1785. Dans les profondeurs de l’Amazonie, un homme rongé par la fièvre vient de découvrir la cité mythique de Guyanacapac. L’or et la richesse sont à portée de main pour Lord Byron Hastings. Loin de cet Eldorado, en Angleterre, son épouse Vivian brûle la chandelle par les deux bouts. Convaincue d’être veuve, pour survivre elle s’abandonne dans des bras d'aristocrates sans envergure et dilapide les quelques biens qui lui restent. Lorsque son beau-frère lui annonce que son mari est toujours vivant et qu’une expédition pour lui porter soutien est montée, ses plans basculent à nouveau. Son salut passe par une aide inattendue. Sur les conseils d’un proche, elle remet son destin dans les mains d’une figure de légende : l’inquiétant Long John Silver.
L’aventure de cette nouvelle série aurait pu s’accompagner de quelques a priori indélicats. Un récit qui joue sur l’effet de mode que connaît la piraterie depuis quelques temps et le recyclage de figures de légendes au service d’une Histoire ou d’icônes de la littérature réécrites, distordues, pour ne pas dire maltraitées dans certains cas. L’immersion dans le 1er tome de Long John Silver vient heureusement et rapidement tordre le cou à quelques réserves de tout poil. C’est de grande aventure qu’il s’agit et le plaisir est au rendez-vous.
La note placée en ouverture par les auteurs balaie d’ailleurs toute ambiguïté : « Cet ouvrage ne prétend pas être une suite de L’île au trésor, mais un humble hommage à cet immense chef d’œuvre (…) ». Et ce qui suit convainc de la sincérité du propos. Le premier volume de ce nouveau récit prend le temps de présenter ses personnages. Passée une brève introduction qui suffit à rassurer ceux qui seraient en manque de souffle épique et d'horizons aussi lointains que perdus, c’est en effet, chose étonnante et à la limite du contre-pied, un superbe portrait de femme qui est livré. Comme le titre l’indiquait (mais croit-on encore les titres sur parole ?), le personnage central de cette introduction est bien Lady Vivian Hastings. Séduisante et méprisable, bourreau et victime, calculatrice et vulnérable, sa vie fait figure de combat durant lequel elle semble vouloir en vain rebattre les cartes d’un destin qui lui échappe. Ses frasques choquent, sa froideur empêche l’empathie à laquelle ses blessures béantes inviteraient. Les facettes de sa personnalité s’éclairent à mesure que son histoire est révélée.
Pas moyen d’invoquer une tromperie sur la marchandise en constatant l’absence de grand large dans la majeure partie de l’album, tant le lecteur pourra être captivé par cette construction d’une précision remarquable. L’apparition sur le tard de l’homme à la jambe de bois n’est pas moins forte et le virage qu’il introduit invite à plonger dans un autre univers. L’accent est porté sur les portraits de caractères forts, l’aventure avec un grand A n’apparaissant pas comme une fin en soi, pour le moment en tout cas.
Ce sentiment de force est soutenu par la création d’atmosphères et de conditions qui justifient, pour partie au moins, le comportement et les actes de ces personnages burinés par leur environnement et leur époque. De la jungle amazonienne humide et suintante à la pluvieuse et enneigée campagne anglaise, en passant par les coursives froides et obscures des demeures au bord de la décrépitude ou les territoires sud-américains embrasés par la folie des conquistadors, les décors agissent comme des chambres d’échos à leurs turpitudes et leurs excès, bien plus que les silhouettes et les visages. Pas de place pour les ambiances radieuses et bucoliques, la couverture, somptueuse d'évocation, avait donné le ton. La composition des planches accompagne les changements de rythme et les points de vue. Exprimé de la sorte, ça ressemble à du minimum syndical, à ceci près qu’ici découpage et scénario paraissent indissociables, sur un pied d’égalité pour servir la narration.
Après cinquante-quatre planches lues avec attention, sans précipitation pour en goûter chaque instant, c’est avec un appétit de loup (de mer ?) qu’on trépigne d’impatience dans l’attente de Neptune, prochaine étape vers la jungle au trésor. Trépigner avec une jambe de bois direz-vous… En attendant, l'initiative était casse-gueule comme un pont ruisselant d'écume alors tricorne bas, MM Dorison et Lauffray.
