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llô Huston, ici la Terre, on a un problème! Et pas des moindres. La planète bleue est victime d’une attaque d’ampleur menée par l’infernale puissance robotique. Heath Huston aura-t-il le temps de sauver de l’apocalypse les êtres qui lui sont chers ? Rien de moins sûr. Le héros, toutes tripes à l’air, est à l’agonie…
Le scénario de Rick Remender se complexifie. Aux péripéties barrées du baroudeur alcoolo s’ajoutent désormais des sauts temporels (et leur lot de paradoxes...), des clones, mais aussi des complots en tout genre. A priori, tous les éléments pour se perdre et sombrer, à la suite de la cohorte des séries de S.F. ayant abusé de ces subterfuges éculés. De tout cela, que nenni. Remender maîtrise parfaitement son sujet et soigne ses rebondissements. Ma guerre conserve les qualités du premier album : rythme enlevé, couvertures typées, dialogues drôles et percutants.
Pour retracer cet haletant chapitre des dé-boires du dernier des Fear Agent, Jerome Opeña succède à Tony Moore (Walking Dead, Les Exterminateurs…). Ce passage de témoin laissait craindre le pire tant le trait de Moore semblait coller au personnage. Le choix s’avère pourtant excellent. Si le dessin est moins caricatural, il participe à la densification de l’univers progressivement mis en place. Comme si à mesure que ce dernier prenait de l’épaisseur, Heath Huston gagnait aussi en réalisme. Tony Moore, avant de reprendre bientôt la main, se réserve les couvertures quand les couleurs de Michelle Madsen achèvent de faire de l’album un must-have pour les fans de série B !
Vous fondiez déjà pour Han Solo, son air mutin et ses répliques cultes ? Vous vous jetterez aux pieds de son alter-ego de papier sévèrement grammé !
>>> Lire la chronique de Re-ignition, le premier album de la série Fear Agent.
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