S
econde enquête pour Tiffany. Le milieu dans lequel elle évolue lui ne change pas, une certaine aristocratie dans laquelle elle se fond faute de s’y épanouir totalement. Dans cette société on ne se transmet pas que des titres nobilaires, elle va devoir se pencher sur une affaire d’héritage d’un vieux colon bougon. Convoitise, escroquerie, manière forte : les bonnes manières n’excluent pas l’absence de scrupules lorsqu’il y a un magot à la clé.
Il y a un peu plu d’un an, l’arrivée de cette nouvelle héroïne moderne, sportive et futée avait été saluée, laissant au passage certains points un peu moins séduisants de côté. Malheureusement, le charme de la première rencontre ne joue plus et l’œil pétille moins au second rendez-vous avec la brune piquante. Dure réalité des rapports humains lorsque le coup de foudre n'opère pas à répétition. L’accroche de l’éditeur qui cite des titres de séries françaises du jeudi soir est par ailleurs source de revers. En citant des exemples pour définir ce que Tiffany n’est pas, vient à l’esprit la tentation de classer Célestine T 1867 dans une catégorie : fiction sur fond d’intrigue policière à la française, avec ce que cela comporte.
Les auteurs ne sont pas nécessairement responsables du calibrage des slogans promotionnels qui accompagnent le lancement de leur création mais force est de constater que ce second volet est plutôt ordinaire, qu’il ronronne sur ses acquis et qu’il n’apporte en tout cas pas plus que le premier. Traits d’esprit, références diverses et variées à propos de genres multiples, duo d’acolytes parfois gaffeurs assignés aux rôles de faire-valoir, gags réguliers, blonde fatale contre brune futée. La formule tourne rond, l’affaire à résoudre se tient, la satire de la Haute est doucement acidulée, la morale ne tremble pas sur ses fondements, l’ambiance graphique et le dynamisme dont Herval dote ses personnages sont toujours présents. Un ensemble d'éléments qui comblera une frange des amateurs de la première heure mais qui endosse déjà la parure d'un épisode x de la série, sans réellement emmener le lecteur plus loin qu'Escrime et châtiment.
Avec ses atouts, Célestine T 1867 n’entame pas véritablement la cote de sympathie accordée à Tiffany à l’issue de son aventure précédente. Cependant, l’exigence du lecteur l’invite à ne pas se contenter d’être bien née. Rendez-vous sur la piste pour une revanche un peu plus vigoureuse : trève d'assauts trop courtois, laissez parler les lames molues ! De l'audace, encore de l'audace et la descendante piquante de la vieille France sera sauvée.
Chronique du tome 1 Escrime et châtiment
Plutôt originale pour cette détective, descendante de Jeanne d'Arc qui entend des voix. Parfait pour confondre les coupables. J'ai bien aimé les dessins, un peu moins la mise en couleur. L'intrigue est assez simple sans trop de surprises.
Une série qui m'a vraiment surpris, car à la première approche je penssais à quelque chose de moyen, mais en fait s'est bien.
Yann nous fait découvrir une jeune femme Tiffany, dont elle a la capacité de connaitre la penssée des gens, sauf lorsqu'elle est amoureuse.
Bref, deux histoire bien menée qui mérite d'étre lus.