L
e casse du siècle version Heroic-fantasy. Rien de moins mais avec ce que cela suppose en termes de figures emblématiques et de decorum.
Pendant longtemps, les amateurs de contes et légendes laïcs regorgeant de bestiaires fleuris, ou pire, lâchons le mot, d’Heroic-fantasy ont été au régime sec. Se contentant de re-re-relire Tolkien, de re-re-reluquer les posters signés Frazetta, de rê-rê-rêver à ces mondes peuplés de créatures, des plus petites aux plus gigantesques évoluant en des temps immémoriaux. Les plus acharnés feuilletaient, plus ou moins distraitement, l’adaptation dessinée des aventures de l’esclave affranchi imaginé par Robert E Howard. Puis vint ce même Conan porté à l’écran par le belliqueux John Milius, pas parfait mais qui constitue néanmoins une référence indiscutable et qui a offert une bande sonore mémorable et écoutable à l’envi pour accompagner les errances vers ces mondes imingaires, féériques et violents.
En matière de bande dessinée et pour se limiter à l’Europe, les robinets se sont ouverts (et les vannes aussi, puisque le genre se prête volontiers à la dérision et à la… fantaisie) à l'aube des années 90, jusqu’à plus soif, même si l’on trouve toujours des amateurs prêts à se jeter sur chaque source jaillissante pour avoir leur dose.
Quel rapport avec Sept voleurs ? Simplement, cet album apparaît comme une synthèse du genre probablement capable de contenter ceux qui ont su garder leur distance avec le genre sans lui tourner le dos et ceux qui n’en ont jamais assez. Un concentré qui réunit les protagonistes traditionnels de cet univers (nains, archer, orcs, voleurs, colosse et j’en passe) et qui connait un début et une fin en 62 planches quand d’autres aventures se répandent sur des tomes et des cycles sans nécessairement avoir plus à dire. Une somme qui se pare de ses plus beaux atours sous le crayon de Lereculey. Ils sont en effet superbement typés ces personnages arborant des gueules serties de marques à la limite de la scarification, ces paysages vertigineux, ces grottes sans issues apparentes, ce gardien du trésor monumental et sauvage soulignés par des couleurs flamboyantes sans être clinquantes. Là encore l’impression est donnée d’avoir en main un recueil d’illustrations vouées au thème avec l’énorme avantage qu’il s’appuie sur une histoire rondement menée. Celle-ci ménage également quelques instants de comédie, bienvenus pour faire passer quelques passages explicatifs nécessaires. On est loin cependant de l’humour pachydermique qui colle aux bottes de certaines séries, et les quelques jolies femmes croisées ici ou là ne donnent pas non plus dans la caricature anatomique.
Le genre est respecté avec un savoir-faire indéniable, un classicisme bon teint.
Après deux albums, la série des Sept est partie sur de bonnes bases. Les récits tiennent debout, les séquences aux allures de passages obligés passent sans difficulté et le plaisir pris par les auteurs pour relever le défi est patent. Dans cet exercice de style résolument ouvert vers un large public, il y même une sorte de challenge : comment les prochains vont-ils réussir eux aussi à tirer leur épingle de ce jeu stimulant mais contraint ? Place aux pirates le 21 novembre !
Ça se lit vite et c’est très agréable, très beau aussi. Assez peu de grosse originalité mais en même temps, c’est toujours sympa d’être dans des variations de thèmes connus.
Dans la série "7", il y a un préquel (C'est celui-ci d'ailleurs) pour un autre univers : "Wollodrin". Les auteurs ont trouvé l'inspiration d'un univers au travers de cette aventure en one-shot et d'ailleurs on retrouvera deux des "7" voleurs sur la série en 10 tomes clôturée depuis quelques années.
Alors la curiosité est piquante: découvrir la petite histoire qui a inspiré la grande et sincèrement c'est pas mal du tout.
D'abord parce que le duo se connaît bien. Il y eut avant la série "Arthur" (excellentissime!!!) puis ce "7" puis enfin "Wollodrin"...
D'abord j'aime le dessin de Lereculey. Et dans cet opus il fait parfaitement le taf. Décors superbes, mouvements parfaitement menés, personnages charismatiques avec costumes précis.
