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acrifiant à une vieille habitude, Largo s’offre deux semaines à l’écart du monde, pour se ressourcer. Injoignable. La division du Groupe W qui bat de l’aile depuis quelques temps doit impérativement saisir l’opportunité d’intégrer le marché chinois en opérant une joint venture avec un industriel local. Celui-ci fait de la présence de l’héritier Winch pour finaliser la transaction une condition impérative. Le rendez-vous fixé dix jours plus tard à Hong-Kong a l’odeur du traquenard et Largo court le risque d’être rattrapé par son passé.
Les trois yeux des gardiens du Tao pourraient être sous-titré Business as usual, ce qui résumerait assez bien son contenu mais il faut en convenir inciterait moins au rêve et à l’évasion. Dans le sillage de ses créateurs, il fait le job Largo. D’une intégrité rare dans un milieu où les crabes sont trop nombreux pour pouvoir être tous mis dans le même panier, il s’offre une nouvelle escale asiatique après des passages plus ou moins convaincants à Venise (intrigue au ras de l’eau), à San Francisco (intérêt noyé dans la baie) et au Canada (retour sur la bonne pente). L’occasion d’un retour en arrière pour dévoiler un pan de la jeunesse de l’aventurier, procédé classique et qui fonctionne ici assez bien. Prétexte aussi à mettre en scène un de ces bourreaux chinois qui vient conforter la réputation de certains experts locaux en matière de supplices (demandez à Jack Bauer ou Sidney Bristow ce qu’ils en pensent pour ne citer que de récentes victimes télévisuelles).
Dans une spécialité où il se sent très à l’aise, Jean Van Hamme saisit l’occasion de petits passages didactiques à propos du marché de l’aéronautique mais aussi du taoïsme. Tandis que Philippe Francq se voit offrir deux poursuites avec des véhicules de poche qui lui donnent l’opportunité de coiffer la casquette d’un James Bond’s director tant ces scènes pourraient appartenir à un classique 007. Le tout baigné dans une palette de couleurs particulièrement soutenues. De quoi rendre la série immédiatement identifiable si l'on persiste dans cette voie, notamment grâce à ces bleus aussi fréquents que caractéristiques. Pour en revenir aux affaires, les cours du textile semblent toujours aussi tendus et l’étoffe bien chère si l’on s’en réfère aux tenues portées par les créatures qui gravitent, avec légèreté, autour de Simon et de son pendant féminin Silky.
Dans l’attente d’en savoir plus sur le « zang », rendez-vous est pris pour La voie et la vertu, deuxième partie de ce diptyque qui s’annonce d’une bonne tenue. Pour un 15ème tome, Les trois yeux des gardiens du Tao remplit son contrat, sans surprendre mais aussi sans décevoir. C’est déjà bien.
Largo entre Saint-Tropez et Hong-Kong.
Une fois de plus le cahier des charges est rempli. Sans surprise, l'intrigue est pleine… de surprises! Ce nouveau tome ravira les aficionados et laissera les autres de marbre, tant la recette qui a fait le succès et les qualités de la série sont au rendez-vous — mais sans s'en écarter d'un iota.
Rien de nouveau sous le soleil de Largo Winch, donc, mais une nouvelle aventure où l'on retrouve notre héros, entouré de ses amis, confronté aux fantômes de son passé… et à de nouveaux méchants bien machiavéliques… comme il convient!
Le documentaire, complément de la bd.
A l'occasion de la sortie de la bd, le documentaire fait son apparition :
"Largo retrace le périple des deux auteurs à la recherche de leur personnage et propose de répondre à la question : comment s'élabore un album de bande dessinée?
Une plongée au cœur de l'univers du "milliardaire en blue jeans" en compagnie privilégiée de ses pères : Jean Van Hamme et Philippe Francq.
Premières ébauches du scénario, repérages, crayonnés encrage et mise en couleurs;autant d'étapes qui jalonnent l'aventure de la création d'un album bd.
Près de deux ans d'un patient et méticuleux travail de Bruxelles aux Calanques de Cassis en passant par Hong Kong en passant par St Tropez dans l'intimité des mieux ou nait Largo Winch." source : http://www.largowinch-ledoc.com
A voir absolument!