Une très belle entrée dans le monde de la piraterie . Bien écrit, de belles références, haletant, sarcastique, épique !
Une Vivian aussi aguicheuse que courageuse . Un caractère bien trempé qui l'embarquera dans une aventure dangereuse, tumultueuse mais dans laquelle elle ne montrera aucune faiblesse aussi bien face à l'adversité qu'a l'amitié .
Mise en abime efficace du petit monde de la piraterie. Les histoires qu’on narre dans les tavernes comme prémices de la grande histoire. Prendre la voile pour se confronter à la tempête intérieur.
Excellente entrée en matière. Les bases de l'histoire sont posées. Les personnages charismatiques et les dessins vraiment plaisant à regarder. Hâte de lire la suite.
Avis portant sur la série:
C’est incontestablement une série qui surfe sur la vague des films de flibustiers genre Pirates des Caraïbes qui a d'ailleurs réhabilité le genre pour notre plus grand plaisir. Que dire sur cette série en particulier initié par deux auteurs de talent ?
Les couleurs aux tons plutôt sombres sont particulièrement réussies pour créer un univers malsain particulièrement accrocheur: complot et mutinerie, sang et piraterie, appât de l'or ou fuite en avant. Les couvertures sont toutes les quatre superbes. Les dessins sont réellement maîtrisés notamment dans les décors et costumes. La beauté des planches ne peut que me faire chavirer tel un navire au milieu de l'Océan.
Intéressante idée que celle de redonner vie à ce célèbre pirate de la littérature. Nous retrouvons au détour d’une taverne dans les faubourgs de Bristol ce personnage au grand charisme qui partage la vedette avec une Lady Hastings aux mœurs disons pas très convenables.
Si le premier tome posait les bases d'un scénario solide, ce deuxième chapitre dépasse toutes mes espérances. En effet, les protagonistes nous entraîne en pleine mer où la tension psychologique est à son comble dans la confrontation entre le légendaire Long John Silver et le capitaine Edward Hastings. J'ai adoré la lecture de ce chapitre car on ressent beaucoup de palpitation à un huit-clos de tonnerre!
Le troisième tome nous entraîne dans les méandres d'un fleuve géant où le Neptune navigue en quête de la cité d'or. La folie n'est pas très loin. La tension est véritablement à son comble. Certains mystères vont être levés. D'autres attendront le dernier tome.
Et enfin, ce quatrième tome qui se faisait attendre et qui met un point final à cette grande aventure au sein même de la cité de Guyanacapac. Vivian et Silver sont des personnages qui sont certes charismatiques mais inoubliables. L'aventure devient éprouvante. On ne lâche pas le morceau. Les dessins sont toujours à un excellent niveau. La dernière phrase sur la toute dernière case résonne encore en moi. Bref, ce fut exceptionnel !
Cette nouvelle collaboration entre Dorison et Lauffray est absolument immanquable pour tout amateur de piraterie et d’aventures exotiques. Souquez ferme, moussaillon ! Sortez la grande voile et direction chez le libraire où un trésor de plaisir vous attend !
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
(unrefractaire: merci d'éviter les divulgâchages)
Ce 1ier tome s'ouvre avec une double-plage somptueuse, évocatrice du milieu hostile que constitue la foret amazonienne pour les rares explorateurs qui s'y risquent. Ces hommes sont Lord Hastings et son équipage, guidés par un indien, qui remontent l'Amazone à la recherche d'une cité d'or.
Puis l'histoire rebondit en Angleterre, et le reste de l'album suit Lady Vivian, femme du Lord et dévergondée, manipuler ses gens pour éviter d'être mise au couvent. A cette fin, elle approche le docteur Livesey, puis le défavorablement connu John Silver, et leur demande de trouver un navire pour se lancer à la poursuite de son mari et des cités d'or incas.
Ce 1ier tome est un pari risqué : le lecteur s’attend à l'aventure, mais les auteurs le plongent dans de modestes manigances ménagères. Il faudra donc attendre la suite...
Graphiquement, bien que l’évocation initiale soit magnifique, les planches suivantes sont dessinées de façon plus grossières.
*:Hastings n'est pas un personnage de l' "Île au Trésor" de Stevenson.