Du côté du scénario, Chauvel fait le taf tout pareil. L'histoire est certes classique, plutôt conventionnelle mais il y a du tonus, de l'espièglerie et de la surprise quand même.
Alors il y a des déceptions. Le 1er des 7 qui passe l'arme à gauche était celui qui me plaisait le plus à découvrir. Dommage. Les démarches pour trouver l'équipe est très très conventionnel. Mais la résolution et le final ont du chien voire même un peu de déconne. Parce que l'album est parfois drôle. Chauvel touche à tous les coups.
Bref, c'est un chouette album. Classique mais chouette. Et puis c'est un préambule à du lourd. Alors ça vaut le coup de la curiosité.
J'ai trouvé ce deuxième album meilleur que le premier. Même si l'histoire demeure très classique (monter une équipe pour aller voler un trésor) et que le dessin est assez moyen dans l'ensemble, au moins l'histoire a un bon rythme et se laisse lire facilement. Certaines répliques m'ont aussi fait rire. Bon album.
Par rapport à ma lecture de Sept psychopathes dans la même série, c'est un peu mieux. Le dessin est très agréable. Il procure une sensation d'émerveillement par rapport à cet univers imaginaire ainsi crée. Nous avons en effet un trait fin et subtil qui s'affranchit du superflu.
Les nains, la montagne, les orques et autre sorcier me font penser incontestablement au Seigneur des Anneaux. J'aurais aimé la vision d'un monde un peu plus original.
Par ailleurs, j'ai pas trop aimé la moralité de cette histoire notamment dans sa conclusion. On constitue un groupe de 7 personnes pour un but bien précis (voler un trésor) et à la première occasion venu, on se débarrasse de ses membres pour être moins nombreux à se partager le butin. L'individualisme prime sur la solidarité de groupe. Ceci n'est pas ma tasse de thé.
Globalement, l’histoire se suit bien : les dessins sont bons et nous emmènent parfaitement dans ce monde de fantaisy, les personnages sont bien campés, il y a de l’action et un petit poil d’humour…
Pour le reste, ce n’est pas très original, de la conception de l’équipe, classique, à la traversée des bois jusqu’aux salles et leur piège assez communs…
Très peu de surprises dans cette histoire mais on peut suivre si on la prend avec légèreté.
Très bon tome que ce Sept Voleurs :) personnellement j'ai passé un excellent moment de lecture en compagnies des protagonistes de cette histoire, et ce, grâce aux avis positifs des lecteurs, que ce soit ici ou sur le forum.
L'histoire est simple mais diablement efficace, deux nains montent une équipe dont chacun a un talent particulier pour dérober le trésor de leur race. Le scénario est bien maîtrisé par Chauvel ( tellement bien maîtrisé qu'il a poursuivi avec la création de la série Wollodrïn) et accompagné par les magnifiques dessins de Lereculey, dont le seul défaut est la ressemblance faciale entre les personnages d'Ebrinh et Igür dans certaines cases.
Bref, je vous recommande vivement la lecture de ce tome et j'ai hâte de découvrir les autres histoires de ce thème
Un bien bon album que voici.
L'histoire prend le temps de s'installer (surtout la première partie), on voit pas trop où les auteurs veulent en venir et c'est une bonne chose, cela procure un certain mystère et donne envie d'aller plus loin.
Mais que cherche ce nain, quel est le but de son périple,...? A découvrir car c'est sympas et dépaysant.
Par ailleurs, les sept voleurs sont vraiment bien croqués, le graphisme est superbe avec beaucoup de détails et de belles grandes cases avec de beaux paysages.
Fameuse évolution de la part de Lereculey.
Le scénario est globalement bien foutu même si la fin et le retournement de situation qui va avec, sont un chouia rapides mais ça va...
A lire.
Un album d'Héroïc-Fantasy tout ce qu'il y a de plus classique, mais très bien réalisé. OK, l'univers est archi-classique et on est en terrain connu : voleurs, orques, nains et autres dragons se côtoient dans divers lieux usuels comme des auberges, des montagnes, des forêts ou des grottes souterraines. Mais même si l'originalité n'est pas de mise au niveau du cadre du récit, SEPT VOLEURS vaut le détour pour ses dessins des plus réussis (notamment les décors vraiment splendides) et son histoire reposant sur un scénario bien plus subtil qu'il n'y paraît.
