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tats-Unis, vingtième siècle. Les haines raciales sont si exacerbées qu'un conflit atomique éclate, dévastant les grandes villes du pays. Quelques années plus tard, l'espoir a repris le dessus et les hommes ont réappris à vivre ensemble, même si les tensions sont toujours présentes. Toute technologie avancée ayant disparu, les habitants se déplacent à cheval et le pays ressemble fort à ce qu'il était au siècle précédent.
Le jeune Jeremiah assiste, sans pouvoir intervenir, au massacre des siens par une bande armée, et se retrouve ainsi livré à lui-même, dans ce monde post-apocalyptique. Il ne tarde pas à faire la rencontre de Kurdy Malloy, un vagabond qui vit en dehors de toute communauté, et qui, à sa manière, va épauler le jeune homme dans son apprentissage de la vie.
Au fil des albums, Hermann a construit une série incontournable autour des deux compagnons. On a pu voir évoluer la physionomie et le caractère de Jeremiah, en même temps que l'on voyait le dessin atteindre la perfection. L'auteur a constamment su maintenir un niveau élevé de qualité dans ses scénarios, alors qu'il explorait toutes les facettes psychologiques des personnages. On retrouve régulièrement, tout au long des albums, les sujets chers à Hermann pour cette série, violence, racisme mais aussi romance et amitié. De plus, il sait entretenir le suspense dans ses récits, en créant des personnages secondaires très marquants, ainsi que des intrigues se déroulant fréquemment sur plusieurs fronts.
Dans Et si un jour, la Terre..., Jeremiah et Kurdy se retrouvent enrôlés dans une bande itinérante et vont devoir affronter des tueurs armés ainsi qu'une nature de plus en plus hostile et ravagée.
Hermann a toujours tout fait lui-même depuis le début de la série. Par ce fait, le dessin arrive à un stade d'excellence où chaque scène est idéalement décrite et où chaque planche s'enchaîne spontanément. La maîtrise de la couleur contribue fortement à rendre l'atmosphère angoissante, voulue dans cette histoire.
Par contre, les événements s'enchaînent sans réels rebondissements, et on arrive à la fin de l'album en ayant l'impression qu'il ne s'est pas passé grand chose. Principalement, Jeremiah et Kurdy ont traversé cette région désolée comme ils auraient écoulé une période guère captivante de leur vie, juste parce qu'ils se devaient d'avancer. On peut regretter, à ce propos, le peu de consistance du scénario et la « réutilisation » de personnages-types déjà éprouvés. Pourtant, le faible intérêt de l'action contribue à la rendre pesante et suffocante.
En conclusion, un album dont le dessin est dans la veine des précédents, indispensable pour les inconditionnels, mais dont l'intrigue ne restera pas dans les mémoires comme ont pu le faire « Julius et Roméa » ou « Afromérica ».
Les dessins de Hermann sont toujours aussi chouettes. Sinon l’histoire est assez classique. Les effets naturels mis en scène (le fait qu’il fasse tout noir d’un seul coup ou les mini tornades), ne sont pas très crédibles selon moi. J’ai l’impression qu’elles sont bénéfiques pour nos deux héros et maléfiques pour les autres, en gros qu’ils s’en sortent un peu trop facilement (c’est mon sentiment).
Dans ce nouvel album, on retrouve un personnage qui en veut énormement à Jeremiah de l'avoir à moitié tué, il aurait mieu fait de l'achever car maintenant l'heure de la vengence a sonné est se type vas tout mettre en oeuvre pour assouvir sa vengence.
Jeremiah est kurdy ne se déplace plus qu à moto dorénavant est cela donne du changement, du renouveau.
Dans le genre aventure, Jeremiah est sans aucun doute ce qui se fait de mieux! Pas beaucoup de déchets dans cette série qui compte déjà albums!