Cette longue histoire en quatre albums est une exploration des mythes de l'aventure autant qu'un récit d'aventure. Ainsi on retrouve des thèmes classiques (la cité perdue au trésor, le dieu monstre lovecraftien, les indiens sauvages et sorciers, la femme fatale perverse et victime, les pirates sans foi ni loi) mais traités sur un plan critique, plus qu'au premier degré et les personnages se révèlent bourrés d'ambivalence...
Le scénariste se joue de nous: pour chaque album, la couv' et la double planche d’ouverture se font un plaisir d'être fortement évocatrices d'aventures lointaines… Puis on se replie dans des situations de huis-clos (que ce soit dans une maison, un navire ou la jungle), où les personnages s'affrontent avec leurs intérêts plus ou moins masqués, leur hypocrisie, leurs stratégies. Les relations venimeuses entre chaque personnage, chaque liaison grevée d'intérêt calculé, tient en haleine. Et chaque tome se clôt avec l'envie de continuer…
À travers les personnages et leurs intérêts, ce sont les grands principes moraux qui s'affrontent : altruisme ou égoïsme, solidarité ou avarice, amour et haine, en un grand tourbillon…
Chaque album organise un crescendo dans le suspense et la violence, avec une conclusion où la plongée dans le fantastique est une plongée dans la folie humaine (avec un petit quelque chose d'Apocalypse Now…)…
Le dessin ne se perd pas en détails inutiles (sauf par moments, pour donner vie au navire), il est avant tout dédié à l'expressivité, que ce soit les atmosphères ou les visages, et à la narration.
Un très bon moment et qui m'a donné envie de lire le roman de Stevenson, L'île au trésor, que je n'avais jamais lu !
Une bonne BD. Même si les dessins laissent parfois à désirer, cela ne m'a pas empêché de rentrer dans l'histoire qui s'avère intéressante. La fin laisse présager l'aspect aventures/pirates que l'on attend pour la suite.
Une bonne bd ,mais des choses seraient à rectifier. Le dessin, d'abord, même s'il est bien. Parce que d'une planche à l'autre, les personnages changent ! Elsie n'est pas la même selon ses apparitions, la Murène ne se ressemble pas, et John change sans cesse de visage ( mais la raison n'a l'air que technique ), ce qui est désagréable. Certains personnages sont stéréotypés, comme Lady Vivian qui ressemble dans ce premier tome à la femme fatale aux mœurs légères, tout à fait Cixi dans Lanfeust de Troy. Elsie est encore cette figure terne de bonne qui suit sa maîtresse, soumise à elle, tout en la détestant et en la détruisant, encore plus méchante qu'elle. Et Moc, qui est certes intéressant, est encore un chaman qui fait peur au blancs, souriant et ironique, et qui ne semble qui ruminer sa vengeance ( ce qui est crédible, c'est vrai ). Le reste est très bien, le scénario nous emmène vers une aventure qui a l'air incroyable et vraiment difficile. John est bien repris sans toutefois ressembler exactement au personnage de l'Ile au trésor. Il n'y a plus déjà les mauvais pirates fourbes d'un côtés, traités comme des chiens par des nobles qui se pensent supérieurs. J'ai été heureuse de sa nouvelle version et charmée comme Jim, mais je suppose que c'est toujours le même manipulateur. ( Seul problème : je croyais que sa jambe était coupée jusqu'à la cuisse ! Mais ça n'est pas un problème majeur ). Je suis très heureuse de découvrir une version réussie de l'Ile au trésor, ce roman mérite vraiment d'être creusé ! Et c'est bien réalisé.
Très déçu. Les dessins laissent parfois vraiment à désirer et l'histoire est trop imparfaite à mon gout.
Xavier Dorison et Matthieu Lauffray ont imaginé la suite des aventures de LONG JOHN SILVER, le fameux pirate du célèbre roman d'aventure L'ILE AU TRESOR, de Stevenson.
Le scénario de ce premier tome est bien ficelé : on y apprend comment Silver, en échange d'une poignée d'or, sert de guide à Lady Vivian Hastings, une femme qui s'embarque pour l'Amazonie sur les traces de son mari chercheur d'or. Rien d'épique pour l'instant, mais ce T1 fait office de bonne introduction à cette série qui va vite décoller dans les albums suivants.
