D
éçue d’apprendre que Gongyi a déjà une petite amie, l’ex-mannequin Meng Lu, Mimi panse son coeur en confectionnant une peluche pour une jeune orpheline. Peu douée en couture, elle se tourne vers Gongyi qui la conseille puis se lance en s’inscrivant dans la section stylisme de l’université. Le travail de Mimi plaît à miss Zu qui expose bientôt ses créations dans son magasin. Le succès étant au rendez-vous, Mimi, ses copines et Gongyi montent un atelier dans le loft de Meng Lu. Tout semble aller pour le mieux, mais le passé de l’ancien mannequin la rattrape quand une amie la sollicite pour un défilé.
Les aspects mitigés relevés dans le premier tome se retrouvent dans ce deuxième volume de Mimi. En effet, bien que le récit se développe sans à-coup, l’ensemble manque cruellement de surprise et de substance. L’intérêt vacille en raison du manque d’originalité et du côté très classique de l’intrigue amoureuse proposée. Les cœurs sont chamboulés mais la passion sonne creux et les sentiments paraissent bien tièdes. La fraîcheur et la nouveauté qui sauvaient le précédent album se sont envolées et même les personnages finissent par sembler fades et ternes. Histoire et protagonistes sont trop gentillets pour ranimer la flamme d’un intérêt déjà moyen. Par ailleurs, le dessin, agréable certes, ne suffit pas à enthousiasmer le lecteur. Seul le passage à caractère onirique de l’île du dieu-chat permet une réelle évasion.
Mimi pâtit d'un scénario et d'un graphisme trop ordinaires. Ce n'est que la curiosité quant au dénouement qui motivera la lecture des deux derniers albums. Dommage.
>>> Lire la chronique du tome 1 de Mimi
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