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amaki est le dernier représentant de la lignée des Otoya à combattre les créatures maléfiques, mais il ne maîtrise pas encore bien son pouvoir d’exorciste. Quand Mitsuru, une amie d’enfance de sa petite copine Asahi, débarque au lycée, il ressent immédiatement l’aura négative qu’elle dégage. Prenant confiance en lui-même, il lutte contre l’esprit qui habite la jeune fille avec l’aide d’Asahi et un coup de pouce de sa mère. Mais d’autres personnes se révèlent elles aussi être sous l’emprise d’une entité diabolique. Y aurait-il quelqu’un derrière cette recrudescence du Mal ?
Série à succès, Fruits Basket vient de s’achever. Les éditions Delcourt profitent de l'occasion pour nous servir la toute première production de son auteure, Natsuki Takaya : Démons et chimères. Evidemment, depuis la parution de ce titre en 1996, le travail de la mangaka a énormément évolué et ce premier tome souffre de la comparaison. Romance agrémentée de fantastique, l’histoire manque d’originalité et semble une pâle imitation des œuvres d’une Yuu Watase (Alice 19th, Fushigi Yugi) ou d’une Kaori Yuki (Angel Sanctuary, Comte Cain). Les personnages paraissent dépourvus de relief et il est difficile de se passionner vraiment pour leurs aventures. En revanche, une certaine fraîcheur et un esprit positif chez Asahi qui annonce Tohru Honda (Fruits Basket) sont déjà présents et rendent l’ensemble plus digeste. Quant au graphisme, typique du shojo, il est doté d’un trait encore inégal et caractérisé par de nombreuses trames ainsi que par des visages trop triangulaires. Cependant, on y décèle également ce qui fera les spécificités des dessins de Ceux qui ont des ailes et Fruits Basket, à savoir une certaine légèreté du coup de crayon.
Ce premier tome de Démons et chimères ne convainc pas vraiment car il possède les défauts propres aux travaux de jeunesse. A réserver aux inconditionnelles absolues de Natsuki Takaya.
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