Le dessin n'est pour l'instant pas transcendant, souvent imparfait malgré quelques angles de vue plutôt impressionants. Néanmoins il sert bien l'histoire et la lecture de cet album est un vrai plaisir.
Je lis de moins en moins de BD et pour cause: de plus en plus décevant tout ce que je lis.
Ce premier tome de Long John Silver n'est pas une mauvaise histoire, mais les dessins ne sont tout de même pas bien terribles...
Et une autre chose que les professionnels de la BD ont tort de négliger, c'est la lisibilité des caractères aussi bien dans les bulles que dans la narration. Comparez avec les BD dites classiques, et vous verrez à quel point beaucoup de contemporaines, dont celle-ci, sont franchement pénibles à lire rien qu'à cause de cette négligence.
Une bonne BD doit être aussi bien travaillée sur la forme que sur le fond, à mon avis.
Je vien de relire la série, seul chose a dire..
WOW !!
Dessin éplouissant, personage attachant, rempli d'action dans un sénario captivant. Un must !
Bravo Dorison, bravo Lauffray !
Fin rapide, aucune longueur. Se lit a merveille.
Vu l'engouement et la frénésie suscitée par les lecteurs et les critiques positives, je me suis lancé dans la lecture de cette oeuvre et je ne suis absolument pas déçu !
On vante beaucoup les mérites de Mathieu Lauffray et je comprend pourquoi, les dessins peuvent paraitre à première vue imprécis ou bien, faits à la hâte mais que nenni, ils sont parfaits, et ceux-ci restent à mon humble avis, maitrisés et surtout très adaptés à l'époque du récit, et créent magnifiquement cette ambiance d'aventure et de mystere!
Comme le disent les auteurs, ceci n'est pas une suite à l'île au trésor de R.L.Stevenson mais j'imagine que chacun peut l'interpréter à sa façon ;) Moi personnellement, j'y vois une chronique de Long John !
Pour en revenir à l'histoire, donc, au scénario, il est inutile de présenter Xavier Dorison, auteur de la série culte Le Troisième Testament, Conquistador, Sanctuaire .. etc Vous l'avez compris, le scénario est très bien maitrisé pour ce premier tome, les ingrédients sont donnés chronologiquement et finement mis en place pour nous promettre une formidable aventure avec des vrais pirates !!
Hissez les focs !! Cap sur Guyanacapac :D
Un premier tome vraiment pas mal! On plante le décor, on présente les différents protagonistes (les pirates sont tous stéréotypés mais ont une de ses classes). Le dessin est vraiment magnifique mais parfois trop sombre et il est difficile de distinguer tout les détails d'une case ou d'une planche ce qui est bien dommage!
Moi je lai adorer cet album...il met tres bien la table pour le neptune... Silver est trop cool... Type sans pitie... Le mec lui dit t avais blabla et comme tout bon pirate il ne respecte pas s qu il avait dit... J adore... C est vrai ke les dessin sont parfois sombre et dur a decortiquer ... Mais c est sombre comme bd et c est tant mieux...
Une bonne histoire qui promet! Cependant, j'ai trouvé la lecture un peu lourde. Peut-être à cause de la clarté des dessins qui laisse à désirer sur certaines planches. Certaines sont trop sombres et difficiles à décortiquer!
Décevant... Après tant d'avis positif, je m'attendais à une grande histoire de piraterie digne du roman de Stevenson mais après ce tome 1, on en est loin. Beaucoup de blabla et de magnifiques dessins ne font pas tout... déçu. Peut-être que le deux me fera changer d'avis.
Un scénario très travaillé sur un thème finalement peu présent dans la BD moderne.
J'adore les personnages tous plus gris les uns que les autres.
Par contre j'ai franchement détesté les dessins et cette impression vient grandement réduire l'impression générale.
J'attends le tome 2 pour me prononcer.
L'introduction de cette BD m'a laissé un petit goût amer. La longueur des dialogues et les dessins n'ont pas arrangé la chose durant les 20 premières pages. Ce style de dessin ne m'attire peu, mais je ne peux pas dire qu'ils sont mauvais.
Donc, j'ai eu du mal a rentré dedans, mais une fois l'histoire lancée et le dénouement actionné, j'ai commencé à lire la suite sous un autre angle, avec plus de passion.
