A
bandonnant son royaume envahi par le seigneur Claudas, Ban de Benoïc fuit avec son épouse, son héritier et son serviteur Pharien, espérant trouver du secours auprès du roi Arthur ou de Merlin. Poursuivis, le roi meurt enlisé, tandis que sa femme parvient jusqu'à un lac. Un esprit de l’eau en surgit qui emporte l’enfant, la laissant le cœur brisé. Pharien, lui, est capturé et devient, en apparence, un fidèle vassal de Claudas qui asseoit son pouvoir sur la région. Loin, dans un monde inaccessible, Viviane, la dame du Lac, élève, sous le nom de Galaad, le rejeton de Ban. La prophétie affirme qu’il est le chevalier qu’attendent les Bretons. Et ce malgré son sexe. Car bien que l’enfant soit une fille, il rencontrera un jour son destin…
Jean-Luc Istin (Le Cinquième évangile, Les Druides, Le Grimoire de féérie, Merlin, etc.) orne la collection Soleil Celtic qu’il dirige d’une nouvelle série empruntant de nouveau à la geste de la Table Ronde. S’imaginer que le scénariste reprend simplement la trame d’une légende bien connue largement réécrite à l’époque de l’amour courtois, serait mal le connaître. En effet, il s’approprie le personnage et fait de Lancelot, le prestigieux chevalier serviteur d’Arthur et Guenièvre, une femme. Néanmoins, hormis le fait de changer les attributs traditionnels du personnage central, il ne faut pas attendre dans ce premier tome une grande mise en avant de cette féminité.
S’ouvrant sur un rassemblement où Viviane assure le rôle de barde, Claudas des terres maudites s’articule en trois parties servant de présentation et mettant en place les éléments du décor pour la suite. A une poursuite échevelée succèdent les longues années d’apprentissage du jeune Galaad, depuis son initiation aux armes et aux onguents en passant par la découverte de la peur qui le mène aux frontières de la conscience et de la mort. Enfin, après cet épisode plus lent, une autre prise en chasse, bien rythmée, offre à l’album une scène finale riche en suspense. Dans cet ensemble finalement économe en matière de véritables surprises, les protagonistes ne sortent guère de l’ordinaire puisqu’on y retrouve les habituels seigneurs ou serviteurs félons, de même que les indéfectibles fidèles ou les mages jaloux de leurs pouvoirs. Quant aux femmes dont le scénariste annonce toute l’importance, elles restent confinées pour l’instant à un statut de mater dolorosa acceptant les plus grands sacrifices.
Par ailleurs, le graphisme d’Alexe (Paradis Perdu, Les Princes d’Arclan, Le Souffle) convient bien au récit et restitue avec succès les ambiances propres, quoiqu’un rien convenues, de l’univers arthurien. On regrettera cependant que ses personnages féminins manquent de diversité et semblent partager le même visage arrondi et lisse, simplement aggrémenté de chevelures et d’yeux aux teintes différentes. Enfin, la mise en couleurs d’Elodie Jacquemoire (Les carnets du Vatican, Le Cinquième évangile, Les Contes de Brocéliande etc.) , elle se révèle plutôt réussie, en particulier en ce qui concerne les décors et de certains passages tels que celui où le corps de Galaad s’étiole dans l’eau de la source sacrée.
Ce premier tome de Lancelot s’avère donc de bonne facture mais ne parvient pas enthousiasmer réellement le lecteur. Dommage.
Pour le lecteur qui aime l'Héroic fantasy pour adultes, cet album mérite vraiemnt d'être lu. Non seulement l'excellent travaille de dessin d'Alexe rend l'atmosphère de l'histoire tel qu'on peut imaginer qu'elle puisse avoir exister mais en plus le scénario est de qualité.
Il s'agit vraiment d'un très bon scénario qui vous fera vraiment envie de découvrir le prochain tome.
Bravo pour cet excellent travail et espérons que la suite sera aussi prometteuse.
Des jolis dessins ok!! c'est d ailleurs cela qui ma attirer vers cet BD mais une fois fini de la lire j ai été décu par le scénario! peut etre tro revu encor et enor mais jme suis lassé avant la fin!
Pour une première BD, le dessin d'alexe s'avère superbe et plain de promesse. par ailleurs la trame de l'histoire rend le lecteur avide de pouvoir découvrir le deuxième tome. A si toute les premières BD pouvait être de cette qualité tant graphique que scénaristique. Le scénarion d'Istin et la profondeur du dessin d'Alexe nous revenir au temps des seigneurs du moyen âge et à l'age de la sorcellerie.
Très bon dessin pour cette nouvelle série classique quant à l'histoire de Lancelot (bien qu'avec une surprise) bien raconté.
Un jeune bébé fils du Roi renversé est confié à la rivière et va être formé pour lutter contre l'usurpateur.
Un bon moment de lecture qui permet de découvrir une nouvelle dessinatrice prometteuse.