A
u lycée "Cerisiers et Orchidées", Tamaki, le président du très sélectif Club d’Hôtes, se met en quatre pour recevoir la princesse Michelle du royaume du Monar. Les autres membres ne sont pas en reste pour enchanter le séjour de la jolie noble, à commencer par les jumeaux Hikaru et Kaoru. Haruhi, elle, toujours travestie, regarde ça d’un œil distant et perplexe avant de réaliser quelles raisons poussent Tamaki à se comporter de façon si excessive. La princière visite achevée, celui-ci est si bouleversé par la compréhension d’Haruhi qu’il en tombe malade...
Six riches et beaux garçons accompagnés d’un vilain petit canard boursier qui est en fait une fille, il n’en faut pas plus à Bisco Hatori pour mettre en place une comédie légère et enlevée. Dans Host Club, le travestissement d’Haruhi tout comme les activités du cercle fondé par Tamaki sont un prétexte pour que l’auteur donne libre cours à son imagination. C’est ainsi que les membres du Club inventent mille et un divertissements plus fantaisistes et délirants les uns que les autres afin de divertir les lycéennes et leur faire passer d’inoubliables moments – contre rémunération bien sûr !
Comme dans le volume précédent, Bisco Hatori ouvre ce tome 9 en levant une partie du voile sur les membres du Club d’Hôtes. On y découvre pourquoi et comment le duo des jumeaux infernaux et un zeste pervers s’est retrouvé embrigadé dans le projet dingue de Tamaki alors qu’ils étaient encore au collège. La mangaka retourne ensuite rapidement au présent et multiplie les situations cocasses qui font le quotidien – ou presque – de sa bande de héros. Cependant, à cause des gags qui s’enchaînent continuellement, le propos d’ensemble reste très décousu et aucun véritable fil conducteur n’apparaît. Le graphisme est typique du shojo : les personnages masculins sont plus séduisants les uns que les autres, les trames sont nombreuses, les yeux pleins d’étoiles et d’émotions variées. L’auteur joue énormément sur la surenchère de fond fleuris ou romantiques pour mieux amener ses chutes toujours plus amusantes et décalées les unes que les autres. C’est d’ailleurs sa légèreté qui fait tout le piment de la série.
Fraîcheur, bonne humeur et humour sont au rendez-vous de Host Club. Un bon divertissement qu’on appréciera plus pour ses saynètes que pour la rigueur du scénario.
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