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etsunosuke Ichimura est maintenant membre du Shinsengumi résidant à Kyoto, capitale impériale. Toujours tiraillé entre son besoin de venger son père et son refus de s'adonner à toute violence, il trouve soutien et réconfort auprès de son frère aîné devenu comptable pour le groupe. Alors qu'un des plus dangereux ennemis du Bakufu opère dans l'ombre, s'engage une course aux renseignements des deux camps par l'intermédiaire des shinobis. De jour comme de nuit, aucun repos n'est permis lorsque l'Empire est visé.
Kenshin le vagabond reste la référence au sujet du traitement du Shinsengumi et donc l'oeuvre idéale pour une comparaison en ce qui concerne la façon dont est traitée cette période de l'Histoire du Japon. Malheureusement si le premier tome laissait présager un manga peu original mais un tant soit peu prenant, le deuxième volume convainc beaucoup moins. Le récit va de situations dramatiques au quotidien de ces guerriers tout en proposant des scènes humoristique plus longues qu'à l'accoutumée. Mais là où Kenshin s'avérait interressant par sa façon de présenter l'histoire de façon simple et en dosant bien le temps d'action, Peacemaker est plus posé, avec de longs dialogues et de grandes réflexions plus ennuyeuses, très peu d'échanges de coups et moins de finesse en ce qui concerne ses incursion sur le terrain de l'humour.
Tout ce qui était vrai au sujet de la qualité de l'édition dans la critique du tome 01 sied au deuxième volume.
Le dessin bien que classique est toujours aussi soigné. L'auteur use de clichés pour ses personnages sans une dose d'originalité que ce soit dans leur apparence ou leur personnalité. Toujours très peu de décors et de détails de fonds, tout se passe en premier plan facilitant la lecture mais appauvrissant les lieux et donc l'ambiance.
Peacemaker va devoir proposer mieux pour garder son lectorat.
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