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oeurs jumelles, Jeanie et Ambre rejoignent un internat enclavé dans le bush australien. Les professeurs y sont sévères, les lieux inquiétants et comme hantés. Que contient la mystérieuse pièce condamnée ? Pourquoi les filles et leurs nouvelles amies rêvent-elles de la même chose ? La légende urbaine des étudiantes disparues est-elle en fin de compte avérée ? Des questions qui ne trouveront réponse qu'en prenant son courage à deux mains...mais à quel prix ?
The Dreaming a pour but d'offrir quelques frayeurs à ses lecteurs, avec une histoire et une intrigue relativement concise puisqu'en trois tomes. Queenie Chan use de vieilles ficelles qui fonctionnent encore bien dans le genre, comme la relation ambigüe et étroite qu'entretiennent deux véritables jumeaux, un bâtiment qui fait froid dans le dos constitué de longs couloirs sombres et glauques, des résidents pour lesquels l'habit ne fait finalement pas le moine etc...
Si l'histoire intrigue plus qu'elle n'épouvante, il est judicieux d'avoir opté pour une saga courte tant le récit souffre déjà de longueurs dans ce premier tome. Les allées et venues dans les pièces n'en finissent plus, les situations sont peu originales et les réactions des naïves demoiselles exaspèrent un tant soit peu. Ce premier volume introduit peu d'éléments séduisants et qui donneraient envie d'en connaître la suite.
Les dessins rappellent les dessins-animés inspirés de la japanimation qui sont diffusés à la télévision française, comme les Totally Spies. Difficile alors de savourer l'ambiance bien amenée, comme ce fût le cas déjà avec l'adaptation de Ring en manga. Les cases s'enchaînent assez rapidement, et le suspense passe majoritairement par le visuel, notamment lorsque l'on se retrouve à la place des héroïnes, dans un tout très cinématographique.
La collection Tengaï compte ici encore une édition de qualité, les dernières pages étant consacrées à l'auteur qui livre quelques unes de ses sources d'inspiration.
Queenie Chan n'offre rien d'original avec cette saga, où le trait particulier ne sied guère à l'histoire, cette dernière souffrant déjà de n'user que des clichés du genre.
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