Un album qui ne laissera peut-être pas un souvenir impérissable mais se lit avec beaucoup de plaisir.
Ce deuxième tome vient relever le niveau du précédent. Les dessins et le scénario nous font rentrer dans un univers d'orcs, d'elfes et créatures fantastiques. Très sympa sans être non plus révolutionnaire !
Voici une bonne surprise de la série Sept. Le récit est bien ficelé, cohérent, humoristique, assez violent tout de même et avec une bonne chute. On décèle un vrai talent de scénariste chez Chauvel donnant suffisamment de personnalité à chacun des sept, ce qui motive de façon crédible leur engagement dans l'aventure et ne paraît alors pas poussé par les contraintes qui imposent de faire tenir dans quarante-deux planches sept personnages liés par la même intrigue.
Les dessins sont superbes et agréables, magnifiques dans la grotte à la fin.
Une vraie bonne bd, un bon moment...
Coté scénario rien de neuf ;une histoire de voleurs (cette fois-ci s'est le trésor des nains qu'il faut dérober) mais l'histoire manque de consistance et de rebondissement;
Les dessins sont par contre bien meilleurs que dans les autres tomes de cette série qui décidemment a du mal à convaincre.
6/10
Coté scénario rien de neuf ;une histoire de voleurs (cette fois-ci s'est le trésor des nains qu'il faut dérober) mais l'histoire manque de consistance et de rebondissement;
Les dessins sont par contre bien meilleurs que dans les autres tomes de cette série qui décidemment a du mal à convaincre.
6/10
Bon c'est vrai que c'est une histoire agréable à lire, plutôt sans surprise. Par contre je déteste l'heroic-fantasy, et l'univers des orcs, des nains, des elfes, des dragons et autres apparitions à la con mélangé à l'univers des humains, j'ai toujours trouvé ça débile, pour pas dire franchement crétin...
Pour le coup, voici un album qui aurait pu facilement pu être édité par le Soleil...
après la (presque) déception du premier tome, j'espérais que le second n'allait pas me faire regretter mon choix de faire cette collection de 7 bandes dessinées. Je dois dire que je ne suis toujours super emballé.
Le dessin est une nouvelle fois à la hauteur de l'histoire : je trouve qu'il colle parfaitement à l'ambiance.
Le scénario a une nouvelle fois été le plus faible à mon avis : intrigue souvent alambiquée, trop compliquée, on s'y perd un peu...
un monde fantastique de qualité (on ne s'attendait pas à autre chose avec le couple CHAUVEL - LERECULEY) dans lequel tous les bons ingrédients du genre sont présents. Il n'y a pas de surprise mais la lecture est très agréable.
L'ambition de la série de ne faire que des one-shot est louable mais elle nous laisse quand même sur notre faim à chaque fin de tome.
graphiquement, l'album est d'excellente facture et l'histoire est bien servie par un scénario sans faille.
un album qui ne révolutionne pas le genre mais qui reste une valeur sûre.
les rumeurs parle d'une série adaptée de cet album...
on attend donc la suite avec impatience.
L'histoire est assez classique mais j'ai bien aimé, on retrouve le côté "Contes et légendes des personnes de petite taille" et l'équipe qui fonctionnait bien pour "Arthur"
Rien à dire côté dessin, j'adore particulièrement les orcs avec leurs tronches de brutes
Le scénario, quand à lui, est bien structuré, une partie recherche de l'équipe, une partie quête et le final avec ses retournements de situations qu'on ne prévoit pas si on est pris par l'histoire : le réveil du dragon, on s'y croirait ...
L'histoire est assez classique mais j'ai bien aimé, on retrouve le côté "Contes et légendes des personnes de petite taille" et l'équipe qui fonctionnait bien pour "Arthur"
Rien à dire côté dessin, j'adore particulièrement les orcs avec leurs tronches de brutes
Le scénario, quand à lui, est bien structuré, une partie recherche de l'équipe, une partie quête et le final avec ses retournements de situations qu'on ne prévoit pas si on est pris par l'histoire : le réveil du dragon, on s'y croirait ...