Le côté Aventures-Pirates prend place à la fin de ce tome et te laisse en appétit pour la suite.
John Long Silver tient promesse à sa réputation de BD Aventures phénoménales, même si ce tome 1 n'est que l'amuse-bouche...
Vite le tome 2 !!!
7/10
Lady Vivian Hastings vit dans son manoir anglais, seule depuis que son mari est parti chercher de l'or en Amerique du Sud. Elle vit dans la debauche et prevoit un remariage d'interet. Mais une lettre de son beau frere Edward lui annonce que son mari est bien en vie, et couvert d'or. Pour cela, Edward vend le manoir familial, et amarre un bateau pour rejoindre son frere. Lady Hatsings, bien décidée à toucher sa part d'or aussi, part également, malgré sa grossesse encore cachée, après avoir engagé et fait un pacte avec un vieux pirate: Long John Silver...
Un scénario habile, un découpage innovant, un dessin bien, parfois hatif, mais rattrappé par des couleurs superbes...
Une nouvelle série est née!
BD surcotée pour une simple énième version de la vie de Silver.
Dessin sympathique sans casser des briques non plus. C'est assez lent j'ai même eu du mal a finir ce premier tome et je suis pas sur de lire le suivant...
Eh bin, me voiçi avec une très heureuse découverte, il faut dire qu'aux premiers aborts le dessin ne m'attirait pas du tout, et puis lorsque jk'ai vu les avis positifs je me suis lancé, et vraiment sans regrets.
Le début se passe bien tranquillement mais une fois la rencontre faite entre lady Vivianne et Long John Silver, ça a été génial, un pirate très noir, sans scrupules, et aussi cette époque et le contexte qui sont superbes.
Et dieux qu'au départ je me rebutais à lire cette série.
Dorisson a fait fort içi.
Premier volume qui est la juste pour mettre en place l'histoire. Il peut être long
par moment, mais bon c'est l'introduction, et elle nous promet de bonne choses
pour la suite... Heureusement le graphisme qui est vraiment superbe nous pousse
à lire ce tome un jusqu'au bout. Et finalement on finis par en redemandé. Que
demandé de plus ?
Premier volume qui est la juste pour mettre en place l'histoire. Il peut être long
par moment, mais bon c'est l'introduction, et elle nous promet de bonne choses
pour la suite... Heureusement le graphisme qui est vraiment superbe nous pousse
à lire ce tome un jusqu'au bout. Et finalement on finis par en redemandé. Que
demandé de plus ?
Une vraie histoire de pirates, de celles qui ne font pas rigoler, avec des personnages qui ont un lourd passé à porter, machiavéliques, tous à la recherche d’un trésor à la taille de leur personnalité, tout aussi fou qu’ils le sont eux-mêmes!
Le tout est mené de main(s) de maître(s), où dessin et scénario vont de paire: le scénario de Dorrison a-t-il été fait pour le dessin de Lauffray ou alors le dessin de Lauffray pour le scénario de Dorrison?
L’ambiance du roman de Robert Louis Stevenson y est magnifiquement restituée, à la fois attachante (des personnages moralement hideux qui imposent cependant un grand respect, leur «morale» étant justifiée par la vie rude qui faisait foi à cette époque, nés pour survivre et non pour vivre), pleine d’espoirs (vont-ils trouver leur trésor? Vont-ils devenir bons, ne pas se trahir les uns les autres?) et finalement très réaliste (on ne trouve souvent les mythes de ce genre que dans les livres d’Histoire et en les quêtant on y laisse son âme).
De la grande Aventure!
Très bon premier tome ! Une bonne histoire de pirates qui s'annonce, très sombre, malsaine et violente. Des personnages hauts en couleur, des intrigues multiples, des machinations... J'ai accroché dès les premières pages ! Le dessin de Mathieu Lauffray est magnifique, les planches sont vraiment passionnantes, le souci du détail, le caractère des personnages, l'utilisation des couleurs, vraiment sublime. Et son compère scénariste (Xavier Dorisson) a de l'ambition, fournit de quoi s'immerger immédiatement dans ses histoires et revisite l'univers créé par Robert Louis Stevenson.
