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aris 1804. A l’aube de l’Empire, Fouché est réintégré à la tête de la police par Bonaparte qui craint un coup-d’état. Le futur empereur n’ayant pas une confiance totale envers ce sombre personnage rappelle également la Torpille pour enquêter dans les bas-fonds. Ce dernier est toujours à la recherche d’une mystérieuse femme africaine qui semble en savoir beaucoup sur les masques des puissants de ce monde.
Jean Dufaux (Niklos Koda, Djinn) continue de remplir les zones blanches de l’Histoire. Dans Les Deux Sauterelles, il est parti de l’excécution réelle du Duc d'Enghein et a imaginé le « complot » qui aurait causé la décision finale de Napoléon. L’idée est plaisante mais, malheureusement, les conspirateurs ne faisant pas preuve de beaucoup d'imagination dans leur entreprise, l’intrigue reste très banale. Du côté des masques qui donnent le titre à la série, il n'y a pas non plus grand-chose à se mettre sous la dent. Dufaux, à l’instar de Cothias dans Les Septs Vie de l’Epervier, utilise l’artifice scénaristique du démiurge pour maintenir le suspens, le mystérieux Fer-blanc tire les ficelles de la destinée des hommes .
Sur le plan graphique, Martin Jamar (Les Voleurs d’Empire) continue d’étonner et de séduire. Son trait ne cesse de s’affiner au fil des tomes. Sa mise en page devient de plus en plus ambitieuse avec des angles de vue recherchés. Sa mise en couleur est également exemplaire dans la restitution des différentes atmosphères (intérieur à la bougie, nuit, aube, crépuscule) du récit.
Les Deux Sauterelles souffre d’une intrigue bien faible. C’est dommage, car le cadre historique et la gallerie de personnages sont en eux-même passionnants et le très beau dessin de Jamar ne peut pas tout rattraper.
Chronique du tome 2
Série qui ne rencontre pas le sucés mérité.
Une dose de culture , une pointe de mystère, une pincée de sentiments, servis par un dessin précis.
Cette autre série historique est vraiment très bien réussi.
On a droit à une histoire qui se passe à l'époque de Napoléon Bonaparte en France, mais avec une pointe de suspence et une prise de liberté sur l'histoire très bien maitrisé des auteurs et tout comme pour Murena, une pure réussite.
Le dessin de Jamar me plait énormement.
Tout d'abords je tiends à dire que je trouve la couverture vraiment très belle, et aussi que le dessin de Jamar est encore plus splendide que les précédents albums.
François de son coté essaye d'en savoir plus sur cette africaine mystérieuse liée à la fourmie et à Bonaparte.
Napoléon se sentant en danger prend les devants et fait exécuter un duc.
Plus tard, François cherche les assassins de son amie Kittie.
Vivement la suite.