L
es parents de Thiléa ne sont jamais très rassurés lorsque la jeune femme part chasser des fauves dans les bois. Avec Rigen, elle constitue pourtant l’un des duos de chasseurs les plus émérites de la planète Dragonna. Une horrible blessure au ventre vient cependant quotidiennement lui rappeler la perte de sa fille, survenue lors d’une partie de chasse qui a mal tourné quelques années auparavant. Quand un être mystérieux, le Baron, leur confie un nourrisson, le couple pense retrouver cet enfant qu’il perdit naguère. Mais la petite Myra semble être bien plus qu’un don de l’esprit des étoiles en réponse aux prières journalières de Thiléa, et son arrivée va semer le trouble au sein de cette famille paisible, prête à tout pour garder cette petite qui n’était jamais sensée leur sourire.
Kookaburra Universe est une série parallèle, réalisée par des auteurs différents, qui a pour but de développer les personnages principaux de l’univers extrêmement riche forgé par Crisse autour d’une sombre prophétie galactique et d’enfants porteurs d’un pouvoir qui les dépasse, et dont Mitric se retrouve maintenant le digne héritier. Pour ce septième tome, Sylvain Runberg (London Calling, Hammerfall, Orbital, Les Colocataires) et Eduardo Ocaña (Messiah Complex) relèvent le défi en s'attachant à Myra, l'un des cinq élus de la légende du Kookaburra.
Le scénario est assez classique et balance entre une partie plus intimiste consacrée aux relations familiales de ces deux héros marqués par le passé, et des passages plus propices à l’aventure dans une nature avoisinante souvent hostile. Un contraste qui se retrouve également dans le dessin du jeune dessinateur madrilène qui, associé aux couleurs de Stéphane Paitreau, oppose la chaleur des habitations à la froideur des extérieurs enneigés. Ce contexte hivernal renforce d’ailleurs la sensation de danger lors des expéditions en forêt ou montagnardes, alors qu’une faune locale à la conception originale vient ajouter la touche de fantastique indispensable à cette interprétation personnelle du graphisme de Crisse.
Ce récit empli de tragédies reste malheureusement trop éloigné de la saga principale et si Myra sourit, c’est malheureusement dans l’ombre de parents adoptifs qui viennent lui voler la vedette dans cet album spin-off de Kookaburra qui a le mérite de ne pas vraiment soulever de nouvelles questions quant à la cohérence entre les différentes séries.
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La chronique du tome 1 des Colocataires, scénarisé par Sylvain Runberg
La chronique du tome 2 des Colocataires, scénarisé par Sylvain Runberg
La chronique du tome 1 de London Calling, scénarisé par Sylvain Runberg
La chronique du tome 1 d’Obital, scénarisé par Sylvain Runberg
La chronique de Messiah Complex, dessiné par Eduardo Ocaña
On va intéresser au personnage de Myra, l'une des enfants de la prophétie Kookaburra qui fut confié aux bons soins d'une famille de chasseurs de la planète Dragonna.
On va également retrouver l'excellent scénariste de la série Orbital qui va nous livrer un récit assez fluide et plutôt agréable à suivre. On ne voit pas le temps passé même si au final, c'est un tome qui est beaucoup moins orientée dans l'action avec un rythme plutôt lent. Bref, le scénario est simple mais efficace.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout à fait conforme aux exigences même si le trait fait parfois un peu très cartoon. Le cadrage demeure dynamique ce qui sert bien le scénario.
Nous avons là un opus assez intéressant où le niveau monte incontestablement d'un cran supplémentaire. On commence à se demander si cette série n'est pas plus intéressante que la série mère: c'est dire !
Voilà une histoire bien différente des autres albums de la série car moins orientée action mais plutôt sur l'histoire de la famille qui a receuillie Myra l'une des enfants de la prophecie. L'histoire est bien construite avec un rythme assez lent qui convient bien à l'histoire et aux personnages. On passe plutôt un bon moment de lecture même si l'album en lui même est loin d'être inoubliable. Ce n'est pas le meilleur de la série ni le plus mauvais.
Pas mal pour un 7ième tome.
Les desseins sont bien appropriés à l'histoire, le scénario simple mais efficace.
Album plaisant, dans la lignée des précédents.
Même si la facture est assez classique, l'histoire est bien écrite et le dessin agréable.
Il y a des jours où je préfère cette série à l'original