C
e one-shot dédié au personnage de Catwoman est à considérer comme un spin-off des séries à succès Batman - Un Long Halloween et Batman - Dark Victory du même duo d’auteurs.
Après avoir gravé leurs noms dans l’histoire des comics grâce à ces deux aventures du Chevalier Masqué inspirées du récit Batman - Année 1, Jeph Loeb et Tim Sale tentent de récidiver en travaillant sur cet autre personnage repris dans l’œuvre susdite de Frank Miller.
Catwoman - à Rome nous emmène sur les traces de ce personnage secondaire de l'univers DC, lorsque celle-ci disparaît brusquement de Gotham à la St. Valentin, pour ne réapparaitre que vers Thanksgiving. Comblant ce vide de 6 mois pendant l’histoire de Batman - Dark Victory, ce tome nous dévoile les raisons de ce mystérieux voyage en Italie.
Formant un duo inédit avec Edward Nygma (l’homme mystère) afin de l’aider dans sa quête sur ses origines, Selina Kyle va vite déclencher le chaos au sein de la maffia locale lors de ce voyage mouvementé. Alors que tout Gotham vit un thriller passionnant, à la recherche d’un tueur en série énigmatique, ce récit parallèle s’avère plus léger, axé sur l’aventure et non-dépourvu d’humour.
Tout en exploitant brillamment la féminité de Catwoman, Jeph Loeb va remettre en question l’assurance apparente de son héroïne à travers une série de cauchemars qui viennent hanter ses nuits et qui confirment sa relation ambiguë avec Batman.
Mais au final, malgré l’introduction réussie de quelques invités surprises qui contribuent à recréer l’univers Batman sur le continent européen, ce récit manque tout de même un peu de profondeur et ne marquera probablement pas l’histoire de Catwoman.
Si l’intérêt de ce périple italien au niveau du scénario semble mitigé, la contribution de Tim Sale au niveau du dessin est d’autant plus estimable. L’ambiance mafieuse et corrompue, dans laquelle se faufile la silhouette insaisissable et gracieuse de cette féline en tenue moulante, est mise en valeur par une colorisation très inspirée de Dave Stewart.
Cette nouvelle histoire des deux auteurs s’avère donc surtout intéressante pour les lecteurs de Batman - Dark Victory mais reste qualitativement en-dessous des œuvres qui leur valurent des récompenses aux Eisner Awards.
Je me lâche rarement, mais là, je dois dire que j'ai été conquis par ce comic book!
C'est absolument magnifique, tant au niveau du dessin que de l'histoire. En fait, par rapport aux autres comics de Batman, on a une intrigue beaucoup plus souple et aérienne, et qui est bien ficelée sans être non plus alambiquée. De plus, elle est jalonnée de répliques ironiques, ce qui n'est pas pour déplaire, et avec des personnages bien caractérisés (en particulier pour le Sphinx).
Mais surtout, cette intrigue nous emmène à Rome, magnifiée par le trait subtil et aérien du regretté Tim Sale. Ses dessins mettent très bien en valeur la Ville éternelle, dans des plans somptueux, avec un dessin à la fois sombre et aérien, très nuancé, et qui se rapproche presque de l'aquarelle.
Mais le plus intéressant dans cet ouvrage, c'est le fil directeur, qui est la quête identitaire de Catwoman, et qui nous réserve quelques surprises, ce qui nous renvoie au caractère bien ficelé de l'intrigue évoqué plus haut.
Il y a certaines imperfections, mais c'est peu de choses pour une oeuvre qui ne peut qu'emporter l'adhésion.
Recis venant s'insérer dans le cycle Dark Victory (temporellement tout du moins), Catwoman à Rome narre tout simplement la quête identitaire de Selyna Kyle aka Catwoman.
Le duo Loeb & Sale fonctionne toujours et nous livres ici un récit agréable et plutôt bien ficelé (même si Loeb recycle toujours autant ses intrigues).
Du très bon comic!
Panini frappe décidément fort depuis la reprise du catalogue DC et c'est tant mieux!
Le duo Sale/Loeb fait ici merveille, avec un dessin absolument superbe. Le scénario est également excellent. On suit ici une semaine de la vie de Catwoman, en voyage à Rome pour y commettre, bien entendu, un vol.
A recommander vivement, c'est le genre d'album qui fait aimer les comics!
On retrouve avec plaisir l'excellent duo Loeb/Sale qui me deçoit jamais, c'est ce qui ce fait de mieux en matiere d'ambiance noir, à part Miller je vois personne d'aussi bon qu'eu pour parler de Batman et son entourage, ici donc la merveilleuse Catwoman. Un scenario à la hauteur tres efficace, la belle Selina est omnipresente d'un bout à l'autre de l'album ( sur plus de 90 % des planches ), son duo avec le sphinx apporte un touche comique assez sympathique. On retrouve donc notre belle catwoman à rome à la recherche de la verité sur elle même, elle est tres tourmenté ( plein de cauchemar ). On rencontre Blondie, nouveaux personnage assez interressant à suivre. On alterne efficacement scene d'action et scene de reflexion jusqu'à la fin qui reserve son lot de surprise. Un tres tres bon recit mit en valeur par les superbe traits de Sale qui une fois de plus est en tres grande forme.