M
aud sait désormais que le Renard n’est autre que Guilhem de Landrey. Malgré sa déception, elle accepte son aide afin de découvrir le secret du carnet de son père et retrouver l’assassin de celui-ci. Récupérer dans les coffres royaux à Versailles une bague des Templier est leur premier objectif. Mais c’est compter sans le baron de Huet et son séide qui suivent la même piste.
Ce troisième tome de La rose écarlate se déroule sur un rythme enlevé dans une atmosphère aussi rocambolesque qu’amusante. Certes, l’histoire, mâtinée de Tulipe Noire et de Lady Oscar en moins dramatique, n’a rien d’original et l’intégration des Templiers ainsi que de leur trésor dans l’intrigue est aussi banal que dans l’air du temps – comme si tout revenait à eux, quel que soit le chemin emprunté… Cependant, la série propose tout le nécessaire pour séduire les jeunes lectrices, adolescentes en quête d’héroïne pimpante, enjouée, un peu soupe au lait, libérée et accomplissant maints exploits ; ce qu’est Maud. Dans J’irai où tu iras, la virée à Versailles est ainsi l’occasion d’apercevoir la Cour, le bal, les belles robes, et de savourer l’exquise frivolité de ces dames, la marquise de Lafleur, bien accrochée à Guilhem, en tête. Par ailleurs, il faut reconnaître que Patricia Lyfoung parvient à rendre ses personnages attachants, même s’ils demeurent assez stéréotypés. Mr. Rouge l’archiviste et la marquise évaporée font leur petit effet par exemple, de même que le duo des méchants – loin d’être terrifiant pourtant - formé par le baron de Huet et Alban, son ombre.
Dans la veine manga, le dessin accentue à souhait les expressions ce qui crée un effet comique exagéré certain. Plutôt classique mais agréable, il se pare ça et là d’arrière-plans dignes des animés – petits cœurs en fond, lignes soulignant les accélérations. Certains décors attirent l’œil comme la bibliothèque ou la Galerie des Glaces, toutes deux réussies. La mise en couleurs par Philippe Ogaki semble plus lumineuse et franche que sur les deux tomes précédents. Un changement positif qui permet de mieux apprécier les ambiances.
Sans grande surprise, ce tome 3 est plaisant et procure un agréable moment de détente. A lire un sourire réjoui aux lèvres.
>>> Lire la chronique du tome 1 de La rose écarlate
Somme-nous obligé d'acheter le livre pour le lire , car moi je ne peux pas acheter le livre de une je sais pas comment faire , de deux j'ai pas le droit.
Merci tout de même de répondre .
Sachant qui est le "Renard", Maud s'allie avec lui pour retrouver l'assassin de son père. Celui ci a réussi à voler le carnet de voyage convoité. Par des contacts dans le milieu des Lettres et de l'histoire, Maud et le Renard apprennent que l'assassin cherche à retrouver le trésor des Templiers. Pour cela, il faut voler une bague à Versailles...
L'aventure à l'état pur, tel est le crédo de cette serie sympa, bien dessinée, qui reprend des bases simples pour nous évader un peu par la lecture.
Très bon!
Sachant qui est le "Renard", Maud s'allie avec lui pour retrouver l'assassin de son père. Celui ci a réussi à voler le carnet de voyage convoité. Par des contacts dans le milieu des Lettres et de l'histoire, Maud et le Renard apprennent que l'assassin cherche à retrouver le trésor des Templiers. Pour cela, il faut voler une bague à Versailles...
L'aventure à l'état pur, tel est le crédo de cette serie sympa, bien dessinée, qui reprend des bases simples pour nous évader un peu par la lecture.
Très bon!
Dessin style manga, histoire de cape et d'épée amusante, une série sans prétention