A
la manière des séries TV à succès, Le chant des stryges a droit à une 2ème saison. Entamée au T7, le précédent, ce nouveau cycle nous permet de retrouver Nivek et l'Ombre aux prises avec Sandor G. Weltman sur le chemin qui mène au grimoire de Vénoncius, écrit au XIIIe siècle, véritable bible sur les stryges.
Autour des stryges, ces êtres maléfiques qui planent au-dessus de nos têtes, Corbeyran a construit un univers dont Le chant des stryges est la colonne vertébrale. Dans ce 2ème cycle, les références aux autres séries (Le clan de chimères, Le maître de jeu) ne manquent cependant pas.
L'action est le maître mot, même si l'on reprend ici une formule déjà usée jusqu'à la corde au cours de la 1ère saison : le complot des puissants et la recherche de la vérité par "les petits", on ne s'ennuie pas. On rencontre un Nivek lassé du combat contre le mal et tourné vers des préoccupations plus personnelles (dommage que cela ne dure pas) prêt à abandonner l'Ombre à sa quête, qui devient ainsi le personnage principal de cet album. Néanmoins, on peut regretter l'absence des stryges et l'aspect fantastique si appréciable du 1er cycle qui sont à peine évoqués. Le récit devient comparable à une simple enquête/mission commando, rythmée certes, mais emprunte d'un certain manque d'originalité tant au niveau de l'intrigue que de certains dialogues.
Le tout, toujours servi par un dessin de Guérineau, irréprochable pour les adeptes du genre "realiste-sexy-dynamique", reste agréable à lire et à relire, surtout en cette période estivale…
A noter, la parution d'un tirage spécial N&B, agrémenté d'un carnet de croquis, qui n'est pas indispensable mais qui réjouira les amateurs de beaux objets.
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