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lors que la lutte entre le MI 10 de Sir George Cross et les créatures fantastiques de Merlin bat son plein, Nigel Grant tente de contrôler le djinn qui sommeille en lui. Afin de parvenir à dompter les immenses pouvoirs de son hôte millénaire, il fait maintenant entièrement confiance au petit peuple, qui convoque à cet effet une dernière fois le vieux roi Beholder. Tout porte cependant à croire que les agents secrets aux chapeaux melons profiteront de cette rencontre au sommet pour porter le coup de grâce aux êtres merveilleux.
C’est dans un cadre londonien remis au goût du jour que Sébastien Latour développe un univers accrocheur où contes et légendes se retrouvent intégrés dans une société contemporaine. L’arrivée du Minotaure ajoute d’ailleurs une nouvelle pierre à ce labyrinthe féérique qui invite le lecteur à découvrir la richesse des sous-sols de Londres. Si le personnage principal se trouvait jusqu’à présent à cheval entre deux mondes, le jeune homme inventif qui passait son temps à réaliser les souhaits les plus divers de ses clients contre paiement semble progressivement s’effacer au profit de son locataire ancestral. L'auteur choisit cependant de ne survoler que très (voire trop) brièvement le passé du génie qui sommeille dans son héros et qui s’affiche de plus en plus comme le sauveur potentiel du petit peuple. Privilégiant l’action, l'intrigue développée reste assez simpliste et repose sur le combat millénaire qui oppose des créatures magiques, au bord de l’éradication, aux agents de Sir Cross. Ponctué d’un cliff-hanger qui donne tout son sens au titre de l’album, ce troisième volet propose cependant un récit parfaitement maîtrisé et riche en rebondissements.
A l’instar du scénario, le dessin de l'italien Giulio de Vita (James Healer) combine admirablement bien le fantastique et le réel, avec d'un côté des fées, gobelins, trolls, djinns et vampires qui évoluent dans un environnement souterrain enchanteur et de l'autre, des policiers et services secrets qui traquent inlassablement ces créatures féeriques dans un décor d'urban fantasy très réussi. Avec un changement de coloriste à chaque tome et un premier volet déjà retouché lors de son récent relookage, cette série semble malheureusement avoir beaucoup de mal à trouver le bon équilibre au niveau des couleurs.
Sans crier au génie, Wisher dispose néanmoins d'arguments pour combler les souhaits de nombreux bédéphiles.
Encore une réussite et même mieux que les précédents. Les personnages secondaires commencent à prendre de l'importance et plusieurs histoires se développent.
La scéne du train est excellent digne de Mission Impossible. A suivre et très vite...
Un troisième volume toujours aussi enlevé avec un Nigel rentre qui petit à petit dans le monde des fées pour assumer enfin son rôle de Djinn. Il nous entraîne à sa suite dans un épisode intéressant qui ne perd rien de sa saveur tout en nous expliquant un peu les enjeux du combat en cours. Notre héros à fort à faire mais il est beau, intelligent et entouré de fées et d'humaines ... craquantes ! Une réussite sans complaisance pourtant dont les planches sont à dévorer avec nos dents d'enfants !
Ce troisième tome est tout à fait réussi et à la hauteur des deux premiers.
On commence à mieux savoire qui était ce djinn qui se trouvai en Nigel.
Le dessin est toujours superbe notament pour les djinns.