Des pirates patibulaires, peu dignes de confiance, des nobles aux valeurs strictes, une épouse volage et manipulatrice, un lord aventurier qui aurait trouvé l'El Dorado, un docteur partagé entre ses envies d'aventures (c'est celui de "L'ile au trésor") et son mépris pour la piraterie et forcément un capitaine charismatique dont les intentions restent troubles... J'ai adoré !
Vous prenez une femme machiavélique délaissée, un marri partit sur des mers lointaines, des mauvais garçons, un indien faisant mine de rien, un castle près de la cote, un problème d'argent et vous ajoutez un fabuleux trésor venant d'une cite au nom rêveur de Guyanacapac. Vous obtenez un très bon début d'histoire de pirates avec rebondissement et coup de jarnac.
Très bon dessin qui colle parfaitement à l'ambiance d'aventure. Je me suis facilement emporté dans le monde des frères de la cote, je n'habite qu'a quelques lieues de la cité pirate mythique St-Malo...
"Sabre au clair" compagnons pour aller taquiner ces artistes qui se font attendre...
C'est toujours délicat de donner un avis sur un tome 1 d'une série qui commence (ici c'est prévu en 4 volumes). Comme c'est souvent le cas, ce tome 1, Lady Vivian Hastings est une longue introduction au récit à venir. Il y est question de pirate (le célèbre Long John Silver de l'île au Trésor), d'une Lady (Lady c'est vite dit), de différents margoulins (de bonnes familles et d'origines variées), d'une expédition lointaine et d'une carte au trésor évidemment. Trame des plus classique donc avec un "casting" solide; chaque personnage a sa petite histoire et ses grosses blessures secrètes qui enrichissent le propos. Le tout est servit par le bon dessin de Mathieu Lauffray, sa mise en page est très variée (pages "classiques", scènes ouvertes qui se déroulent sur 2 pages, jeu de "caméra" ) qui donne à l'ensemble beaucoup de dynamisme.
Déçu ? non. Surpris ? non-plus. Envie de lire la suite ? Oui, donc c'est que ça marche !
Je mets seulement 6/10, l'avenir (les 3 autres tomes) nous en dira plus...
Rendez-vous pour le tome 2 :wink:
Ah, j'ai hésité entre 9 et 10, mais je me suis dit que ma première impression flatteuse ne pouvait que se bonifier avec le temps. Et pourtant, avant d'acheter cet album, je me suis taté longtemps, longtemps. Mais les commentaires de bedetheque n'ont pu que me décider à franchir le pas. Mais, malgré tout j'hésitais, entre l'édition classique de ce livre, et la version deluxe très grand format agrémenté des 5 premières planches en noir et blanc du second tome. Dilemne, que faire? D'autant plus qu'acheter une bd est parfois une aventure. Acheter une version luxueuse en était encore plus périlleux, car si la déception était au rendez vous?
Que nenni, ce premier tome est une merveille, un enchantement. Il est déjà agréable de voir l'esprit des vieux films de boucaniers tel l'ile au trésor adapté en BD de manière si parfaite, mais il est encore plus agréable de se délecter de dessins somptueux aux couleurs dignes de belles fresques. Ce premier tome qui campe les bases de ce récit qui est annoncé en quatre opus, est d'une fluidité remarquable. La narration est tout aussi réussie, le découpage au diapason, et les dialogues nous immergent dans ces récits ou l'on peut sentir les embruns, le cri des mouettes et l'atmosphère enfumée des tavernes de ports lointains.
Rien à jeter je vous dis, et ce n'est pas les cinq premières planches du tome 2 qui me feront reculer devant une épopée d'une telle maestria.
Chapeau bas messieurs, et souquez droit devant!!!!
Un dessin souvent fabuleux (mais pas toujours). Un scénario solide et captivant auquel on reprochera (éventuellement) le caractère un peu entier (sinon excessif) de certains personnages. On est tenu en haleine en attendant le prochain tome.
Mais pas un chef d'oeuvre pour autant. Pourquoi ?
Difficile à dire, c'est plus une impression qu'autre chose, à moins de sortir de fausses bonnes raisons. Chipotons ? Chipotons !
L'action se déroule 15 à 20 ans après l'île au trésor (confidence de Silver au Dr Livesey/ page 35). Or dans le roman, il est question d'un John Silver dans la cinquantaine. On le voit donc mal arpenter le pont d'un navire à 65/70 ans, en pleine forme physique de surcroît, surtout à l'époque où le suivi médical est inexistant et où l'on est un vieillard et où l'on se comporte comme tel des 50 ans.
