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allijah, Irak, 2004. Le capitaine Gellett extirpe d’un combat de rue Ring et Kendricks, deux contractuels de l’entreprise privée Casear’s Hand, à la recherche du trésor d’Al-Qaida. Impressionné par la prestation du militaire, Kendricks essaie de le recruter. Base de Bright Light, novembre 2005. Haddad, présumé être le spéculateur boursier à l’origine de l’enrichissement du groupe terroriste, multi-supplicié des « sites noirs » de la CIA depuis son enlèvement en septembre 2003, succombe à l’interrogatoire mené par les Contractors de la Casear’s Hand, auxquels s’est rajouté Google. Une vingtaine d’années plus tard, à Londres. La main tendue de Chamza, étudiante fortunée à la London School of Economics, sauve Lindsey, jeune manifestante, d’un mouvement de foule provoqué par un attentat.
Entre politique, anticipation, chasse au trésor, balades sentimentales, espionnage et manipulations, le tout greffé sur la toile d’une lutte anti-terroriste, le tome d’introduction que livre le duo Thierry Smolderen et Dominique Bertail, déjà réuni dans L’enfer des Pelgram, ouvre de nombreuses pistes et soulève déjà de multiples questions.
Le doute pèse sur l’origine de la fortune de Chamza, sur la sincérité des relations qu’elle entretient avec la jeune londonienne et sur les sentiments qu’elle partage avec le prince touareg. Mais le profil de psychopathe qui est octroyé, plus avant dans l’album, aux membres de la Casear’s Hand, conférant aux américains un statut de méchant, brouille les pistes. Tant et si bien qu’il devient légitime de se demander si la dame de Dubaï ne serait pas simplement victime d’une erreur d’appréciation des chercheurs du trésor d’Al-Qaida, et si ces derniers n’auraient pas fait l’objet de manipulations.
Sur le plan graphique, le trait réaliste de Dominique Bertail colle parfaitement au récit. La mise en image, lors de l’attentat de Londres, de la déflagration et du mouvement de foule qui s’en est suivi est, de ce point de vue, tout à fait remarquable. Les ambiances oppressantes, rudes et violentes des séquences mettant en scène les américains sont très bien restituées. Elles se démarquent clairement de l’atmosphère sophistiquée et luxueuse, renforcée au moyen d’une épuration des cases, qui entoure Chamza. La transcription d'un futur proche est crédible.
Hélas, le seul plaisir de l’œil ne suffit pas à combler la frustration et l’impression de vide laissées par la répétition des voyages suborbitaux, quand le désir d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme au prénom tashkite se fait de plus en plus prégnant.
Premier opus d’une série prévue en quatre tomes, La dame de Dubaï met en place les bases d’une intrigue d’apparence complexe et non-conventionnelle, bâtie autour du thème de la recherche du trésor d’Al-Qaida. Si quelques sensations de longueurs émanent de la lecture de l’ouvrage, il n’en demeure pas moins que le développement ménage suffisamment de surprises et de suspens pour donner au lecteur l’envie d’aller plus avant. A lire et suivre !
La couverture n'est pas très judicieuse. En tout cas, elle ne reflète pas très bien l'histoire. On croit qu'on va lire un récit basé sur la jet set. Or, c'est bien plus que cela.
Les premières pages nous plongent dans la guerre au Moyen-Orient en Irak. Puis, l'auteur nous emmène dans un futur proche où Londres serait à peine à 25 minutes d'avion de Dubaï. C'est vrai que c'est surprenant mais pas irréalisable quand le lecteur découvrira le procédé. Bref, il y a plein de trouvailles crédibles dans ce thriller d'anticipation. La trame principale se situe dans le trésor d'Al Quaida suite aux attentats du 11 Septembre ou plutôt des mouvements financiers et boursier enregistrés avant cette date fatidique.
Nous entrons dans un univers riche et fascinant grâce à une étudiante Lindsay qui va tomber amoureux de l'une des femmes les plus riches de la planète à savoir la belle Chamza qui nage dans l'exubérance absolue. Les rapports entre les personnages sont parfois complexes. Il y a une intrigue à entrée multiples à travers tout ces chassées-croisées. On sent que l'auteur nous emmène quelque part sans savoir où. Cette maîtrise narrative nous rassure. Le dessin et la colorisation sont modernes avec un encrage très réaliste qui a tout pour plaire.
Nous avons là un belle bd d'espionnage sur fond géopolitique avec un premier tome prometteur. Cependant, si le premier tome était tout bon, le second chapitre ne répond pas forcément aux attentes suscitées. On s'enlise progressivement dans une histoire sans fin d'espionage.
Par ailleurs, l'effet de surprise de la découverte de cet univers semble derrière nous. Cela demeure tout juste pas mal. Peut-être que le 3 ème tome créera la surprise...
Indéniablement une serie présentant un interet pour les amateurs du genre : machination, uchronie, en bref un thriller. Les dessins sont à la hauteur et une fois n est pas coutume (et loin de là dans le genre), la fin n est pas bâclée. Le scénario est efficace, complexe tout en étant audible. Des dessins à la hauteur. C est du bon !
Une série un poil poussive sur le premier tome (bien qu'on sente le potentiel) et qui prend de l'ampleur à partir du deuxième. Une bonne surprise à l'époque, dont l'intérêt a été relancé par la sortie du 4ème tome (après 3 ans d'attente).
Où est le volume 5 ?????
Tout va enfin être révéler !!!!!!!!!!
Cela va faire 2 ans qu'on attend la suite !!!!!!!!!!!!!
Merci à Dominique Bertail pour sa dédicace somptueuse aujourd'hui à Lyon. Je découvre cette série avec apétit, hâte de lire la suite. Scénario bien ficelé de barbouzes sur trame du 11 septembre, vision d'un monde dans un futur très proche, jolis dessins, on passe un bon moment et on est accrochés
Les évènements du 11 septembre savamment imbriqués avec une histoire d'amitié et une autre d'amour, des barbouzes psychotiques avec des gadgets de science-fiction est les décors de la vie d'une milliardaires. Un thriller impeccable.
L'idée de départ et les dix premières pages méritent le détour : on y parle du trésor caché d'Al Qaida. puis l'histoire s'enlise dans une pseudo histoire d'amour/amitié où une richissime se lie avec une obscure. Que d'invraisemblances!!!
Les dessins sont bons mais tout à fait perfectibles.
Bref il m'étonnerait que cette série fasse un carton.
5/10.
Lindsey est fascinée jusqu'à l'amour par sa richissime amie Chamza qui est par ailleurs la cible d'agents secrets privés américains à la chasse de la fortune d'Alkaïda. Ce résumé montre la complexité et le mystère de ce récit un peu froid et violent que n'arrivent pas tout à fait à réchauffer les sentiments amitié/amour des deux héroïnes. Et la mise en image très léchée participe de cette froideur intrigante.
Donc même si on est pas complètement en sympathie avec les personnages, on est suffisamment pris pour vouloir connaître la suite.
A lire et à suivre donc.