T
out à la découverte de leurs sentiments réciproques, An et Daïgo passent un bel été. L’arrivée du père de la jeune fille, venu se recueillir sur le tombeau de son ex-femme, bouleverse la donne. Il lui propose de l’accompagner à Tokyo afin qu’elle intègre un lycée réputé et mette toutes les chances de son côté. D’abord hésitante, An accepte et une relation à distance commence alors avec Daïgo. Dans la capitale, elle retrouve les amies qu’elle avait avant de s’installer dans le village de sa mère, ainsi que Fuji qui est inscrit dans le même établissement.
Ce deuxième tome du Sablier est dans la lignée du précédent et évoque les difficultés qu’impliquent la séparation temporaire pour deux amoureux. En faisant entrer en scène le père de l’héroïne, il traite également des rapports malaisés que peuvent entretenir les enfants ou la belle-famille avec les divorcés, comme le montre la réaction violente de la grand-mère d’An ou encore les réticences de cette dernière. Les choix, ainsi que les atermoiements et les déchirements qui les accompagnent sont à l’ordre du jour dans ce volume, sans pour autant être exagérés ni s’éterniser. Le récit se déroule en effet sur un mode relativement rapide, évitant tout temps mort. Les protagonistes se retrouvent ainsi poussés par la vie qui s’égrène aussi vite que les grains d’un de ces sabliers qui donnent son titre à la série. La saveur aigre-douce de l’existence, quoiqu’un peu édulcorée ici, trouve une échappée agréable dans l’humour frais qui vient toujours à point. Quoique peu original, le dessin de Hinako Ashihara est de bonne facture et accompagne bien l’ensemble.
L’impression laissée par le tome 1 se confirme. Le Sablier est un nouveau shojo qui ne manquera pas de plaire au public d’adolescentes visé.
>>> Lire la chronique du tome 1 de Sablier
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