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eiji Maeda est le fils d’un grand seigneur du Japon féodal. Alors que les batailles se multiplient suite à la mort de Oda Nobunaga, qui avait tenté de réunifier le pays, Keiji est une sorte de joker difficile à maîtriser. En effet, si ses capacités au combat sont absolument exceptionnelles, il est aussi un kabuki-mono, une sorte de marginal spectaculaire, dont l’apparence et l’excentricité sont autant de preuves de son insubordination au quotidien. Mais son père et son oncle, bien décidés à conserver leurs prérogatives auprès du nouveau gouvernement, sont prêts à tout pour faire taire ce jeune homme bien gênant…
Tetsuo Hara est connu en occident pour sa série culte Hokuto No Ken (alias Ken le Survivant), et sa suite Sôten No Ken, en cours de publication en France chez Panini Comics. Il est ici accompagné au scénario par Keiichirô Ryû, un scénariste de renom ayant travaillé sur de nombreux films traitant du Japon médiéval.
Personnage gouailleur, presque rabelaisien de par son amour des plaisirs de la vie, Keiji est immédiatement sympathique. Ses capacités au combat et son courage téméraire le rendent quasiment monolithique dans sa conception de la vie, mais il n’en reste pas moins un héros absolu. Ses outrances, son apparence parfois grotesque et son humour plus que discutable en font l’équivalent des furyo d’aujourd’hui, la classe et la droiture en plus. La narration et l’histoire racontée ici ne sont donc que prétextes à montrer les aspects les plus iconoclastes et les plus irrespectueux des conventions du héros, mélangeant avec bonheur d’authentiques personnages historiques à des faits totalement remaniés.
Tetsuo Hara a son parterre de fans et de détracteurs, et Keiji reste dans la veine de ses travaux déjà connus en France. Mise en page parfois déroutante, personnages charismatiques à l’excès et encrage proche de la calligraphie chinoise sont toujours de mise, les amateurs de Ken seront donc aux anges.
Difficile de se faire une idée précise de ce que peut devenir une telle série. Ce premier tome est agréable à lire, sans être d’une originalité folle, mais offre d’ores et déjà un panel de protagonistes très prometteurs. À suivre, donc.
Ri-di-cu-le...
Je suis un fan du dessinateur depuis que j'ai lu "Ken le survivant". Mais là, comment dire... on est en présence de l'une des BD les plus ridicules qu'il m'ait été donné de lire. Décidément, c'est toujours le même scénariste aux commandes, et là il est aux abonnés absents. Qu'est-ce que Hara est-il donc allé faire dans cette galère ????