas). Contrairement à l'album précédent où Dorison a pu construire un passé à la Mangouste (Van Hamme n'ayant pas décrit la jeunesse du tueur dans ce fameux n°13), j'ai senti Corbeyran coincé par ce carcan. C'est un peu dommage mais ne boudons pas notre plaisir, cet album est vraiment superbe et mérite toute sa place auprès de la série mère.
Un tome malheureusement beaucoup trop redondant par rapport au précédent. On suit le parcours d'Irina, tueuse professionnelle, et ce parcours rappelle par bien des points celui de la Mangouste. Toutefois, le scénario de ce tome s'intègre bien dans l'univers de XIII. Quant au dessin, il est très étonnant, car son aspect "ligne claire" est très éloigné du style réaliste de Vance dans XIII. Néanmoins, il faut avouer qu'il possède un certain charme et qu'il sied bien au personnage d'Irina.
Deuxième hors-série sur XIII : Irina.
D'abord, je tiens à dire que je n'ai pas vraiment lu cet épisode, je l'ai plus survolé, à la Fnac, pour passer le temps.
Point de vue dessin, je le trouve un peu trop "ligne claire" pour XIII, c'est assez surprenant. Mais bon, disons qu'on s'y fait.
Point de vue scénario, je trouve d'étrange similitudes avec le précédent.
Irina est né dans une dictature de l'Est (mais bon, là ils étaient bien forcés de la faire naître en Russie, contrairement aux auteurs précédents qui n'avaient pas à faire naître la Mangouste en RDA), issu d'un milieu vraisemblament modeste (à croire qu'aucun tueur n'est issu d'une famille riche, on va bientôt découvrir que Wally Sheridan travaillait dans une pizzeria pour payer ses études), devient tueuse par nécessité et suite à un traumatisme. Comme dans la mangouste, elle a un mentor, elle suit un entraînement physique rigoureux sous la houlette du KGB. Les auteurs n'en font pas une "méchante" mais plutôt une femme qui n'a pas eu de chance dans la vie et poursuit une vengeance. Bref une impression de déjà-vu. Je n'accuse pas les auteurs d'avoir copié la Mangouste, d'ailleurs leur scénario était probablement écrit avant la sortie du premier hors-série, mais je trouve qu'ils s'inspirent un peu trop de l'air du temps, des séries américaines.
Mais bon, dès le départ je ne suis pas un très grand fan d'Irina. Il aurait fallu mettre la barre très haute pour que je m'y intéresse.
Ça n'a pas marché mais si vous, vous êtes fan de ce personnage, peut-être que vous aimerez.
ps :
Après avoir relu cette histoire, récemment, je trouve mon commentaire un peu sévère. Je maintiens que les parcours Irina/Mangouste sont un peu trop similaires, néanmoins, ce parcours convient mieux à Irina, et par rapport à la série-mère, ça ne créé pas d'incohérences. Et puis moi je ne suis pas fan d'Irina, mais si je l'étais, je pense que ça m'aurait plu.
Allez, hop, je modifie ma note : 6/10. Parce que je n'ai pas eu le coup de foudre, mais ça tient la route.
L'histoire d'Irina devenue agent secret et tueuse pour se venger du meurtre de son amour d'enfance. L'histoire n'est pas très originale et un peu simpliste mais l'ambiance est créée par les dessins de Berthet qui bien que très différents de la série originale rendent cette lecture agréable.
A lire donc pour le travail de Berthet.
Enfin le second spin off sortie en version normal.
Après la mangouste et après avoir beaucoup d'avis négatif, la lecture d'Irina m'a enthousiasmé.
Tout d'abord le dessin de Berthet qui normalement donne les femmes "trop" gentille (comme pin up), içi j'ai été ravi de la retrouvé en vraie tueuse dès son enfance, de plus Jessica Martin est toujours très belle, l'aparition de la mangouste est géniale, Amos un peu moins à cause du dessin.
Sinon Corbeyran comme Dorison ont su bien rendre le passé à ses deux premiers personnages clés d'une série qui m'est très chère sentimentalement.
(mais cela la plupart doivent déjà le savoir).