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n jeune lycéen mal dans sa peau, souffre-douleur de ses camarades, est soudainement pris en charge par un inconnu, un jeune adulte exubérant et pour le moins envahissant. Ce dernier entreprend d’initier son protégé aux fascinants mystères de la condition féminine…
Le jeu des dames est un album très étrange qui a de quoi déstabiliser plus d’un lecteur. Bien que située dans un contexte réaliste et contemporain, l’histoire est totalement absurde. Le récit en soi est parfaitement fluide et clair mais les scènes se succèdent sans véritable cohérence, toutes plus loufoques les unes que les autres. François Ayrolles n’est pas le premier auteur à développer des récits sur le mode de l'irrationnel. Par exemple, François Boucq a un objectif franchement humoristique avec Jérôme Moucherot, tandis que Marc-Antoine Mathieu joue avec les mots, la science et l’espace dans Julius Corentin Acquefacques. Mais dans le cas présent, l'objectif et le résultat sont plus ambigus. La démarche de l’auteur ainsi qu’un éventuel message sont en effet bien difficiles à cerner. Une réflexion sur les femmes ? L’amour ? Le mal-être d’un jeune homme introverti ?
Une chose est sûre, cette BD ne peut pas laisser indifférent. Facile à lire mais particulièrement absconse, il est probable qu’elle génère des réactions antagonistes, et parfois aussi décalées que le ton de l’album.
Le jeu des dames représente ce que je déteste dans la bd : un pseudo-intellectualisme de base mâtinée de situations burlesques et absurdes avec en plus une ligne claire pour couronner le tout !!!
L'auteur tente de nous faire une démonstration qui d'emblée me laisse totalement indifférent. L'enjeu n'est pas de taille. La suite sera une lecture pénible dont je ne garderais pas grand chose au final.
La vérité, c'est que j'ai été attiré par le nom d'Ayroles sur la couverture. J'ai cru naïvement que c'était le génie que je connaissais à travers mes autres lectures (De Cape et de Crocs,D, Garulfo). Mais non, ce n'est pas le même ! La déception a été affreuse et cruelle...
Bon, je m'en remettrais en passant à une autre lecture plus agréable. Il n'y a pas mort d'homme.