Y
ukijo n'a reçu en héritage de sa défunte mère qu'un vibromasseur un peu particulier. Il s’agit en fait du réceptacle d’un tsukumo, un esprit, appelé Tamakichi. Ce que Yukijo ignore encore, c’est que son lycée grouille d’artefacts du même genre, habilement dissimulés par la directrice pour empêcher la Fondation de les accaparer à des fins malhonnêtes. Mais l'établissement est déjà investi par l’organisation dont un membre s’ingénie à dénicher les tsukumo. Rapidement, les choses dérapent et la cour de récré devient le théâtre d’un combat entre l’homme de la Fondation et les jeunes filles détentrices d’un artefact, Yukijo en tête…
99 happy soul refermé, impossible d’avoir une idée claire de l’histoire. En effet, celle-ci peine à tenir la route et s’achève en queue de poisson, laissant le lecteur bouche bée devant un scénario bancal et une multitude d’éléments mal imbriqués et mal exploités. L’humour délirant et la légèreté assez coquine englobant le tout pourraient faire passer la pilule, à condition de ne pas être trop exigeant et de ne pas être lassé des vues plongeantes, plus ou moins affriolantes, sur les petites culottes et les poitrines de donzelles en fleurs. En outre, il paraît clairement – et l’auteur l’écrit lui-même – que le récit a pâti des demandes de l’équipe éditoriale qui empêchent la cohésion de la narration et du contenu, le format du one-shot ajoutant encore plus à cette gêne. Du début à la fin, l’action ne manque pas et pallie dans une certaine mesure aux défaillances du reste. A défaut, donc, de saisir tous les tenants et aboutissants de l’intrigue, elle divertit suffisamment pour permettre d'apprécier le dessin de Kenji Oiwa (Goth, NHK), lequel reprend les poncifs du shônen dans le trait et le design. Maigre consolation.
Un titre plutôt décevant qu'on oubliera sans regret sur une étagère.
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