1000 ans se sont écoulés depuis la conquête des Dofus. Les terres d’Amakna sont désormais submergées. Quelques îlots subsistent, de nouveaux héros sont à la lutte. Bienvenue dans l’ère du Wakfu !
L’univers de Dofus se décline désormais à l’envi. Fort de son succès, le jeu massivement multi-joueurs a fait des émules - Dofus Arena puis Wakfu -, et généré son lot de produits dérivés : un artbook, un manga éponyme à la française (la « manfra » touch)… N’en jetez plus ! Le concept est rhizomique et Ankama fait dans le cross-media, dans la multiplication par la prolifération. Wakfu, c’est déjà un jeu en ligne, des cartes à jouer, un dessin animé… Cela fonctionne ? Fort bien ! Désormais, la licence investit aussi les étals des libraires : des artbooks et deux nouvelles séries.
La première, Les larmes de sang, est scénarisée et dessinée par Gregory Charlet (Kabbale, Le Maître de jeu,...) qui simplifie ici son trait pour conter les terribles aventures de Silas, jeune sacrieur au destin troublé, comme pour se plier aux poncifs du shônen : un jeune orphelin promis à un grand avenir, des premiers combats formateurs, des émois adolescents, quelques blagues potaches…
La seconde, Les Chroniques de Wakfu, s’annonce plus légère et, semble-t-il, destinée à un jeune public. Le premier tome, Maille à partir, est l’occasion de découvrir, à travers l’itinéraire fuyant et trébuchant d’une pièce de monnaie, six destins différents par autant d’auteurs de l’écurie Ankama. C’est tout mignon, un peu crétin, plein de couleurs bigarrées, et au final, complètement anodin.
Les fans y trouveront peut-être leur compte. Après tout, plus Wakfu, plus on rit.
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