Ce dernier tome est vraiment passionnant.
Largo doit tenir une promesse qu'il avait faite quelques années auparavants aux asiatiques pour permettre de sauver son ami Simon, maintenant il doit en payer le prix et en assumer les conséquences.
La suite de cet album vas rendre l'histoire encore plus interressante et plus "croustillante".
Plus qu'à attendre impatiement la sortie du tome 16.
Alors qu'une joint venture va être signée entre la division aéronautique du groupe W et une entreprise chinoise, Largo est rattrappé par son passé, à double titre: les Triades chinoises lui donnent une mission "renvoi d'ascenseur" (voir tome 8), ce qui risque fort de plonger notre héros dans son ambiguë passé asiatique d'avant la mort de Nerio...
Du solide. La Chine étant une actrice influente du monde économique, il est normal que la série lui consacre un dyptique. Manoeuvres industrielles, action, poursuites, mais pas de réelle intrigue financière, on joue l'aventure pure et dure. On a le droit à de (trop?) longues pages de poursuite sans dialogues, et à une énigme assez prenante, qui nous donne du moins l'envie de lire la suite "La voie et la vertu". Le dessin et les couleurs sont bien sur parfaits. A suivre donc!
Très bon opus de série.
Il vient renforcer la côté attachant de Largo par l'issu un pu tragique. Dans le
reportage de Kanari film, l'auteur (J. Van-Hamme) ne laisse pas non plus
envisager une 'bonne' fin pour le tome 16, et notre héro en a bien besoins pour
rester à la portée du commun des mortel.
Très bonne BD qui redonne un coup de vif à la série
Que cette série est lourde est c...., pouf vivement la fin et le destin qui s'en suit c'est à dire les oubliettes !!!
Largo doit s'acquitter d'une dette contractée auprès d'une triade pour son évasion de Makiling. Un album efficace, doté d'action, d'une touche d'humour, le tout desservi par un dessin précis. Un très bon album qui se lit d'une traite.
Depuis 3 tomes la série a repris tout son intéret et ce tome continue dans la lancé. Il est très sympa et on passe un bon moment de lecture. Et avec une fin pareil on attend la suite...
Voilà une nouvelle aventure qui témoigne que notre aventurier Largo Winch est loin d'être fini. Les personnages sont toujours percutants A lire pour le plaisir de l'aventure....
De nombreuses choses ont déjà été écrites sur « Largo Winch » et notamment qu'il serait temps de mettre un terme à cette série. Pour ma part, je vous le dis l'excellent scénariste qu'est Jean Van Hamme continue à nous emballer avec le quinzième opus de cette succes-story.
Notre aventurier préféré est à nouveau plongé dans un sac d'embrouilles, contraint d'honorer une dette contractée envers une triade chinoise. Jean Van Hamme prouve, si besoin était, qu’il n’a pas perdu la main et développe un opus très convainquante dans lequel le lecteur est entraîné à un rythme soutenu. Cette fois ci, l'histoire est moins orientée finance ou stock-options et beaucoup plus sur une intrigue d'aventure pur jus. En outre, l'auteur renforce la consistance de son propos en nous gratifiant de petits passages destinés à nous dévoiler une partie du passé de notre "milliardaire en baskets". A cette occasion, l'humanité et la fragilité de Largo sont mises en avant pour casser une image qui aurait pu devenir par trop manichéenne.
Sur le plan graphique, le dessin de Philippe Francq est comme d'habitude efficace et dynamique. Son trait réaliste fait des merveilles aussi bien dans les scènes d’action et les poursuites de véhicules que pour les plans d'intérieur. Les couleurs informatiques de Fred Besson, qui remplace Marie-Paule Aluard, sont également de bonne facture.
Suite et fin du diptyque dans "La voie et la vertu" en cours de préparation.
Egal à lui-même, Largo continue à se jeter la tête la première dans les pires ennuis. Les histoires se ressemblent toujours un peu et le scénario est assez prévisible, mais ça se lit toujours avec plaisir. Mais que c'est désagréable de devoir attendre la suite !