L
e tueur à la hache poursuit sa collecte sanglante. Les cinq bagues seront bientôt en possession de son commanditaire qui disposera ainsi des cinq symboles lui permettant de percer LE secret. Au XIIè comme au XXIè siècle, la rivalité entre Loge première et Papauté se nourrit des mêmes motivations.
Sept ans après le tome 1 du Triangle secret s'achève la série sensée dévoiler l’origine de l’opposition entre une branche maçonnique et des représentants de l’Eglise prêts à tout pour défendre la pérennité de leur fond de commerce. La formule est aussi peu élégante que réductrice mais il faut dire qu'un effet de mode est passé par là. La - voire les - vies secrètes de Jésus, les branches secrètes du Vatican dans lesquelles opèrent des hommes de peu de foi ou encore les héros vertueux au service d’un idéal de vérité ont été tellement accomodés et réchauffés ces dernières années qu'ils ont fini par user la ferveur des plus patients.
La faute en incombe-t-elle à l’œuvre de Didier Convard ? Bien sûr que non même si après onze tomes, il est probable que la curiosité des fans de la première heure se sera émoussée. Qu’ils aient ou non été clients des autres produits déclinant le thème. Résurrection a beau être dense, fourni en dialogues copieux, d’une cohérence probablement inattaquable par rapport à l’ensemble que constitue l’ensemble de la collection, le constat ne varie pas. De Payns et ses acolytes bénéficient d’un capital sympathie minimal, le tueur à la hache dispose de tous les attributs du parfait salopard, leur ultime face à face peine à déchainer les passions. Sans compter l’impression de déjà tout connaître depuis le Triangle secret à propos de l’ouvrage architectural en phase d'achèvement, ce qui finit de réduire l’intérêt de ce volet moyenâgeux. En termes de suspens, le compte n’y est donc pas. La "surprise" réservée pour la conclusion de cette préquelle se jouant à l’époque contemporaine arrive probablement trop tard pour donner un coup de fouet pourtant nécessaire. A moins que son rôle réel ne se limite à celui d’une passerelle vers des développements futurs.
Pour la partie graphique, Denis Falque s’attribue logiquement la part du lion en se consacrant au copieux chapitre historique. Comme depuis l’origine, les réfractaires au style de faciès qu’il réserve à ses personnages continueront de faire la moue et se concentreront sur une mise en place et des décors plus convaincants.
Incontestable succès de librairie comme Le triangle secret, I.N.R.I aura su capter un lectorat soucieux d’accompagner l’aventure à son terme. Capter mais captiver… Une suite dites-vous ?
Mmouais ... la fin est tellement précipitée et invraisemblable qu'elle ternit un peu (à mes yeux) la qualité générale de cette série, qui doit surtout son intérêt à un scénario bien travaillé. Une série qui constitue au final un bon thriller ésotérique, même si elle aurait sûrement gagné à bénéficier d'un dessin plus dynamique.
Un dernier tome qui clôt "I.N.R.I" en apothéose. Malgré tous les reproches que je peux faire à la série, par exemple au sujet d'une baisse de rythme sur les tomes 2 et 3, d'un certain nombre de répétitions, ou encore d'un dessin difficilement supportable, il est clair que je ne peux lui retirer l'essentiel : l'excellente qualité de son scénario, mené de main de maître par un Didier Convard loin d'être à court d'idées. Une très belle chute pour une série finalement convaincante.
Ce tome 4 est le meilleur de la série et clot parfaitement le cycle commencé avec le triangle secret. Le scénario bien ficelé, souffre toujours d'un dessin un peu simpliste. L'univers du moyen âge y est toujours âpre, mais contrairement aux précédents tomes d'I.N.R.I. qui débutaient de nos jours pour se développer dans le passé, les auteurs ont pris le contrepied et commencé dans le passé pour terminer dans le présent. Cette construction narrative semble logique et offre aussi l'énorme avantage de nous montrer que l'histoire se construit aussi de nos jours. la chute bien que précipitée nous entraîne dans un dénouement aussi surprenant que réussi.
Un album supplémentaire n'aurait pas été de trop pour achever cette bonne série, la fin est un peu trop rapide à mon gout, ce qui entache quelque peu la qualité de l'ouvrage!!
Suspens réussi jusqu'à la fin. Une série à ne pas manquer.
Je trouve ces 4 tomes assez bon. On est vite aspiré dans l'intrigue mais je trouve que celle-ci se déroule un peu trop lentement parfois. Je trouve aussi qu'il n'y a pas une place suffisament importante pour la partie contemporaine de l'histoire. Ce problème se ressent surtout lors du dénouement ou on a l'impression cette fois que tout va trop vite.
Bon album plaisant à lire lorsqu'on a apprécié les tomes précédents
La fin est agérable et sans queue de poisson, elle laisse néanmoins la possibilité de continuer, mais cela ne me semble pas nécessaire.
"Résurrection", quatrième tome de la série « I.N.R.I», constitue également l'ultime album de cette excellente série.
L'histoire élaborée par Didier Convard est une nouvelle fois des plus réussie. Loin d'être un simple spin-off du « Triangle Secret », « I.N.R.I » s'analyse plus comme un complément qui permet de mieux cerner depuis l'origine la confrontation impitoyable qui s'est déroulée entre les membres de la Loge Première et ceux des Gardiens du Sang. L'auteur nous propose un univers très dense et bien articulé que vous prendrez plaisir à parcourir plus d'une fois. Sans en écrire trop afin de ne pas gâcher votre lecture, le final vous surprendra sûrement : en tous cas, pour ma part, je ne l'ai pas vu venir malgré les divers indices donnés au cours du récit qui auraient pu me mettre d'y songer.
Les dessins sont eux aussi formidables avec Denis Falque pour la partie moyenâgeuse et Pierre Wachs pour le volet contemporain. Mention particulière à André Juillard dont les couvertures apportent une réelle plus-value à l'ensemble des opus.
Une conclusion gagnante avec un seul défaut : lorsqu'il n'y en a plus, on en voudrait encore ! Peut-être aurons-nous droit à un autre one-shot dans le genre de « Herz » qui s'attachait à l’un des personnages de la série le « Triangle Secret ». Espérons...