Le livre indique que nous sommes en 1785. S'il est vrai que le roman de Stevenson ne précise pas de date, plusieurs exégètes (voir à ce titre l'article en anglais de Wikipedia sur le roman) situent l'action vers 1748/1750. En conséquence, la BD devrait se situer 15 ou 20 ans cette date de 1785, soit 1765/ 1770 (au plus tard).
Page 50, un navire arbore l'Union Jack. Or ce drapeau n'a été adopté que le 1er janvier 1801 en intégrant les "couleurs" de l'Irlande. Le drapeau précédent qui a eu cours entre 1606 et 1801 (donc pile poil dans notre période) ne reprenait que la croix de St George et celle de St André.
Bon, mais c'était histoire de chipoter !
Une histoire de pirates...une vraie! Tous les ingrédients sont réunis ici pour une superbe aventure: Un héros charismatique, un trésor fabuleux, des complots qui présagent des trahisons futures... un vrai régal!
Un nouveau scénario de Dorison qui décidement prouve une fois de plus qu'il est une pointure!
Seul petit hic: Dommage que le dessin de Lauffray donne parfois l'impression d'etre légerement baclé même si la mise en page et les cadrages sont impeccables.
Une BD à posseder absolument pour tous les mordus d'aventure!...Vivement la suite!
Le sombre héros "Long John Silver", vu dans l'"ile au trésor",repart avec un équipage en quête de la mythique cité de Guyanacapac. Peu en reviendront...
Ce premier tome est extremement prometteur, l'ambiance est oppressante et glock! J'attend la suite avec impatience...
Que du bon. Cela laisse encore présager une excellente série de Dorison !
L'ambiance est sombre à souhait, les personnages bien campés et les dessins somptueux.
A lire absolument !
Parfait, que dire de plus, foncez , achetez, lisez,et prenez du plaisir avec cette BD
Un album d'introduction, un peu long parfois dans sa mise en place, Lauufray est toujours aussi bon,à suivre...
Rien à dire, je m'incline, on tient là un peur chef-d'oeuvre !!!
Merci aux auteurs pour ce moment magique de lecture ....
J'ai adoré le troisième testament, beaucoup aimé sanctuaire et été peu emballé par WEST. Attiré sournoisement par l'étiquette "par l'auteur du 3eme testament", je ne suis pas déçu du voyage.
Une histoire qui s'annonce passionnante (comme d'habitude, ce premier tome est une mise en place), aux frontières entre la réalité, le fantastique et le légendaire. Du Dorrison, en somme...
Comme beaucoup l'ont noté à juste titre, le graphisme est exceptionnel, et parfaitement adapté à l'histoire. Les dessins sont magnifiques, et la mise en couleur tout simplement somptueuse. Les auteurs remercient d'ailleurs chaudement le coloriste, lisez et vous comprendrez pourquoi!
Les premières pages sont un peu longues mais dès l'entrée en scène de Long John Silver, l'action se met en place et cela devient alors véritablement passionnant. Les dessins de Lauffray prennent alors beaucoup d'ampleur et deviennent absolument superbes !! Quelle mise en couleurs ! Fabuleux. L'ambiance est bien sombres, les personnages sont tous inquiétants, les dialogues et les personnages sont très crédibles. On y croit, on n'y est. Bref, vivement le T2, car on tient peut être une série superbe.
La cité de Guyanacapac va déclencher l'organisation d'un voyage incertain. On sent que ce long voyage va être sans retour pour beaucoup des protagonistes. Les planches mettent en scène l'action de façon très puissante. Les personnages sont complexes et tortueux avec un John Long Silver équivoque, à la fois humain et inhumain. Le tome II Neptune, devrait confirmer cette belle impression.
Tous les ingrédients y sont : bon scénario, dessin exceptionnel avec une grande puissance d'évocation, je me suis régalé et attends la suite avec impatience
Je recommande vivement !!!
Excellente série !
Il ne s'agit pas vraiment la suite de L'Ile aux Trésors de Robert Louis Stevenson, mais UNE suite plutôt réussie de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray !